Les pêcheurs de Bonassama impuissants face à la pollution du fleuve Wouri

Publié le 13 janvier 2024

Les globe-reporters du lycée Léonard de Vinci de Montaigu (85) souhaitent interviewer un pêcheur traditionnel de l’estuaire du fleuve Wouri qui se jette dans l’océan Atlantique au niveau de Douala. Ce n’est pas 1, mais 5 pêcheurs, François, Guillaume, Monsieur Frite, Emmanuel et Raphaël, qui répondent à leurs questions.

Développement durable et environnement

Les globe-reporters et globe-reportrices du lycée Léonard de Vinci de Montaigu (85) proposent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, d’aller à la rencontre de pêcheurs qui vivent sur les rives du fleuve Wouri. Nos rédacteurs en chef ont même repéré le village de Bonassama, en banlieue de la ville de Douala. Pour s’y rendre, Raphaël doit traverser le pont qui enjambe le Wouri dit Pont de Bonabéri.

Dans ce type de reportage, il est difficile de prendre rendez-vous à l’avance. Il faut donc se rendre directement sur place et trouver des pêcheurs. Rien de plus simple, une fois arrivé en taxi dans le village, un passant indique le chemin à Raphaël : « Vous montez la côte jusqu’au carrefour, vous tournez à droite puis allez jusqu’au fleuve ». En effet, après une dizaine de minutes de marche sous un soleil écrasant, Raphaël trouve des pêcheurs traditionnels tout juste rentrés au port.

Là, tout le monde veut répondre à nos questions. Pour la clarté du reportage, Raphaël insiste pour que quelques personnes seulement prennent la parole. Après de longues palabres, cinq d’entre eux se proposent de parler de leur expérience. Il y a François, le plus âgé d’entre eux. François est membre fondateur de l’Association des Pêcheurs et des Commerçants qui lutte pour améliorer les conditions de travail dans le domaine de la pêche traditionnelle. Il y a aussi Guillaume, vendeur de poisson et lui aussi membre de l’APC, Monsieur Frite, Emmanuel et Raphaël (comme notre envoyé spécial) tous les trois pêcheurs.

Un entretien/un reportage réalisé le 11 janvier 2011

Sources photographiques

L’estuaire du fleuve Wouri est riche en crevettes que les pêcheurs utilisent comme appât © Globe Reporters
L’estuaire du fleuve Wouri est riche en crevettes que les pêcheurs utilisent comme appât © Globe Reporters
François tient une carangue qu’il a pêchée le jour même © Globe Reporters
François tient une carangue qu’il a pêchée le jour même © Globe Reporters
De gauche à droite : François, Monsieur Frite, Guillaume et Raphaël (debout avec la chemise bleue), à gauche, Alice, vendeuse de poisson et Emmanuel (derrière) © Globe Reporters
De gauche à droite : François, Monsieur Frite, Guillaume et Raphaël (debout avec la chemise bleue), à gauche, Alice, vendeuse de poisson et Emmanuel (derrière) © Globe Reporters
Selon les pêcheurs, les plantes invasives à la dérive bouchent les criques et empêchent les poissons de s’y réfugier © Globe Reporters
Selon les pêcheurs, les plantes invasives à la dérive bouchent les criques et empêchent les poissons de s’y réfugier © Globe Reporters
La pêche du jour prête à être vendue © Globe Reporters
La pêche du jour prête à être vendue © Globe Reporters
Étalage de la pêche du jour © Globe Reporters
Étalage de la pêche du jour © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
Vue du pont sur le Wouri et les industries polluantes en arrière-plan © Globe Reporters
Vue du pont sur le Wouri et les industries polluantes en arrière-plan © Globe Reporters
Raoul, pêcheur rénove une pirogue © Globe Reporters
Raoul, pêcheur rénove une pirogue © Globe Reporters
L’estuaire du fleuve Wouri est riche en crevettes que les pêcheurs utilisent comme appât © Globe Reporters
François tient une carangue qu’il a pêchée le jour même © Globe Reporters
De gauche à droite : François, Monsieur Frite, Guillaume et Raphaël (debout avec la chemise bleue), à gauche, Alice, vendeuse de poisson et Emmanuel (derrière) © Globe Reporters
Selon les pêcheurs, les plantes invasives à la dérive bouchent les criques et empêchent les poissons de s’y réfugier © Globe Reporters
La pêche du jour prête à être vendue © Globe Reporters
Étalage de la pêche du jour © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
La pollution par le plastique © Globe Reporters
Vue du pont sur le Wouri et les industries polluantes en arrière-plan © Globe Reporters
Raoul, pêcheur rénove une pirogue © Globe Reporters

Sources sonores

  • Ambiance et introduction de Raphaël

  • Que peut-on dire du fleuve Wouri ?

  • Pourquoi le fleuve Wouri est-il pollué ?

  • Quels sont les impacts pour la faune et la flore ?

  • Combien de tonnes de déchets sont reversées dans ce fleuve chaque année ?

  • Quels sont les types de déchets que l’on peut retrouver dans le fleuve ?

  • Quels sont les poissons en voie de disparition à cause de la pollution dans le fleuve Wouri ?

  • Est-ce que la pollution affecte la pêche locale ?

  • Quelles sont les conséquences de la pollution sur la vie des habitants le long du fleuve, et plus spécifiquement sur le quotidien des pécheurs ?

  • Quelles solutions sont mises en œuvre pour faire face à la pollution du fleuve ?

  • Question bonus : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters et globe-reportrices ?

Sources vidéo

Evolution de la salvinia dans le lac d’Ossa depuis 2015

Un élevage de charançons pour lutter contre la salvinia