Si ni les producteurs ni les consommateurs ne bénéficient du CETA, qui en profite ?

Publié le 7 janvier 2020

Réal GAUTHIER est producteur de cultures biologiques et de lait de vache (non bio) dans sa ferme située à une heure de route de Montréal. Il raconte aux globe-reporters Mathias, Logan et Clara, du collège Henry DUMANT à Aumale, comment les agriculteurs québécois sont affectés par le CETA.

ECONOMIE, HISTOIRE ET POLITIQUE

Les globe-reporters d’Aumale veulent connaître les impacts du CETA (accord appelé AECG au Canada) pour un producteur ou productrice de lait au Québec. Après la fin de l’interview avec François DUMONTIER, porte-parole de la Fédération des producteurs de lait du Québec, notre envoyée spéciale lui demande le contact d’un producteur. Il lui répond qu’il lui en enverra un dans les jours qui viennent. Mais les jours passent sans recevoir de message.

Malgré plusieurs relances, Marine LEDUC n’arrive pas à obtenir de retour de François DUMONTIER. Il est vrai que l’actualité du monde fermier est chargée. Les Fédérations d’agriculture sont prises par la grève de transporteurs de propane qui affecte énormément les producteurs, notamment céréaliers. Ces derniers ne peuvent pas faire sécher leur grain par manque de propane. Cela affecte aussi les éleveurs, car ils doivent nourrir les bêtes avec ces céréales.

Alors qu’il ne reste plus qu’une dizaine de jours avant son retour en France, notre envoyée spéciale se lance dans ses propres recherches sur internet pour trouver un producteur laitier installé à côté de Montréal. Une ferme familiale attire son attention, la « Ferme Belvache », à Sainte-Anne-des-Plaines. Marine appelle la ferme et obtient une réponse positive de Réal GAUTHIER, producteur laitier et céréalier de la ferme, en association avec ses trois frères.

Il ne reste plus, pour notre reporter, qu’à trouver un moyen pour se rendre sur place. La journaliste Marie-Laure JOSSELIN, qui l’héberge, travaille ce jour-là. Marine envoie un message groupé à ses amis et contacts sur Montréal, pour voir si quelqu’un pourrait l’emmener ou lui prêter sa voiture. Luis, un Péruvien qui habite depuis 2011 à Montréal, lui répond qu’il est prêt à la conduire. Elle ne l’a pas vu depuis 7 ans ! Les retrouvailles sont joyeuses et Luis est très content d’en savoir plus sur le CETA et sur la vie d’un agriculteur au Québec.

Un reportage réalisé en décembre 2019

Sources photographiques

Bâtiment qui accueille l’élevage de la Ferme Belvache.
Bâtiment qui accueille l’élevage de la Ferme Belvache.
Les silos de la ferme où sont stockés les grains.
Les silos de la ferme où sont stockés les grains.
Réal GAUTHIER devant la ferme.
Réal GAUTHIER devant la ferme.
L’élevage de vaches laitières.
L’élevage de vaches laitières.
Un jeune veau.
Un jeune veau.
Des vaches de la ferme, au repos.
Des vaches de la ferme, au repos.
Sur la route de retour.
Sur la route de retour.
Bâtiment qui accueille l’élevage de la Ferme Belvache.
Les silos de la ferme où sont stockés les grains.
Réal GAUTHIER devant la ferme.
L’élevage de vaches laitières.
Un jeune veau.
Des vaches de la ferme, au repos.
Sur la route de retour.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Depuis combien de temps faites-vous du bio ?

  • Est-ce que vous recevez des subventions spécifiques pour le bio ?

  • Pourquoi le CETA (ou la AECG au Québec) existe-t-il ?

  • Quelles sont les conséquences du CETA pour le Québec ?

  • Pourquoi ces accords internationaux ont un impact sur votre salaire ?

  • Quels sont les avantages pour les consommateurs ? En quoi peut-il aider les Québécois ?

  • Les abattoirs québécois doivent-ils payer des frais supplémentaires pour pouvoir exporter la viande dans d’autres pays ?

  • Question bonus : Des différents accords de libre-échange signés par le Canada, quel est celui qui vous inquiète le plus ?

  • Finalement, le CETA est-il une bonne chose ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters ?

Sources vidéo

Notre envoyée spéciale assiste à la traite