Une COP 21 sous haute sécurité : « Même les policiers sont contrôlés »
Publié le 9 décembre 2015
Kamel Idir travaille comme agent de sécurité à la COP 21, au Bourget. Il explique aux globe-reporters en quoi consistent les mesures de sécurité.
Les coulisses des enquêtes
La COP 21 est un événement qui réunit 40.000 personnes, dont 150 chefs d’Etat. Dans ces conditions, et plus particulièrement depuis les attentats du 13 novembre en France, la sécurité est renforcée. Le sommet est placé sous haute surveillance.
Pour entrer, nous devons avoir un badge, que nous avons demandé en octobre. Chaque badge a un « code couleur », celui des journalistes est orange, et porte l’inscription « PRESS ». A chaque fois, nous devons passer les portiques de sécurité.
Au total, 120.000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés dans toute la France à l’occasion de la COP 21, selon le ministère de l’Intérieur français. 2800 policiers et gendarmes sont présents chaque jour sur le site du Bourget, où se tient la COP 21
Sans oublier les agents de sécurité et les gardes des Nations Unies qui assurent également la sécurité des lieux. Kamel est agent de sécurité. Il nous en dit plus sur les conditions de sécurité.
Kamel est agent de sécurité depuis 7 ans. Nous l’avons rencontré devant le centre de presse de l’espace Générations Climat. « Vous ne pouvez pas entrer dans cette zone avec quelqu’un qui n’a pas de badge presse », nous a-t-il dit. Ici, tout est très réglementé.
Sources sonores
Dans quelles conditions sécuritaires a lieu la Cop21 ?
En quoi les attentats du 13 novembre ont-ils changé les règles de sécurité ?
Et par rapport aux chefs d’Etat ? La sécurité a aussi été renforcée ?