« Il faut imaginer d’autres schémas pour électrifier l’Afrique », Yves Maigne

Publié le 13 novembre 2016

Avec le réchauffement climatique et le nécessaire développement des pays du sud en général et de l’Afrique en particulier, une sorte de mouvement s’est engagé : celui de l’électrification du continent africain. De nombreuses entreprises se sont lancées à l’assaut de ce marché de plus de 600 millions de personnes sans électricité.
La Chine est en tête des fournisseurs de lampes solaires. Mais cet enthousiasme doit être tempéré : il doit répondre aux besoins réels des Africains.

Innovations : notre planète demain et après-demain

L’électrification de l’Afrique est une des priorités de cette COP 22, à la fois pour le développement des pays et pour la transition énergétique afin que ce développement ne passe pas par les énergies fossiles.

Yves Maigne, directeur de la Fondation Énergies pour le Monde, répond aux globe-reporters.

Yves Maigne répond aux questions des globe-reporters transmises à leurs envoyées spéciales

Sources sonores

  • Une véritable vague d’entreprises fournissant des lampes solaires a déferlé sur l’Afrique. Faut-il tempérer ce mouvement ?

  • Lesquelles ?

  • Si l’on prend le cas d’une entreprise française qui développe ses lampes solaires à destination de l’Afrique et qui les fait assembler en Afrique, c’est un double projet : électrification et développement économique …

  • Les projets sont-ils toujours adaptés aux besoins africains ? Est-ce que des lampadaires solaires sont par exemple adaptés à l’Afrique sachant qu’il faut des dons pour les financer ?

  • Qu’est-ce que la Fondation Energies pour le monde a appris de so expérience en Afrique ? Y a-t-il des erreurs qu’elle ne referait pas aujourd’hui ?

  • Est-ce que vous voulez dire que les pays du sud doivent passer d’une économie humanitaire à une réelle économie de marché ?

  • Est-ce que vous avez le sentiment que c’est la direction que prend la COP 22 ?

  • La COP 22 doit mettre en application concrètement l’accord de Paris signé l’année dernière. A-t-elle les moyens de ses ambitions ?

  • Pour quelles raisons, selon vous, 70% de la population de l’Afrique subsaharienne n’a pas encore accès à l’électricité ?

  • Pourquoi l’accès à l’électricité est-il un enjeu crucial pour les populations des pays africains ?

  • Existe-t-il, sur le continent africain, des associations représentant la société civile qui peuvent soutenir toutes les initiatives prises pour développer les énergies renouvelables ?