« On ne peut pas vivre de la culture du coton. Moi, j’ai arrêté », Khalifa WATARA, cultivateur de coton.

Publié le 5 mars 2017

Khalifa WATARA a environ 57 ans. Il a toujours été cultivateur dans son village, Samula Tukoro. C’est chez lui qu’il reçoit l’envoyée spéciale des globe-reporters pour répondre aux questions des élèves du collège Lakanal à Vitry-sur-Seine et à Fatou, Maxence, Fakary, Bambi, Anna du Collège Varèse de Paris.

Economie, histoire et politique

Khalifa WATARA reçoit l’envoyée spéciale dans la cour de sa famille, située au village Samula Tukoro, à environ 40 kilomètres de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville de Burkina Faso.

Sa cour est entourée de dix bâtisses où habitent environ 35 personnes. Il y a lui et ses deux femmes. Il y a aussi son frère avec ses deux femmes et leurs enfants. Résident aussi les femmes de certains enfants et des petits-enfants dont Khalifa parle en souriant à grandes dents.

Khalifa témoigne de son expérience de la culture du coton. Une culture qu’il a finalement abandonnée pour planter des produits alimentaires. Pourtant, tous les deux ou trois ans il cultive un peu coton pour avoir accès aux semences et à tous les engrais qui enrichissent le sol que la compagnie nationale du coton, SOFITEX, donne aux cultivateurs.

Khalifa WATARA répond dans sa langue qui est le diola, une langue parlée aussi au Sénégal, en Gambie et en Guinée Bissau. Les réponses sont traduites par Joe qui aide Tatiana dans ce reportage.

Sources photographiques

L’interview avec Khalifa WATARA se déroule sous l’énorme arbre de sa cour. Les arbres sont des éléments importants qui donnent du prestige aux cours.
L’interview avec Khalifa WATARA se déroule sous l’énorme arbre de sa cour. Les arbres sont des éléments importants qui donnent du prestige aux cours.
L’interview avec Khalifa WATARA est en langue diola et Joe se prépare à assurer la traduction.
L’interview avec Khalifa WATARA est en langue diola et Joe se prépare à assurer la traduction.
Impossible de repartir les mains vides. Khalifa WATARA offre à l’envoyée spéciale des globe-reporters des carottes qu’il cultive. Elles sont très bonnes !
Impossible de repartir les mains vides. Khalifa WATARA offre à l’envoyée spéciale des globe-reporters des carottes qu’il cultive. Elles sont très bonnes !
Khalifa WATARA préfère cultiver des légumes et des grains qu’il va pouvoir vendre au marché au prix qu’il estime, plutôt que du coton.
Khalifa WATARA préfère cultiver des légumes et des grains qu’il va pouvoir vendre au marché au prix qu’il estime, plutôt que du coton.
Janvier est le mois de la récolte du coton. Maintenant, tous les champs sont vides ou occupés par d’autres plantations. Voici le champ du fils de Khalifa qui a fait des briques pour élargir sa maison.
Janvier est le mois de la récolte du coton. Maintenant, tous les champs sont vides ou occupés par d’autres plantations. Voici le champ du fils de Khalifa qui a fait des briques pour élargir sa maison.
Voilà ce qui reste du champ, une fois le coton récolté. Les cultivateurs attendent maintenant que la société nationale de coton leur fournisse les nouvelles semences pour la prochaine récolte.
Voilà ce qui reste du champ, une fois le coton récolté. Les cultivateurs attendent maintenant que la société nationale de coton leur fournisse les nouvelles semences pour la prochaine récolte.
Voici notre interviewé, Khalifa WATARA qui discute avec notre taxi-globe-reporter, Joe, qui fait la traduction de l’interview.
Voici notre interviewé, Khalifa WATARA qui discute avec notre taxi-globe-reporter, Joe, qui fait la traduction de l’interview.
Vu de la cour de Khalifa WATARA. Au milieu, des installations pour fabriquer la bière de mil que les femmes vendent au marché.
Vu de la cour de Khalifa WATARA. Au milieu, des installations pour fabriquer la bière de mil que les femmes vendent au marché.
Fabrication de bières de mil.
Fabrication de bières de mil.
Chaque maison de la cour héberge un homme ou des femmes avec des enfants.
Chaque maison de la cour héberge un homme ou des femmes avec des enfants.
Grenier à grains de mil.
Grenier à grains de mil.
Chaque logement a un canapé où la famille dort pendant la saison plus chaleureuse.
Chaque logement a un canapé où la famille dort pendant la saison plus chaleureuse.
Au fond de la cour, l’arbre à palabres où nous faisons l’interview.
Au fond de la cour, l’arbre à palabres où nous faisons l’interview.
Khalifa WATARA montre le puits d’eau de sa cour. Grâce à lui, sa famille ne souffre pas de la sécheresse.
Khalifa WATARA montre le puits d’eau de sa cour. Grâce à lui, sa famille ne souffre pas de la sécheresse.
L’interview avec Khalifa WATARA se déroule sous l’énorme arbre de sa cour. Les arbres sont des éléments importants qui donnent du prestige aux cours.
L’interview avec Khalifa WATARA est en langue diola et Joe se prépare à assurer la traduction.
Impossible de repartir les mains vides. Khalifa WATARA offre à l’envoyée spéciale des globe-reporters des carottes qu’il cultive. Elles sont très bonnes !
Khalifa WATARA préfère cultiver des légumes et des grains qu’il va pouvoir vendre au marché au prix qu’il estime, plutôt que du coton.
Janvier est le mois de la récolte du coton. Maintenant, tous les champs sont vides ou occupés par d’autres plantations. Voici le champ du fils de Khalifa qui a fait des briques pour élargir sa maison.
Voilà ce qui reste du champ, une fois le coton récolté. Les cultivateurs attendent maintenant que la société nationale de coton leur fournisse les nouvelles semences pour la prochaine récolte.
Voici notre interviewé, Khalifa WATARA qui discute avec notre taxi-globe-reporter, Joe, qui fait la traduction de l’interview.
Vu de la cour de Khalifa WATARA. Au milieu, des installations pour fabriquer la bière de mil que les femmes vendent au marché.
Fabrication de bières de mil.
Chaque maison de la cour héberge un homme ou des femmes avec des enfants.
Grenier à grains de mil.
Chaque logement a un canapé où la famille dort pendant la saison plus chaleureuse.
Au fond de la cour, l’arbre à palabres où nous faisons l’interview.
Khalifa WATARA montre le puits d’eau de sa cour. Grâce à lui, sa famille ne souffre pas de la sécheresse.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et expliquer où nous réalisons cette interview ?

  • La vie dans les champs de coton est-elle difficile ?

  • Est-ce que l’espérance de vie est plus faible chez les travailleurs du coton ?

  • Combien gagnez-vous en moyenne ?

  • Pourquoi les enfants de la famille travaillent-ils dans les champs de coton ? Vont-ils aussi à l’école ?

  • Est-ce que depuis le départ de Monsanto et la fin des OGM, la productivité du coton est meilleure ?

  • Que pensez-vous des entreprises étrangères qui sont dans la filière du coton ?

  • Question bonus : Que cultivez-vous maintenant ?