Les rêves des étudiantes guinéennes sont prisonniers de la tradition

Publié le 19 novembre 2018

Hadja Idrissa BAH, présidente du parlement des enfants de Guinée, répond aux questions des globe-reporters Louna, Zohra et Serpil du collège Anne Franck de Saint-Dizier.

Education et jeunesses

Lorsqu’un envoyé spécial doit rencontrer une personne publique dans un pays qu’il découvre, il demande généralement à un confrère ou à une consœur déjà bien installés. C’est donc Carol Valade, le correspondant de RFI en Guinée qui donne à Raphaël les coordonnées téléphoniques de Hadja Idrissa BAH, présidente du parlement des enfants de Guinée mais aussi activiste pour le droit des femmes qui lutte tout particulièrement contre les mariages précoces et forcés et aussi contre l’excision des femmes.

Toutes les rencontres que fait un reporter sont intéressantes. Mais certaines laissent un souvenir plus poignant. C’est le cas de cette interview. Notre envoyé spécial qui parcourt le monde depuis bientôt 25 ans avoue " avoir rarement vu une jeune femme aussi dynamique et déterminée dans son combat. "

De ce fait, nous invitons tous les globe-reporters à écouter ce témoignage et peut-être à faire un article ou un élément d’une de vos émissions de radio.


Hadja Idrissa BAH et son papa devant son épicerie

L’entretien se déroule dans l’échoppe de son papa, dans le quartier Taouïa de la commune de Ratoma à Conakry. La nuit est tombée et bercée par le ronronnement d’un générateur puisque le courant est coupé comme si souvent dans cette ville. L’interview se déroule donc dans la pénombre, à quelques heures de son départ pour le Canada.

Issue d’un milieu modeste comme on l’apprend à l’écoute de ce reportage, âgée de 19 ans, Hadja Idrissa BAH poursuit des études de sciences politiques quand elle ne parcourt pas la planète pour porter la voix des jeunes femmes guinéennes ou bien dans des actions sur le terrain pour interrompre un mariage précoce.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Est-ce que les filles et les garçons sont traités de la même manière à l’école ?

  • Est-ce que filles et garçons apprennent la même chose, à l’école ?

  • Est-ce que les filles peuvent faire les mêmes études que les garçons ?

  • L’école est-elle obligatoire, pour les filles et les garçons ?

  • À quel âge les filles quittent-elles l’école ?

  • Comment êtes-vous devenue Présidente du PEG ?

  • Que s’est-il passé après votre première élection au sein de votre commune pour arriver à la tête du PEG ?

  • Y a-t-il eu des changements ces dernières années sur le mode de vie des filles, en Guinée ? Est-ce que votre combat est payant ?