Les réfugiés syriens de Turquie face à la crise sanitaire

Publié le 4 mars 2021

Melek, Yalçin, Deniz, Asli et Ceren, globe-reporters du lycée Saint-Benoît à Istanbul se demandent quel a été l’impact de la crise du coronavirus sur les réfugiés syriens installés en Turquie. La chercheuse Maissam NIMER qui est aussi investie dans l’ONG, Small Projects Istanbul, répond à leurs questions.

Droits humains, solidarités et citoyenneté

Deux pistes principales s’offrent à l’envoyé spécial des globe-reporters, Nicolas CHEVIRON. Mazen RABIA est un intellectuel palestinien de Syrie qui a trouvé refuge à Istanbul. Professeur d’arabe à l’université, il s’implique dans une association (Ad-dar) qui donne des cours à de jeunes réfugiés. Il lui a été décrit par plusieurs intermédiaires comme la personne idéale à interroger, d’autant qu’il maîtrise le français. Mais on signale aussi qu’il est timide et plutôt méfiant à l’égard des journalistes. Nicolas lui écrit un courriel, en espérant le convaincre de répondre aux questions des globe-reporters. Il lui laisse des messages sur son téléphone. Sans résultat.

La seconde option, c’est Maissam NIMER, une chercheuse libanaise qui a travaillé sur l’accès à l’éducation des jeunes syriens. Le problème, c’est qu’elle n’est pas en Turquie au moment où se réalise ce reportage, mais à Beyrouth, au Liban. Donc, pour l’instant, c’est non. Nicolas s’adresse aussi à une association avec laquelle collabore Maissam, Small Projects Istanbul, active dans le domaine de l’éducation, en espérant y trouver une autre francophone disponible dans la métropole turque. Là encore, le résultat est négatif.

Une amie universitaire francophone, Didem DANIS, spécialisée dans l’étude des migrations et enseignante à l’Université de Galatasaray, se dit prête à répondre aux questions si les autres pistes finissent dans l’impasse. Finalement, Nicolas et Globe Reporters décident que Maissam sera la meilleure personne à interroger, même si cela doit passer par un entretien à distance, par Skype.

Un entretien réalisé le 8 février 2021.

Sources photographiques

Maissam NIMER ne vit plus en Turquie, mais au Liban. L’entretien avec la sociologue se fera donc par Skype © Globe Reporters
Maissam NIMER ne vit plus en Turquie, mais au Liban. L’entretien avec la sociologue se fera donc par Skype © Globe Reporters
Pour transmettre un enregistrement au bon format, il faut donc enregistrer la conversation depuis son ordinateur. © Globe Reporters
Pour transmettre un enregistrement au bon format, il faut donc enregistrer la conversation depuis son ordinateur. © Globe Reporters
Heureusement, la communication passe bien, il n’y a pas d’interruption de l’internet pendant la discussion avec Maissam NIMER. © Globe Reporters
Heureusement, la communication passe bien, il n’y a pas d’interruption de l’internet pendant la discussion avec Maissam NIMER. © Globe Reporters
La sociologue fait également parvenir une photo d’identité à l’envoyé special des globe-reporters. © DR
La sociologue fait également parvenir une photo d’identité à l’envoyé special des globe-reporters. © DR
Maissam NIMER transmet aussi à Nicolas cette image, dans laquelle une association de réfugiés, Konak, explique : “10 ans de travail effaces. L’organisation des Nations Unies pour les réfugiés a révélé que la moitié des enfants réfugiés dans le monde avaient perdu le contact avec l’éducation pendant la période de la pandémie.” © DR
Maissam NIMER transmet aussi à Nicolas cette image, dans laquelle une association de réfugiés, Konak, explique : “10 ans de travail effaces. L’organisation des Nations Unies pour les réfugiés a révélé que la moitié des enfants réfugiés dans le monde avaient perdu le contact avec l’éducation pendant la période de la pandémie.” © DR
Comme ses frères et soeurs, ce garçon syrien de 12 ans aime aller à l’école. Mais au début, il a eu du mal à se faire des amis.
Comme ses frères et soeurs, ce garçon syrien de 12 ans aime aller à l’école. Mais au début, il a eu du mal à se faire des amis. "Mes camarades de classe se moquaient de moi, et cela m’a rendu triste. Finalement, j’ai réussi à améliorer mon niveau de turc et maintenant je suis content, j’ai de très bons amis." DR (fonds de l’UE)
Maissam NIMER ne vit plus en Turquie, mais au Liban. L’entretien avec la sociologue se fera donc par Skype © Globe Reporters
Pour transmettre un enregistrement au bon format, il faut donc enregistrer la conversation depuis son ordinateur. © Globe Reporters
Heureusement, la communication passe bien, il n’y a pas d’interruption de l’internet pendant la discussion avec Maissam NIMER. © Globe Reporters
La sociologue fait également parvenir une photo d’identité à l’envoyé special des globe-reporters. © DR
Maissam NIMER transmet aussi à Nicolas cette image, dans laquelle une association de réfugiés, Konak, explique : “10 ans de travail effaces. L’organisation des Nations Unies pour les réfugiés a révélé que la moitié des enfants réfugiés dans le monde avaient perdu le contact avec l’éducation pendant la période de la pandémie.” © DR
Comme ses frères et soeurs, ce garçon syrien de 12 ans aime aller à l’école. Mais au début, il a eu du mal à se faire des amis.

Sources sonores

  • Merci de vous présenter

  • Les élèves syriens peuvent-ils participer sans difficulté et de manière régulière aux cours en ligne ?

  • Comment le passage à l’enseignement à distance/en ligne a-t-il affecté les élèves réfugiés ?

  • Quels types de difficultés rencontrent-ils lorsqu’ils souhaitent bénéficier de services de santé pendant la période pandémique ?

  • Les étudiants réfugiés sont-ils soutenus en période de pandémie ?

  • Comment la période pandémique a-t-elle affecté la vie sociale des réfugiés ?

  • Comment la situation économique des familles de réfugiés a-t-elle été affectée pendant la pandémie ? Combien les enfants en ont-ils souffert ?

  • Les étudiants réfugiés peuvent-ils acheter du matériel éducatif ?

  • Quels sont les troubles psychologiques observés chez les étudiants réfugiés pendant la pandémie ?

  • Quels types d’aides sont fournis aux étudiants réfugiés qui ont perdu leur famille pendant la pandémie ?

  • Les étudiants réfugiés peuvent-ils bénéficier de services de santé pendant la période du coronavirus ?

  • Les étudiants réfugiés sont-ils exposés à la discrimination lorsqu’ils utilisent les services de santé ?

  • Comment le coronavirus a-t-il affecté les camps de réfugiés ? Les opportunités des étudiants ici ont-elles été affectées négativement ?

  • Les réfugiés peuvent-ils bénéficier de la vaccination contre le COVID ?

  • Comment évaluez-vous le rôle joué par l’Union européenne dans l’aide aux réfugiés syriens en Turquie ?

  • Avez-vous un message à adresser aux élèves de Saint-Benoît ?

Téléchargements

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