Mehmet Emin Birpinar, chef de la délégation turque

Publié le 13 décembre 2015

Très sollicité, le chef de la délégation turque à la COP 21, Prof. Dr. Mehmet Emin Birpinar, a accepté de répondre aux questions des globe-reporters du lycée Saint Benoit d’Istanbul.

Portraits

Dr. Mehmet Emin Birpinar était le seul à pouvoir nous parler. Le seul, selon les négociateurs et observateurs turcs présents à la COP 21, à être habilité à répondre à des questions de journaliste. Problème : Mehmet Emin Birpinar n’était jamais là, toujours en discussion, en déplacement, en réunion. Et surtout, très stressé par des nuits courtes, notamment dans la dernière ligne droite des négociations.

Grâce à la vigilance et la ténacité des envoyées spéciales, il a pris le temps de répondre aux globe-reporters. Comme il était très pressé, nous avons résumé vos questions pour n’en poser que quelques unes. Il s’exprime en turc. Comme nous ne comprenons pas l’interview, nous comptons sur vous pour la traduire !

Prof. Dr. Mehmet Emin Birpinar devant la délégation turc, à la COP 21, à la veille de la remise du rapport. « Nous entrons dans une phase décisive. »

La Turquie renforce les incitations en faveur des énergies renouvelables
La Turquie renforce les incitations couvrant les investissements relatifs aux énergies renouvelables, d’autant plus que le pays se repose davantage sur des ressources locales pour produire de l’électricité. Selon une récente modification législative, la fabrication d’équipements tels que les turbines, les générateurs et les pales d’éoliennes sera considérée comme faisant partie des « investissements prioritaires » et pourra bénéficier d’exonérations de TVA et de droits de douane, de réductions d’impôts, du soutien d’intérêt, d’allocations de terres et d’un soutien premium pour la sécurité sociale. Le système d’incitations multicouches mis au point par la Turquie soutient les investissements par type, par taille et par région. Ce système divise la Turquie en six régions, et les projets d’investissement réalisés dans les régions au numéro plus élevé bénéficient le plus des mesures incitatives. Les projets liés à la fabrication des équipements qui seront utilisés dans l’exploitation de sources d’énergies renouvelables sont ceux de région 5. Le montant total des investissements nécessaires pour atteindre un potentiel hydroélectrique de 440 TWh en 2023 est estimé à 130 milliards de dollars US. Près d’un tiers de la puissance installée du pays sera produite à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici là.
Source : ISPAT (Agence gouvernementale Invest in Turkey) Une information trouvée dans la lettre mensuelle de la Chambre de commerce française en Turquie.

Sources sonores

  • Quelles sont les infrastructures existantes en Turquie pour traiter les eaux usées ?

  • Quelle est la position de la Turquie à la COP 21 ?

  • Un expert interviewé par les globe-reporters nous a dit que la Turquie avait un rôle à jouer pour éviter les guerres de l’eau dans la région. Qu’en pensez-vous ?

  • Avez-vous un conseil à donner aux globe-reporters ?