Maintenir une activité agricole sur un sol contaminé, un enjeu économique pour le territoire

Publié le 28 avril 2019

Marion LEGUIEL travaille à la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAFF) dans les Hauts-de-France, l’implantation régionale du ministère de l’agriculture en région. Elle est chargée de mission sur le développement de tous les projets en lien avec la bioéconomie, c’est-à-dire l’utilisation des ressources agricoles pour le non-alimentaire. Elle répond aux questions des globe-reporters de Leforest sur le miscanthus.

Innovations pour demain et après-demain

Les reporters de Leforest sont précis dans leurs demandes d’interview. Ils souhaitent enquêter sur le miscanthus, une culture mis en place sur les anciennes zones polluées par Metaleurop. Ils indiquent à Sidonie HADOUX les coordonnées du Directeur régional adjoint de la Direction Régional de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) dans les Hauts-de-France, Thierry DUPEUBLE. Sidonie lui écrit par mail en expliquant le projet. Ce dernier lui répond en l’orientant vers Marion LEGUIEL, chargée de mission bioéconomie, en poste sur le site d’Amiens. 

Située à deux heures de route, Sidonie priviligie donc une interview téléphonique. Marion LEGUIEL accepte et répond aux questions des collégiens.

Interview réalisée en avril 2019

Sources photographiques

Marion LEGUIEL, chargée de mission sur le développement de tous les projets en lien avec la bioéconomie.
Marion LEGUIEL, chargée de mission sur le développement de tous les projets en lien avec la bioéconomie.
Un champs de miscanthus.
Un champs de miscanthus.
Des boutures de miscanthus.
Des boutures de miscanthus.
Cultures hors-sols dans un jardin.
Cultures hors-sols dans un jardin.
Marion LEGUIEL, chargée de mission sur le développement de tous les projets en lien avec la bioéconomie.
Un champs de miscanthus.
Des boutures de miscanthus.
Cultures hors-sols dans un jardin.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • L’agriculture est-elle interdite autour de la zone de Metaleurop ?

  • On dit que le myscanthus présente un intérêt écologique car il favorise la dépollution des sols. Comment est-ce que ça marche ?

  • A partir de quand les sols pollués redeviendront cultivables normalement ?

  • La culture du myscanthus est-elle rentable ?

  • Est-ce que les agriculteurs reçoivent des aides financières pour cultiver le myscanthus ?

  • D’où vient cette plante ?

  • Quel travail représente la culture du myscanthus pour un agriculteur ?

  • La plante a-t-elle besoin de pesticides ?

  • Quels sont les avis des agriculteurs qui ont planté du myscanthus ?

  • Si on tend vers une monoculture du myscanthus, peut-il y avoir des conséquences négatives ?

  • Y a-t-il des saisons pour implanter le myscanthus ?

  • A quoi sert le myscanthus ? Peut-on l’utiliser comme matériau de construction ? Quels sont les débouchés ?

  • On parle de brûler du myscanthus dans la chaudière de la piscine de Leforest. N’y a-t-il pas des risques de rejeter dans l’atmosphère des métaux lourds que la plante aura pompé des sols pollués ?

Téléchargements

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