Les terrils sont-ils des colosses fragiles ?

Publié le 21 février 2022

Manon, Clara et Clémence, globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais), souhaitent interroger Eden 62. Pour en savoir plus sur les missions de cet établissement public mais aussi pour comprendre comment sont gérés les terrils dans les Hauts-de-France. Notre envoyé spécial, le journaliste Kozi PASTAKIA, accompagné de Manon LE DANTEC, étudiante à l’Académie de l’ESJ Lille, est allé à la rencontre de Bruno COSSEMENT, chargé de mission au sein d’Eden 62. Le rendez-vous est donné au bois de Maroeuil, situé à proximité d’Arras.

La biodiversité dans tous ses états

C’est quoi un terril ? Est-ce que c’est dangereux de se balader sur ces immenses collines noires ? Quels sont les principaux facteurs qui abîment les terrils ? Voici quelques-unes des questions que se posent Manon, Clara et Clémence, nos trois globe-reporters du collège LANGEVIN-WALLON de Grenay (Pas-de-Calais). Pour obtenir des réponses, elles font des recherches sur Internet et trouvent un interlocuteur qui pourrait leur donner des éléments de réponse : il s’agit d’Eden 62, un syndicat mixte. Cet établissement public est missionné par le Pas-de-Calais pour entretenir, aménager les espaces naturels sensibles et accueillir les publics sur ces sites. Nos globe-reporters demandent donc à leur envoyé spécial, le journaliste Kozi PASTAKIA, ainsi que Suzy ROLLAND et Manon LE DANTEC, deux étudiantes de l’Académie de l’ESJ Lille, d’aller à la rencontre d’Eden 62. 

Après quelques recherches plus approfondies sur le site d’Eden 62 et après plusieurs coups de fil, Kozi PASTAKIA entre en contact avec Bruno COSSEMENT. Ce dernier est chargé de mission pour Eden 62 et avant cela il a travaillé pendant huit ans sur les terrils. Il accepte, sans hésiter, la requête des globe-reporters.

Le rendez-vous est fixé un mardi après-midi, dans le bois de Maroeuil. C’est un espace forestier situé au nord d’Arras dont la gestion est assurée par Eden 62. Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC prennent la route depuis Lille à bord d’une voiture. Après 50 minutes, ils arrivent à l’entrée du bois. Ils s’enfoncent un peu plus loin après avoir passé un portail. Ce jour-là, le bois est emmitouflé dans une épaisse couche de brouillard lui procurant une atmosphère presque féérique. Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC retrouvent Bruno COSSEMENT devant un immense bâtiment. « C’était la maison du garde forestier de l’époque, explique Bruno COSSEMENT. C’est devenu un espace d’accueil pour des groupes, écoliers et collégiens, qui veulent faire des animations nature ».

Suite à l’interview, Bruno COSSEMENT propose aux deux envoyés spéciaux de faire une petite balade au sein du bois de Maroeuil qui s’étend sur une cinquantaine d’hectares. Une ferme pédagogique a été mise en place. Les visiteurs peuvent y croiser des espèces animales locales comme l’oie des Flandres ou la poule de Bourgbourg. On vous laisse découvrir les photos et les pastilles audio de la rencontre avec Bruno COSSEMENT ci-dessous. 

Un entretien réalisé par Kozi PASTAKIA et Manon LE DANTEC en janvier 2022.

Sources photographiques

Bruno COSSEMENT, chargé de mission à Eden 62, devant un bâtiment du bois de Maroeuil © Globe Reporters
Bruno COSSEMENT, chargé de mission à Eden 62, devant un bâtiment du bois de Maroeuil © Globe Reporters
Interview et reportage réalisés par temps de brouillard, au bois de Maroeuil© Globe Reporters
Interview et reportage réalisés par temps de brouillard, au bois de Maroeuil© Globe Reporters
Interview en cours pour Globe Reporters Environnement. © Globe Reporters
Interview en cours pour Globe Reporters Environnement. © Globe Reporters
Dans la basse-cour, on trouve des espèces de volaille originaires des Hauts-de-France comme l’oie des Flandres. © Globe Reporters
Dans la basse-cour, on trouve des espèces de volaille originaires des Hauts-de-France comme l’oie des Flandres. © Globe Reporters
Le bois de Maroeuil, c’est une cinquantaine d’hectares d’espace naturel. © Globe Reporters
Le bois de Maroeuil, c’est une cinquantaine d’hectares d’espace naturel. © Globe Reporters
Bruno COSSEMENT et Manon LE DANTEC se baladant dans le bois de Maroeuil© Globe Reporters
Bruno COSSEMENT et Manon LE DANTEC se baladant dans le bois de Maroeuil© Globe Reporters
Bruno COSSEMENT, chargé de mission à Eden 62, devant un bâtiment du bois de Maroeuil © Globe Reporters
Interview et reportage réalisés par temps de brouillard, au bois de Maroeuil© Globe Reporters
Interview en cours pour Globe Reporters Environnement. © Globe Reporters
Dans la basse-cour, on trouve des espèces de volaille originaires des Hauts-de-France comme l’oie des Flandres. © Globe Reporters
Le bois de Maroeuil, c’est une cinquantaine d’hectares d’espace naturel. © Globe Reporters
Bruno COSSEMENT et Manon LE DANTEC se baladant dans le bois de Maroeuil© Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • C’est quoi Eden 62 ?

  • Et vous, quel rôle jouez-vous au sein d’Eden 62 ?

  • Qu’est-ce qu’un terril ? De quoi est-il constitué ?

  • Les terrils sont-ils aussi solides qu’ils en ont l’air ? Pourquoi ne s’écroulent-ils pas ?

  • Est-ce qu’on peut se promener sans restriction sur les terrils ? Ou est-ce qu’il y a des règles à suivre ?

  • À quoi doivent faire attention les promeneurs quand ils se baladent sur un terril ?

  • Des activités sont-elles organisées sur les terrils (visites, événements sportifs, culture, plantation, parties de chasse) ?

  • Comment fait-on pour aménager un terril sans dénaturer le paysage ?

  • Est-ce que l’Homme, à travers ses activités, met en danger la biodiversité des terrils ?

  • Est-ce qu’il y a des personnes ou des structures qui sont chargées de veiller au bon entretien des terrils ?

  • Comment fait-on pour s’assurer qu’un terril n’est pas abimé ou fragilisé ?

  • Est-ce que les terrils représentent un quelconque danger écologique ?

  • Peuvent-ils participer à la transition écologique ?

  • Question bonus : Comment s’est décidée la répartition entre les acteurs pour la gestion des terrils ?

  • Question bonus : Est-ce que vous avez un petit mot pour les globe-reporters ?

  • Question bonus : où-nous trouvons-nous aujourd’hui ?

Téléchargements

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