Les secrets de la stimulation profonde du cerveau

Publié le 5 avril 2021

Très au fait des avancées dans le domaine des neurosciences, des globes-reportrices du lycée saint-Benoît à Istanbul veulent en savoir plus sur la façon dont la stimulation profonde du cerveau traite la maladie de Parkinson. Réponses avec le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ, chercheur pionnier en la matière.

Sciences, cultures et patrimoine

Alors que le monde entier vit au rythme du coronavirus, Defne, Elif, Lara, Ayça, Duru et Maya se passionnent, elles, pour les neurosciences et en particulier pour une découverte relativement récente qui est une petite révolution dans le traitement de la maladie de Parkinson : la stimulation profonde du cerveau. 

Un nom mystérieux pour une méthode effrayante au premier abord : la pose de deux électrodes à un endroit très précis du cerveau afin, non pas de guérir la maladie mais d’en faire disparaître les symptômes. Le Professeur Abdelhamid BENAZZOUZ est un pionnier en la matière. Notre envoyée spéciale Valérie ROHART est allée à 550 km de Paris, à l’université de Bordeaux dans le sud-ouest de la France pour rencontrer le professeur Benazzouz. Le domaine universitaire se situe très précisément à Pessac dans la très proche banlieue sud de Bordeaux. 

C’est presque une ville dans la ville tant le domaine est étendu. Trouver le bâtiment qui abrite le centre de recherche est un challenge. Le hasard a voulu que dans l’immensité du domaine, notre envoyée spéciale se renseigne sans le savoir auprès d’un collaborateur du professeur BENAZZOUZ qui lui a donc facilement indiqué le chemin. 

Le bâtiment est flambant neuf, austère de l’extérieur mais magnifique à l’intérieur : un immense patio très lumineux permet d’atteindre les différents étages et de voir l’activité à l’intérieur des différentes salles de recherche. Le professeur BENAZZOUZ est très heureux et fier de voir que des élèves si jeunes et au-delà des frontières françaises s’intéressent à ses travaux. Il explique de manière très didactique les enjeux de la stimulation profonde du cerveau. 

Sources photographiques

Le bâtiment qui abrite l’Institut des maladies neurodégénératives est aussi austère à l’extérieur qu’il est lumineux et accueillant à l’intérieur © Globe Reporters

Le bâtiment qui abrite l’Institut des maladies neurodégénératives est aussi austère à l’extérieur qu’il est lumineux et accueillant à l’intérieur © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ dans le patio central du bâtiment © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ dans le patio central du bâtiment © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ au cœur de l’immeuble qui abrite les laboratoires de recherche de l’Institut des Maladies Neurodégénératives © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ au cœur de l’immeuble qui abrite les laboratoires de recherche de l’Institut des Maladies Neurodégénératives © Globe Reporters

Les premières expérimentations sont menées sur le rat et la souris. Lorsque les expériences sont suffisamment probantes pour être appliquées à l’être humain, elles sont au préalable testées sur les singes © Globe Reporters

Les premières expérimentations sont menées sur le rat et la souris. Lorsque les expériences sont suffisamment probantes pour être appliquées à l’être humain, elles sont au préalable testées sur les singes © Globe Reporters

L’épidémie de Covid oblige les laboratoires à redoubler de vigilance pour empêcher la contamination © Globe Reporters

L’épidémie de Covid oblige les laboratoires à redoubler de vigilance pour empêcher la contamination © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau est spectaculaire pour les malades atteints de la maladie de Parkinson sauf dans certains cas où le remède est pire que le mal. Mais ces cas sont maintenant clairement identifiés © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau est spectaculaire pour les malades atteints de la maladie de Parkinson sauf dans certains cas où le remède est pire que le mal. Mais ces cas sont maintenant clairement identifiés © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau a l’énorme avantage d’être parfaitement réversible : il suffit d’arrêter la stimulation électrique mais les symptômes de la maladie reviennent aussitôt © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau a l’énorme avantage d’être parfaitement réversible : il suffit d’arrêter la stimulation électrique mais les symptômes de la maladie reviennent aussitôt © Globe Reporters

Le champ de la stimulation profonde s’est élargi à bien d’autres maladies © Globe Reporters

Le champ de la stimulation profonde s’est élargi à bien d’autres maladies © Globe Reporters

Le bâtiment qui abrite l’Institut des maladies neurodégénératives est aussi austère à l’extérieur qu’il est lumineux et accueillant à l’intérieur © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ dans le patio central du bâtiment © Globe Reporters

Le professeur Abdelhamid BENAZZOUZ au cœur de l’immeuble qui abrite les laboratoires de recherche de l’Institut des Maladies Neurodégénératives © Globe Reporters

Les premières expérimentations sont menées sur le rat et la souris. Lorsque les expériences sont suffisamment probantes pour être appliquées à l’être humain, elles sont au préalable testées sur les singes © Globe Reporters

L’épidémie de Covid oblige les laboratoires à redoubler de vigilance pour empêcher la contamination © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau est spectaculaire pour les malades atteints de la maladie de Parkinson sauf dans certains cas où le remède est pire que le mal. Mais ces cas sont maintenant clairement identifiés © Globe Reporters

La stimulation profonde du cerveau a l’énorme avantage d’être parfaitement réversible : il suffit d’arrêter la stimulation électrique mais les symptômes de la maladie reviennent aussitôt © Globe Reporters

Le champ de la stimulation profonde s’est élargi à bien d’autres maladies © Globe Reporters


Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quel est l’aspect le plus intéressant des neurosciences de votre point de vue . Pourquoi et comment vous êtes-vous intéressé aux neurosciences et à la neurochirurgie ?

  • Pouvez-vous nous parler de vos premières années, de votre formation en médecine et en physique ? Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de vous diriger dans cette voie ?

  • Si la stimulation ne guérit pas la maladie, comment faire pour continuer à traiter le patient ?

  • Pensez vous que la France est un des pays pionniers de la neuroscience, êtes-vous satisfait de la nouvelle génération en France qui se forme à ce sujet ?

  • Vous êtes un pionnier de la stimulation cérébrale profonde, qu’est-ce que c’est ? Est-ce qu’elle peut avoir une application dans notre vie quotidienne ?

  • Comment fonctionne la stimulation cérébrale profonde ?

  • Quelle était la motivation de l’équipe lors du développement de cette méthode ?

  • Vous avez trouvé des implants neuro-électroniques pour calmer les tremblements de Parkinson. D’après vous, l’éradication complète de ParkIson et d’autres maladies comme Huntington et la sclérose en plaques serait-elle possible grâce au développement de cette méthode ?

  • Sera-t-il un jour possible de prévenir ces maladies avant qu’elles ne commencent ?

  • Pourquoi les patients atteints de la maladie de Parkinson devraient-ils préférer ce traitement aux médicaments ? Quels sont les avantages ?

  • Cette chirurgie a-t-elle des effets secondaires cognitifs ou comportementaux étant donné qu’il faut couper le cerveau pour placer l’implant ?

  • Pensez vous qu’un jour nous pourrons contrôler les comportements des humains avec ces implants et simuler des émotions ? Si on pouvait, pensez-vous que ce serait éthique ?

Téléchargements

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