Grégory BEAUGRAND est directeur de recherche au CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il répond aux questions de Maëlys, Karine et Justine qui veulent comprendre les conséquences du réchauffement des océans depuis la fin des années 1970.

La biodiversité dans tous ses états

Lors d’une enquête précédente, notre envoyée spéciale, la journaliste Sidonie HADOUX interroge Arnaud HEQUETTE, chercheur au CNRS, au sujet de la montée du niveau des eaux sur le littoral de la côte d’Opale. Comme tous les journalistes, elle conserve précieusement le contact des personnes qu’elle rencontre au cours de ses reportages. Suite à la demande des globe-reportrices, Sidonie lui écrit de nouveau pour lui présenter la nouvelle campagne de reportages de Globe Reporters Environnement. M HEQUETTE lui précise qu’il est très occupé cette année et conseille d’écrire à sa collègue, Sévérine ALAIN, susceptible d’être intéressée par le projet. Effectivement, la scientifique chargée d’études au CNRS se montre très enthousiaste.

Pour en savoir plus sur le réchauffement des eaux océaniques et ses conséquences, Séverine ALAIN conseille à notre reporter de contacter Grégory BEAUGRAND. Elle précise à la journaliste que ce dernier est très sollicité, mais qu’elle lui a parlé du projet Globe Reporters. Arnault HEQUETTE, Séverine ALAIN et Grégory BEAUGRAND font partie du même laboratoire d’océanologie et de géosciences de l’université de Lille. Grégory BEAUGRAND étudie depuis vingt ans les conséquences du réchauffement climatique sur les océans. Il est l’auteur d’une étude citée dans le magazine Sciences, au sujet du réchauffement de l’eau de mer.

Sidonie rencontre Grégory BEAUGRAND au lendemain de la journée de Noël 2019, à la station marine à Wimereux (62). La station est fermée pendant les vacances scolaires, mais Grégory BEAUGRAND accepte d’ouvrir son bureau pour répondre aux questions des globe-reportrices. En temps normal, plus de 70 chercheurs de toutes nationalités travaillent dans les bureaux de la Station Marine de Wimereux.

Tout se présente donc pour le mieux et Sidonie prépare son enregistreur quand elle découvre que ses piles sont déchargées et qu’elle n’a pas prévu des piles de secours. Il arrive parfois qu’après tout le travail nécessaire pour réaliser une interview, on découvre qu’une petite erreur remet tout en question. Heureusement, les smartphones permettent de réaliser des enregistrements et c’est l’option que choisit Sidonie. Si les smartphones peuvent enregistrer des sons, la qualité sonore n’est cependant pas la même qu’avec un instrument conçu pour cela. Les explications de M BEAUGRAND sont tout de même compréhensibles. Et Sidonie, désormais, vérifiera plutôt deux fois qu’une que ses piles sont rechargées avant de partir en reportage.

Sources photographiques

Sources sonores

• Pouvez-vous vous présenter ?

• Pouvez-vous présenter la Station Marine dans laquelle vous travaillez ?

• De combien de degrés s’est réchauffée l’eau de la mer et des océans ?

• Quelles sont les conséquences du réchauffement des eaux océaniques ?

• Comment l’océan régule le CO2 dans l’atmosphère ?

• Quelles sont les causes du réchauffement des eaux marines ?

• Quels sont les effets de ce réchauffement sur le littoral de la côte d’opale ?

• Pour les pêcheurs, quels sont les changements déjà en cours ?

• Est-ce que le changement climatique est le seul facteur à avoir des effets sur la pêche ?

• Est-ce que les espèces peuvent s’adapter ?

• Est-ce que le réchauffement des eaux océaniques a un lien avec la montée du niveau de la mer ?

• Que pouvons-nous faire ?