Vivre loin de ses parents

Publié le 18 février 2019

Miruna, Cezar, Nicoleta, Darius, David, Miruna et Rebeca ont tous un de leurs parents qui vit à l’étranger. Ils répondent aux questions de Romain, Omar, Yann, Evans, du collège de Nézant à Saint-Brice-sous-Forêt, et à celles des 5e Carangue du collège Jean-Lafosse, à la Réunion.

Education et jeunesses

Pendant sa rencontre avec le directeur des programmes de l’association Salvati copiii, l’envoyée spéciale lui demande si elle pourrait aller dans un des centres qu’ils ont créé pour les enfants d’émigrés. Sans problème, lui répond le directeur. Quelques jours plus tard, Elodie se rend dans le centre bucarestois. Il se situe dans le quartier de Rahova, un quartier défavorisé de la capitale.

Le centre se trouve dans une salle de classe de l’école n°127. Il ouvre à 14h, quand les cours sont finis, et ferme à 17h. Les enfants reçoivent d’abord un repas, puis ils font leurs devoirs, aidés par une enseignante engagée par Salvati copiii. Quand ils ont fini, ils font des coloriages, des jeux de société et diverses activités. A travers cela, l’association cherche à encourager les enfants à s’exprimer, à communiquer avec les autres, à ne pas se replier. 

Il y a environ 20 enfants inscrits dans le programme, mais ce jour-là, ils ne sont que 9 : une épidémie de grippe frappe la Roumanie et beaucoup sont donc restés à la maison. Les enfants rencontrés ont un de leurs parents qui vit à l’étranger et un qui vit toujours en Roumanie, avec eux.

Quand ils finissent leurs devoirs, Elodie discute avec le groupe d’enfants. Plusieurs d’entre eux souhaitent ne pas être pris en photo, ce que l’envoyée spéciale respecte bien sûr.

Avec qui vis tu ?

Nicoleta : « Je vis avec ma mère et ma cousine »

Miruna, 10 ans et demi : « Je vis avec mon père et mon frère. Depuis que maman est partie, je viens dans ce centre. Car mon père termine le travail à 18-19h. »

Cezar et David, 6 et 8 ans : « Avec notre mère. »

Darius, 10 ans : « Avec ma mère et mon frère. »

Miruna et Rebeca, 10 et 7 ans : « On vit avec notre mère et une autre sœur. »

Depuis combien de temps vis-tu séparé de tes parents ?

Nicoleta : « Mon père est parti depuis que j’ai 4 ans. La dernière fois que je l’ai vu, c’était l’an dernier. »

Miruna et Rebeca : « Depuis 2 ans et quelques. »

Miruna : « Depuis 2 ans. »

Darius : « Mon père est parti depuis 11 ans. »

-Dans quel pays sont-ils partis ?

Nicoleta : « En Grande-Bretagne, mais je ne sais pas dans quelle ville. Mon père travaille là-bas comme électricien, dans la construction. »

Darius : « En Espagne, je ne connais pas non plus la ville. »

Miruna et Rebeca : « En Espagne et avant en Angleterre. »

Cezar et David : « En Amérique. Mon père travaille dans une salle de jeux. »

Miruna : « En Angleterre. Ma mère y travaille dans un magasin de vêtements. »

-Pourquoi sont-ils partis ?

Miruna : « Pour gagner plus d’argent. »

Nicoleta : « Pour pouvoir acheter une maison »

Miruna et Rebeca : « Pour travailler. »

-Est-ce que tu voudrais rejoindre tes parents à l’étranger ?

Miruna : « Oui, parce que là-bas ils n’ont pas de devoirs à l’école et ils jouent tout le temps sur la tablette et le portable. »

Rebeca : « Oui ! » Sa grande sœur Miruna : « J’aimerais voir comment c’est là-bas. On a déjà été en Grande Bretagne, avant. »

Nicoleta : « Un peu, pour revoir mon père. Mais je voudrais rester ici avec mes amis. »

-Combien de fois peux-tu voir tes parents dans une année ?

Nicoleta : « Une fois par an ».

Miruna : « Tous les jours au téléphone ».

Miruna et Rebeca : « Chaque jour au téléphone ».

Darius : « Deux semaines chaque année ».

Cezar et David : « Deux fois par an environ »

-As-tu des camarades de classe dans la même situation ?

Tous : « Oui, beaucoup. »

-Qu’est-ce qui t’aide à tenir bon ?

Darius : « Ma mère »

Miruna : « Mon père. Il fait tout pour qu’on soit heureux, mon frère et moi. »

David : « Le téléphone ! Je peux oublier même mon nom quand je joue sur le téléphone ! »

Sources photographiques

Ils sont encadrés et aidés par Ionela, une professeure qui travaille pour Salvati copiii.
Ils sont encadrés et aidés par Ionela, une professeure qui travaille pour Salvati copiii.
L’association Salvati copiii a ouvert des centres, dans plusieurs villes, pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger. Celui de Bucarest est situé dans l’école n°127, dans le quartier de Rahova.
L’association Salvati copiii a ouvert des centres, dans plusieurs villes, pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger. Celui de Bucarest est situé dans l’école n°127, dans le quartier de Rahova.
Le centre occupe une salle de classe de l’école.
Le centre occupe une salle de classe de l’école.
Quand les cours sont terminés, les enfants qui sont inscrits au centre restent pour faire leurs devoirs et différentes activités.
Quand les cours sont terminés, les enfants qui sont inscrits au centre restent pour faire leurs devoirs et différentes activités.
Devoirs et activités.
Devoirs et activités.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Et quand tout le monde a terminé ses devoirs, ils font différentes activités : jeux de société, etc. Ce jour-là, ils ont joué à un jeu sur la sécurité routière
Et quand tout le monde a terminé ses devoirs, ils font différentes activités : jeux de société, etc. Ce jour-là, ils ont joué à un jeu sur la sécurité routière
Un poster de Salvati copiii, au fond de la classe. On peut y lire : « Ce que tu laisses derrière toi est plus important que ce que tu ramènes quand tu rentres. » Un message à destination des parents émigrés.
Un poster de Salvati copiii, au fond de la classe. On peut y lire : « Ce que tu laisses derrière toi est plus important que ce que tu ramènes quand tu rentres. » Un message à destination des parents émigrés.
Leonard Andreescu coordonne le programme pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger, dans ce centre.
Leonard Andreescu coordonne le programme pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger, dans ce centre.
Dans ce centre, il y a aussi une psychologue et quelqu’un qui coordonne un autre programme.
Dans ce centre, il y a aussi une psychologue et quelqu’un qui coordonne un autre programme.
Ils sont encadrés et aidés par Ionela, une professeure qui travaille pour Salvati copiii.
L’association Salvati copiii a ouvert des centres, dans plusieurs villes, pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger. Celui de Bucarest est situé dans l’école n°127, dans le quartier de Rahova.
Le centre occupe une salle de classe de l’école.
Quand les cours sont terminés, les enfants qui sont inscrits au centre restent pour faire leurs devoirs et différentes activités.
Devoirs et activités.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Quand les devoirs sont terminés, place au coloriage en attendant que les autres enfants aient aussi fini.
Et quand tout le monde a terminé ses devoirs, ils font différentes activités : jeux de société, etc. Ce jour-là, ils ont joué à un jeu sur la sécurité routière
Un poster de Salvati copiii, au fond de la classe. On peut y lire : « Ce que tu laisses derrière toi est plus important que ce que tu ramènes quand tu rentres. » Un message à destination des parents émigrés.
Leonard Andreescu coordonne le programme pour les enfants dont les parents sont partis à l’étranger, dans ce centre.
Dans ce centre, il y a aussi une psychologue et quelqu’un qui coordonne un autre programme.

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