Montréal et ses murs qui parlent

Publié le 11 novembre 2019

La journaliste Marine LEDUC, notre envoyée spéciale au Québec, partage ses premières découvertes de la ville de Montréal.

CARNET DE ROUTE

Chers Globe Reporters,

Ma première semaine à Montréal a été pleine de surprises. Il a déjà commencé à neiger, et la première tempête de neige de l’hiver est annoncée ce lundi 11 novembre. Comme la ville est connue pour sa gastronomie du monde entier, j’ai réveillé mes papilles avec des plats vietnamiens, mexicains, sénégalais...Mais pas encore québécois. Sauf si je compte le « pain aux bananes » que j’ai cuisiné avec mes hôtes. C’est une sorte de quatre-quarts avec des bananes bien mûres.

Quand on arrive dans une grande ville comme Montréal, on ne sait pas trop par où commencer. Tout est nouveau : l’architecture, l’histoire, le nom des rues, les magasins, les transports… Par exemple, au Québec, on doit se mettre en ligne avant d’entrer dans le bus ou le métro. Il arrive régulièrement que des files fassent plusieurs mètres de long sur le trottoir.

De mon côté, j’aime appréhender une ville de deux manières : aller flâner dans un marché local et m’intéresser au « street art » ou art urbain. Je me promène les yeux grands ouverts, pour découvrir telle fresque murale cachée, ou tel petit pochoir sur un bout de mur. Que ce soit au travers de fresques géantes ou de simples autocollants, le street art rend non seulement la ville plus colorée, mais peut aussi intriguer les passants, raconter une histoire, les interpeller sur tel ou tel sujet. En tant que journaliste, cela éveille ma curiosité.

À Montréal, des fresques gigantesques recouvrent les murs. Certaines sont des clins d’œil à l’histoire de la ville ou du pays, comme celle qui représente Léonard Cohen, chanteur emblématique local décédé en 2016. Il est célèbre pour de nombreuses chansons dont « Hallelujah » qu’on entend beaucoup en ce moment. Une autre rappelle que plus d’un millier de femmes autochtones ont été enlevées et assassinées ces trente dernières années. D’autres sont plus décoratives. On en trouve beaucoup autour du Boulevard Saint-Laurent, où s’organise un grand festival d’art urbain chaque été, le Mural Festival.

Je partage avec vous quelques images de ces tableaux urbains.

Votre envoyée spéciale,
Marine LEDUC

Novembre 2019

Sources photographiques

Portrait géant de Leonard COHEN.
Portrait géant de Leonard COHEN.
Une fresque colorée près du Boulevard Saint-Laurent.
Une fresque colorée près du Boulevard Saint-Laurent.
Un visage dans la rue Saint-Dominique, à Montréal.
Un visage dans la rue Saint-Dominique, à Montréal.
De l’art urbain à tous les coins de rue.
De l’art urbain à tous les coins de rue.
Une murale géante dans un parking.
Une murale géante dans un parking.
Portrait d’un homme (pas d’informations sur son identité).
Portrait d’un homme (pas d’informations sur son identité).
Une fresque dans un parking près du Boulevard Saint-Laurent.
Une fresque dans un parking près du Boulevard Saint-Laurent.
Murale dans une petite rue cachée.
Murale dans une petite rue cachée.
Le street art, c’est aussi des autocollants et des « paste-ups » (sortes d’affiches collées).
Le street art, c’est aussi des autocollants et des « paste-ups » (sortes d’affiches collées).
Une fresque qui évoque les femmes autochtones enlevées et assassinées.
Une fresque qui évoque les femmes autochtones enlevées et assassinées.
Une murale plus ancienne, entre le boulevard Saint-Laurent et rue Sherbrooke.
Une murale plus ancienne, entre le boulevard Saint-Laurent et rue Sherbrooke.
Une autre fresque immense près du boulevard Saint-Laurent.
Une autre fresque immense près du boulevard Saint-Laurent.
Murale dans la rue Sainte-Catherine.
Murale dans la rue Sainte-Catherine.
Peinture en « paste-up » (affiche collée) au niveau du trottoir de la rue Sainte-Catherine.
Peinture en « paste-up » (affiche collée) au niveau du trottoir de la rue Sainte-Catherine.
Portrait géant de Leonard COHEN.
Une fresque colorée près du Boulevard Saint-Laurent.
Un visage dans la rue Saint-Dominique, à Montréal.
De l’art urbain à tous les coins de rue.
Une murale géante dans un parking.
Portrait d’un homme (pas d’informations sur son identité).
Une fresque dans un parking près du Boulevard Saint-Laurent.
Murale dans une petite rue cachée.
Le street art, c’est aussi des autocollants et des « paste-ups » (sortes d’affiches collées).
Une fresque qui évoque les femmes autochtones enlevées et assassinées.
Une murale plus ancienne, entre le boulevard Saint-Laurent et rue Sherbrooke.
Une autre fresque immense près du boulevard Saint-Laurent.
Murale dans la rue Sainte-Catherine.
Peinture en « paste-up » (affiche collée) au niveau du trottoir de la rue Sainte-Catherine.