Les terrils, terrains de jeux des animaux ?

Publié le 23 janvier 2022

Justine, Madalina, Tatiana, Rihanna, Léna, Ryan et Angélina, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay, souhaitent recueillir la parole de Bruno DEROLEZ, chargé d’études faune et flore au sein du CPIE Chaîne des Terrils. Pour parler de son métier et pour en savoir plus sur la vie animale présente sur les terrils, vestiges du passé miner et collines typiques des Hauts-de-France. Nos envoyés spéciaux, le journaliste Kozi PASTAKIA accompagné de Suzy ROLLAND, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, vont à la rencontre de ce passionné dont les bureaux se trouvent à quelques pas des terrils les plus hauts d’Europe, ceux de Loos-en-Gohelle.

La biodiversité dans tous ses états

Oiseaux, mammifères, insectes ou encore reptiles. Quelles sont les espèces présentes sur les terrils ? Comment la vie animale y est-elle apparue ? Et comment les animaux cohabitent-ils sur ces monts avec la végétation et les humains ? Justine, Madalina, Tatiana, Rihanna, Léna, Ryan et Angélina se posent toutes ces questions et cherchent à trouver un interlocuteur qui pourrait leur répondre. Leurs recherches les mènent à Bruno DEROLEZ, chargé d’études faune et flore au sein du CPIE Chaîne des Terrils. Son travail consiste à « faire des inventaires naturalistes sur les terrils », c’est-à-dire qu’il observe et récence toutes les espèces animales et végétales qu’on y trouve. L’un de ses terrains de jeux préférés ? Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle situés à quelques pas de l’endroit où il travaille.

Lorsque Kozi PASTAKIA, notre envoyé spécial, le contacte, Bruno DEROLEZ accepte tout de suite et est très enthousiaste à l’idée de répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices. Il décrit le terril comme un patrimoine naturel, « un bijou » d’un point de vue biodiversité, où l’on trouve plein de choses originales. Il explique que chaque année, il y trouve des espèces nouvelles et des tas de surprises.

Le rendez-vous est fixé un mardi après-midi, dans les locaux du CPIE Chaîne des Terrils situés à Loos-en-Gohelle. C’est là que travaille Bruno DEROLEZ. La Chaîne des Terrils, c’est une association dont le but est de valoriser les terrils et les faire connaître. Les locaux de l’association témoignent du passé minier de la ville puisqu’ils sont implantés sur le site 11/19, un ancien carré de fosse qui accueille désormais plein de structures. À quelques pas du bâtiment, on peut apercevoir un immense chevalement mais ce qui retient l’attention, ce sont surtout les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, les plus hauts d’Europe (186 mètres). Kozi, accompagné de Suzy ROLLAND, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, pousse la porte de la Chaîne des Terrils pour y retrouver Bruno. Contexte sanitaire oblige, l’interview se déroule avec masque sur le visage.

Une fois l’entretien terminé, Bruno DEROLEZ propose à Suzy et Kozi de monter sur le sommet de l’un des terrils de Loos-en-Gohelle. Ils acceptent sans hésiter. Ils ont de la chance, ce jour-là, il fait beau. C’est parti pour 20 minutes de marche. Plus ils avancent vers le sommet et plus Suzy et Kozi se disent qu’ils n’ont pas mis les bonnes chaussures ! Il y a quelques glissades au passage mais, on vous rassure, aucune chute. Sur leur chemin, ils tentent de voir s’ils peuvent observer des crapauds calamites dans les zones humides du terril. Sans succès. « Il fait encore trop froid », analyse Bruno DEROLEZ. En revanche, ils croisent des joggeurs et des promeneurs. Ils arrivent au sommet, le ciel est dégagé et la vue magnifique. D’ici, on peut voir les terrils des villes avoisinantes et pour les amoureux de football, le stade Bollaert du RC Lens. Mais là, on s’égare… Après avoir redescendu le terril, Bruno DEROLEZ et les envoyés spéciaux regagnent les bureaux de la Chaîne des Terrils. Bruno DEROLEZ leur offre des belles affiches, dont une à remettre aux globe-reporters. Voilà de quoi enrichir leurs connaissances sur la faune des terrils ! 

Un entretien réalisé en janvier 2022.

Sources photographiques

Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. Ce sont les plus hauts terrils d’Europe, ils culminent à 186 mètres © Globe Reporters
Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. Ce sont les plus hauts terrils d’Europe, ils culminent à 186 mètres © Globe Reporters
Hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Maquette dans le hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Maquette dans le hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ, chargé d’études faune/flore au sein du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ, chargé d’études faune/flore au sein du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Interview en cours © Globe Reporters
Interview en cours © Globe Reporters
Chevalement visible sur le site 11/19, non loin des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Chevalement visible sur le site 11/19, non loin des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Extérieur du bâtiment du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Extérieur du bâtiment du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
En route pour l’ascension des terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters
En route pour l’ascension des terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ tente de trouver des crapauds calamites dans une des zones humides du terril © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ tente de trouver des crapauds calamites dans une des zones humides du terril © Globe Reporters
Suzy ROLLAND et Bruno DEROLEZ observant l’horizon depuis le sommet du terril de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters
Suzy ROLLAND et Bruno DEROLEZ observant l’horizon depuis le sommet du terril de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters
Les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. Ce sont les plus hauts terrils d’Europe, ils culminent à 186 mètres © Globe Reporters
Hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Maquette dans le hall d’accueil des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ, chargé d’études faune/flore au sein du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Interview en cours © Globe Reporters
Chevalement visible sur le site 11/19, non loin des locaux du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
Extérieur du bâtiment du CPIE Chaîne des Terrils © Globe Reporters
En route pour l’ascension des terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters
Bruno DEROLEZ tente de trouver des crapauds calamites dans une des zones humides du terril © Globe Reporters
Suzy ROLLAND et Bruno DEROLEZ observant l’horizon depuis le sommet du terril de Loos-en-Gohelle © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • C’est quoi la Chaîne des Terrils ?

  • Est-ce qu’il y a de la vie animale sur les terrils ? Si oui, quelles sont les espèces qu’on y trouve ?

  • Comment ces espèces se sont retrouvées sur les terrils ?

  • Comment l’Homme a-t-il favorisé la présence d’animaux sur les terrils ?

  • Quelles sont les ressources disponibles sur les terrils qui permettent aux animaux de se développer ?

  • Comment les terrils, avec leurs caractéristiques (forme, pente, axe par rapport au soleil, etc) ont favorisé la présence de ces animaux ?

  • Trouve-t-on des animaux à « l’intérieur » des terrils ?

  • Est-ce qu’on trouve différents types d’animaux en fonction de l’habitat ? Est-ce qu’il y a des différences entre les zones humides et les zones boisées ?

  • Sur les terrils, certains animaux sont-ils menacés par la présence de l’Homme ?

  • Est-ce que c’est vrai que des parties de chasse sont organisées sur certains terrils ? Ces parties de chasse peuvent-elles bousculer l’écosystème présent sur les terrils ?

  • Les animaux représentent-ils une menace pour la végétation, pour l’Homme ou pour la stabilité des terrils ?

  • Est-ce qu’il y a beaucoup d’organismes qui sont charger de recenser et d’observer la vie animale sur les terrils ?

  • Question bonus : Il y a des insectes sur les terrils, comment ça se fait ?

  • Question bonus : Est-ce qu’il y a des oiseaux ou des lézards qui sont typiques des terrils ?

  • Question bonus : Quand on pense aux crapauds, on les imagine dans l’eau. C’est assez bizarre de les retrouver sur des terrils, secs et arides, non ?

  • Question bonus : est-ce que vous avez un petit mot pour les globe-reporters ?

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