Monique, gynécologue à Douala

Publié le 7 mars 2024

Les élèves de la classe 202-G1 du Lycée Saint-Exupéry à Créteil souhaitent interviewer une gynécologue. Monique ONOMO, gynécologue-obstétricienne, répond à leurs questions.

Droits humains et solidarité

Les globe-reporters et globe-reportrices du Lycée Saint-Exupéry à Créteil demandent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, de rencontrer une gynécologue. De prime abord, c’est facile à trouver dans une grande ville comme Douala. Sauf que la demande des globe-reporters est bien spécifique : celle-ci doit pratiquer au Cameroun, mais avoir fait une partie de ses études en France.

Raphaël entend parler d’une gynécologue qui répond à ce profil et lui envoie de suite un message. Une semaine passe, puis un mois entier, il est sans nouvelles.

Il sollicite alors toutes les personnes qu’il a pu rencontrer depuis qu’il est au Cameroun. Le premier contact que Raphaël obtient est de nationalité biélorusse, zut. Le deuxième est prometteur, mais quoique de nationalité camerounaise, elle a fait ses études en Belgique, re-zut !

Le temps presse, la date de son retour en France se rapproche à grands pas quand un jour, un numéro inconnu appelle sur son téléphone camerounais : « bonjour, je suis le docteur ONOMO, vous avez cherché à me joindre ? ». Raphaël s’empresse de lui demander si elle de nationalité camerounaise et a fait une partie de ses études en France. Oui, lui répond-elle !

Monique ONOMO, gynécologue-obstétricienne, dans son cabinet du quartier de Bonapriso à Douala © Globe Reporters

Rendez-vous est pris en fin de semaine à son cabinet dans le quartier « chic » de Douala.

Un entretien réalisé le 8 février 2024

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Pourquoi avez-vous souhaité devenir gynécologue ?

  • Est-ce qu’il existe beaucoup de femmes gynécologues au Cameroun ?

  • Est-ce plus compliqué pour un genre (homme/femme) que pour un autre d’accéder aux postes de gynécologues ?

  • Est-ce que les études de médecine sont facilement accessibles aux femmes au Cameroun ?

  • La stérilité et l’infertilité sont-elles une problématique dans la population camerounaise ?

  • Quel regard la société camerounaise porte-t-elle sur les femmes atteintes de stérilité et/ou d’infertilité ?

  • Comment la loi sur la PMA est-elle accueillie chez les couples ?

  • Rencontrez-vous beaucoup de femmes/jeunes filles victimes de violences sexuelles ?

  • Est-ce que la France collabore avec le Cameroun pour la médecine et les moyens reproductifs ?

  • La continuité des études en France est-elle facilitée dans les universités camerounaises ?

  • Que pensez-vous du fait de faire des études dans un des pays qui a colonisé le Cameroun ?

  • Question bonus : J’ai rencontré une femme qui vit dans un quartier pauvre de Douala. Est-ce que l’accès à la gynécologie est offert à l’ensemble des femmes camerounaises ou est-ce une « médecine de luxe » ?

  • Question bonus : Est-ce qu’une femme des quartiers pauvres qui gagne moins de 100 euros par mois peut consulter un/e gynécologue ?

  • Question bonus : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

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