Montréal : Chaudes retrouvailles sous un bonnet d’aviateur

Publié le 5 novembre 2021

La journaliste Marine LEDUC, notre envoyée spéciale au Québec, est bien arrivée. Ses premières impressions en sortant de l’aéroport réveillent de vieux souvenirs. Elle nous raconte.

CARNET DE ROUTE

Chers globe-reporters et chères globe-reportrices,

Il fait jour à mon arrivée à Montréal ce jeudi 4 novembre, alors que mon téléphone, encore à l’heure française, indique 19h00. Je le mets à l’heure locale, 14 heures, soit cinq heures de moins qu’en France métropolitaine. En général, il y a six heures de décalage horaire, mais l’Amérique du Nord passe à l’heure d’hiver une semaine après l’Europe.

Le voyage a duré sept heures, que j’ai rempli en regardant des films et en lisant le journal. Je commence à entendre l’accent québécois. Tiens, on dit « bienvenue » au lieu de « de rien ». Tout au long de la semaine, nous allons découvrir plein d’expressions différentes, et aussi amusantes pour nous autres « maudits Français » (on nous appelle comme cela ici, non sans une pointe d’humour).

À chaque fois que je reviens au Québec, j’ai la même impression étrange : tout est écrit en français, alors que le décor est complètement nord-américain. Grosses voitures, gratte-ciels, rues perpendiculaires et grandes routes à six voies. On se croirait dans un film hollywoodien ! Mais la langue me rappelle que nous sommes bien au Québec, et que la plupart des habitants sont des descendants de Français. D’ailleurs, Montréal, avec 1,8 million d’habitants, est la deuxième plus grande ville francophone après Paris.

Derrière les gratte-ciels, je peux apercevoir le Mont-Royal, grande colline qui surplombe la ville. La règle ici est qu’on ne peut pas construire d’immeuble qui le dépasse. C’est pour cela que les immeubles les plus hauts conservent une taille raisonnable pour une ville d’Amérique du Nord.

Je prends le métro et descends à Saint-Michel, sur la ligne bleue. En dehors de ce paysage de centre-ville, Montréal est surtout faite de petites maisons en briques, avec des escaliers en fer forgé qui font le charme de la ville.

C’est dans ce type de maison qu’habite Marie-Laure JOSSELIN, journaliste indépendante qui collabore avec Radio Canada, Radio France et la Radio Suisse. Elle m’a déjà accueilli il y a deux ans avec son mari et leur fils de 13 ans. Ils habitent dans le quartier que l’on appelle « Le Petit Maghreb ». Ce quartier porte ce nom, car de nombreux habitants sont originaires du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie. Beaucoup sont arrivées dans les années 1990 pour travailler dans des commerces. La langue française est évidemment un atout ici.

Les températures sont aussi très agréables pour un mois de novembre, si bien que j’en ai profité pour faire du vélo sous le soleil d’automne. Il y a deux ans, j’étais tombée sur la première tempête de neige de la saison ! Je suis allée au marché Jean Talon, pour acheter mon beurre de cacahuète préféré et manger une tarte aux noix de pécan et sirop d’érable.

Dès ce lundi, je commence les reportages que vous m’avez commandé. Première étape : le zoo Écomuseum pour une « entrevue » (interview au Québec) sur le harfang de neige. Hâte d’en découvrir plus avec vous !

Votre envoyée spéciale, Marine LEDUC

Novembre 2021

Sources photographiques

Préparation avant le départ : guides de voyages, bonnet chaud, adaptateur pour les prises, micro et enregistreur pour réaliser de super interviews © Globe Reporters
Préparation avant le départ : guides de voyages, bonnet chaud, adaptateur pour les prises, micro et enregistreur pour réaliser de super interviews © Globe Reporters
À l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l’avion Air Canada que je vais prendre attend sur le tarmac © Globe Reporters
À l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l’avion Air Canada que je vais prendre attend sur le tarmac © Globe Reporters
Sur l’écran devant le siège, on peut regarder des films, mais aussi voir le trajet de l’avion © Globe Reporters
Sur l’écran devant le siège, on peut regarder des films, mais aussi voir le trajet de l’avion © Globe Reporters
Dans l’avion, il faut bien s’occuper pendant les sept heures de vol © Globe Reporters
Dans l’avion, il faut bien s’occuper pendant les sept heures de vol © Globe Reporters
Paysage urbain à la sortie du bus 747, entre l’aéroport et le métro Lionel-Groulx © Globe Reporters
Paysage urbain à la sortie du bus 747, entre l’aéroport et le métro Lionel-Groulx © Globe Reporters
Plan du métro de Montréal © Globe Reporters
Plan du métro de Montréal © Globe Reporters
Préparation avant le départ : guides de voyages, bonnet chaud, adaptateur pour les prises, micro et enregistreur pour réaliser de super interviews © Globe Reporters
À l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, l’avion Air Canada que je vais prendre attend sur le tarmac © Globe Reporters
Sur l’écran devant le siège, on peut regarder des films, mais aussi voir le trajet de l’avion © Globe Reporters
Dans l’avion, il faut bien s’occuper pendant les sept heures de vol © Globe Reporters
Paysage urbain à la sortie du bus 747, entre l’aéroport et le métro Lionel-Groulx © Globe Reporters
Plan du métro de Montréal © Globe Reporters