Retour à Bucarest

Publié le 11 janvier 2019

Bien couverte pour affronter le froid roumain et son matériel bien rangé, notre envoyée spéciale s’envole pour Bucarest. Elle raconte son voyage.

Carnet de route

Chèr(e)s globe-reporters

Le réveil a été très matinal ce jeudi. Je prends d’abord un taxi, à 5h du matin, puis un bus, qui m’enporte vers l’aéroport de Paris-Beauvais, à environ 1h de route de la capitale française. Je vois le soleil se lever depuis la salle d’embarquement, un joli ciel tout rosé. L’écran de télé qui indique ma destination me promet des températures fraîches à Bucarest, mais pas polaires : zéro degré.

Je pars avec une petite valise où tout le matériel nécessaire pour réaliser les interviews commandées par les globe-reporters est bien rangé (ordinateur, enregistreur, appareil photo) et un gros sac à dos pour mes vêtements. Je suis équipée pour affronter le froid : bonnets, gants, manteau de compétition, polaire, caleçons longs, double écharpe...

Après trois heures de vol, nous atterrissons à l’aéroport de Bucarest. L’avion traverse une dernière couche de nuage et le paysage se découvre : la capitale est recouverte d’une fine couche de neige ! Mais il ne fait pas aussi froid que ce que je craignais.

Ce n’est pas la première fois que je viens en Roumanie : j’ai habité à Iasi, dans le nord-est, pendant 8 mois, en 2006-2007, et j’ai aussi fait trois stages d’un mois, à Timisoara, Sibiu et Bucarest. Mais le dernier remonte à 2009, ça fait donc 10 ans que je n’ai pas mis les pieds dans le pays. Je parlais plutôt bien roumain à l’époque, mais tout ça est enfoui dans ma mémoire. Il va falloir enlever les toiles d’araignées !

Premier test : acheter un ticket de bus, pour aller de l’aéroport au centre-ville. Les mots me reviennent, plus ou moins facilement. Ce qui facilite les choses, c’est que beaucoup de mots ressemblent au français.

Mon ticket en poche, je monte dans le bus n°783, qui me conduit jusqu’à la Piata Romana, dans le centre de Bucarest. Sur cette grande place, il y a un immeuble avec une bouteille de Coca-Cola géante accrochée sur la façade. Elle était déjà là il y a 10 ans. 

Avant de retrouver mes hôtes, je vais assouvir ma faim, avec deux plats roumains que j’adore et que j’avais très envie de remanger : d’abord une ciorba de perisoare, une délicieuse soupe avec des boulettes de viande dedans, puis des sarmale, un plat traditionnel roumain à base de feuilles de choux, farcies de viande et de riz. Trop bon ! Une bonne introduction, avant d’attaquer les interviews. Pofta buna (bon appétit) !

Elodie, votre envoyée spéciale en Roumanie

Sources photographiques

Devant la porte d’embarquement, un écran indique la destination et la température qu’il y fait : 0 degré, pas si froid !
Devant la porte d’embarquement, un écran indique la destination et la température qu’il y fait : 0 degré, pas si froid !
L’avion est rose, tout comme le ciel au lever du soleil, ce matin-là.
L’avion est rose, tout comme le ciel au lever du soleil, ce matin-là.
Petit mot de bienvenue à l’aéroport de Bucarest, en roumain et en anglais... Mais pas en français !
Petit mot de bienvenue à l’aéroport de Bucarest, en roumain et en anglais... Mais pas en français !
Beaucoup de mots roumains ressemblent fortement aux mots français. Comme ici...
Beaucoup de mots roumains ressemblent fortement aux mots français. Comme ici...
… ou ici !
… ou ici !
Bucarest est recouverte d’une petite couche de neige, comme dans ce square près de la Piata Romana.
Bucarest est recouverte d’une petite couche de neige, comme dans ce square près de la Piata Romana.
Une pub Coca-Cola géante, sur un immeuble de la Piata Romana. Beaucoup de bâtiments sont recouverts de grands panneaux de pub, à Bucarest.
Une pub Coca-Cola géante, sur un immeuble de la Piata Romana. Beaucoup de bâtiments sont recouverts de grands panneaux de pub, à Bucarest.
La ciorba de perisoare, une soupe de boulettes de viande
La ciorba de perisoare, une soupe de boulettes de viande
Les sarmale, accompagnés de mamaliga, de la bouillie de farine de maïs.
Les sarmale, accompagnés de mamaliga, de la bouillie de farine de maïs.
Devant la porte d’embarquement, un écran indique la destination et la température qu’il y fait : 0 degré, pas si froid !
L’avion est rose, tout comme le ciel au lever du soleil, ce matin-là.
Petit mot de bienvenue à l’aéroport de Bucarest, en roumain et en anglais... Mais pas en français !
Beaucoup de mots roumains ressemblent fortement aux mots français. Comme ici...
… ou ici !
Bucarest est recouverte d’une petite couche de neige, comme dans ce square près de la Piata Romana.
Une pub Coca-Cola géante, sur un immeuble de la Piata Romana. Beaucoup de bâtiments sont recouverts de grands panneaux de pub, à Bucarest.
La ciorba de perisoare, une soupe de boulettes de viande
Les sarmale, accompagnés de mamaliga, de la bouillie de farine de maïs.

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