Mardi Gras, un moteur pour le commerce de La Nouvelle-Orléans

Publié le 3 février 2024

Sélène, Lola et Lediona, en seconde Métiers de la Relation Client au Lycée Simone SIGNORET de Vaux-le-Pénil (77), s’interrogent sur l’impact du Mardi Gras sur l’économie de La Nouvelle-Orléans. Leur envoyée spéciale en Louisiane, Marine LEDUC, tend le micro à Michael FERRAND, un francophone qui tient un magasin de vélos à La Nouvelle-Orléans.

Economie, histoire et politique

A La Nouvelle-Orléans, pendant la période de Mardi Gras, les bals et parades s’enchaînent chaque week-end. De nombreux touristes viennent aussi visiter la ville pendant cette période. Il s’agit donc d’un moment important pour son économie. Notre envoyée spéciale en Louisiane cherche un contact francophone, vendeur ou restaurateur, qui pourrait répondre aux questions des élèves du lycée Simone SIGNORET de Vaulx-le-Pénil sur l’impact économique du Mardi Gras. Pour l’aider, une personne de l’Alliance Française lui envoie une liste établie par le CODOFIL, le Conseil pour le Développement du Français en Louisiane, afin de trouver des commerçants et initiatives francophones. Elle trouve le nom du magasin de vélo Bicycle Michael’s, sur la Frenchmen street, fondé en 1983. Cette boutique est aussi conseillée par le guide du Routard.

Alors qu’elle a un peu de temps devant elle, Marine décide d’aller en bus sur Frenchmen street, qui est dans le quartier du Faubourg Marigny, juste à côté du Vieux Carré. Frenchmen street est une rue réputée pour ses vieux cafés-concerts et bars, où ont lieu de nombreux concerts de musique jazz, rock, blues et funk. La rue est donc très touristique et très animée, la nuit. Arrivée à la boutique de Michael FERRAND, qui ressemble à une caverne d’Ali Baba pour les passionnés de vélo, elle est accueillie par ses collègues et deux chiens, mascottes du magasin. Elle demande à Michael s’il est d’accord pour réaliser cette interview et il répond positivement, même s’il précise que la boutique ferme pendant Mardi Gras.

Pour Marine, c’est intéressant, car cela permet de changer de point de vue sur le sujet et d’apporter des nuances, ce qui fait partie du travail journalistique. Il est en effet évident que Mardi Gras est très bénéfique pour l’économie de la ville, mais existe-t-il des commerçants qui n’en profitent pas ? C’est le cas de Michael et il explique pourquoi dans ses réponses. Il raconte aussi l’histoire de sa famille et celle de son nom, qui fait penser à une certaine ville en France...

L’interview a lieu dans la cour derrière la boutique, qui sert aussi de local pour les poubelles, car Michael n’a pas de place dans le magasin et cela risque de gêner les clients. Les interviews ont parfois lieu dans des endroits incongrus et cela apporte aussi quelque chose en plus au reportage. D’ailleurs, dans l’interview de Michael, il est possible d’entendre un concert de jazz en fond sonore dans un café de la rue. Tant que le son est audible et bon, cela montre l’atmosphère ambiante !

Après l’interview, Michael raconte à notre envoyée spéciale des histoires surprenantes de Français qui sont passés par son magasin. L’un d’entre eux faisait un voyage à vélo de Toronto, au Canada, jusqu’à la Terre de Feu en Argentine. Il était aussi en correspondance avec une classe en France. Sauf qu’il a eu un accident à La Nouvelle-Orléans et a été obligé d’être rapatrié en France. Mais six semaines plus tard, malgré une hernie, il est retourné en Louisiane, a récupéré son vélo chez Michael et est reparti terminer son périple. Un autre Français connu pour ses voyages d’aventures, Didier BOVARD, a traversé l’Atlantique avec un bateau à pédales qu’il a fabriqué lui-même et est arrivé à La Nouvelle-Orléans. Il a laissé son bateau chez Michael et est ensuite allé en vélo sur la tombe d’Elvis PRESLEY à Memphis. Puis, comme il voulait emmener son bateau près de la tombe, c’est Michael qui s’est en chargé et qui l’a ramené avec une remorque. Quand un journaliste fait une interview, il ne s’attend pas toujours aux récits rocambolesques qu’on peut lui raconter !

Un entretien réalisé en janvier 2024

Sources photographiques

L’intérieur d’un bus à La Nouvelle-Orléans © Globe Reporters
L’intérieur d’un bus à La Nouvelle-Orléans © Globe Reporters
Une maison créole dans le Faubourg Marigny © Globe Reporters
Une maison créole dans le Faubourg Marigny © Globe Reporters
Des décorations de Mardi Gras sur les maisons du Faubourg Marigny © Globe Reporters
Des décorations de Mardi Gras sur les maisons du Faubourg Marigny © Globe Reporters
La Frenchmen street, une rue pleine de cafés-concerts © Globe Reporters
La Frenchmen street, une rue pleine de cafés-concerts © Globe Reporters
Un café-concert devant la boutique de Michael © Globe Reporters
Un café-concert devant la boutique de Michael © Globe Reporters
L’entrée du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
L’entrée du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
L’enseigne du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
L’enseigne du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
Portrait de Michael dans son magasin © Globe Reporters
Portrait de Michael dans son magasin © Globe Reporters
Le magasin de Michael est une vraie caverne d’Ali Baba © Globe Reporters
Le magasin de Michael est une vraie caverne d’Ali Baba © Globe Reporters
La cour et local poubelles où a lieu l’interview © Globe Reporters
La cour et local poubelles où a lieu l’interview © Globe Reporters
Les deux mascottes du magasin © Globe Reporters
Les deux mascottes du magasin © Globe Reporters
Michael et son chien dans le magasin de vélo © Globe Reporters
Michael et son chien dans le magasin de vélo © Globe Reporters
L’entrée du magasin de Michael © Globe Reporters
L’entrée du magasin de Michael © Globe Reporters
L’intérieur d’un bus à La Nouvelle-Orléans © Globe Reporters
Une maison créole dans le Faubourg Marigny © Globe Reporters
Des décorations de Mardi Gras sur les maisons du Faubourg Marigny © Globe Reporters
La Frenchmen street, une rue pleine de cafés-concerts © Globe Reporters
Un café-concert devant la boutique de Michael © Globe Reporters
L’entrée du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
L’enseigne du magasin de vélo de Michael © Globe Reporters
Portrait de Michael dans son magasin © Globe Reporters
Le magasin de Michael est une vraie caverne d’Ali Baba © Globe Reporters
La cour et local poubelles où a lieu l’interview © Globe Reporters
Les deux mascottes du magasin © Globe Reporters
Michael et son chien dans le magasin de vélo © Globe Reporters
L’entrée du magasin de Michael © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et expliquer l’origine de votre nom francophone ?

  • Les habitants de la Nouvelle Orléans s’arrêtent-ils de travailler pendant le carnaval ?

  • Et vous qui êtes habitant et commerçant, comment vous organisez-vous pendant cette période d’activité intense ?

  • Participez-vous avec les habitants à la préparation du carnaval ?

  • Le carnaval amène-t-il beaucoup de touristes ?

  • Le carnaval contribue-t-il à l’augmentation du chiffre d’affaires des commerçants locaux ?

  • Pourquoi le carnaval dure-t-il plus longtemps qu’en France ?

  • Les populations souffrent-elles de la durée de l’événement ou cela contribue-t-il à une bonne ambiance et à la vie locale ?

  • Est-ce que l’organisation du carnaval prend en compte l’impact environnemental de l’événement ? Comment ?

  • Avez-vous un message pour les Globe Reporters ?

Téléchargements

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