Les animaux de La Réunion menacés par les espèces venues d’ailleurs

Publié le 4 février 2023

Clara, Lucile, Fanny, Sakya, Capucine, Nadjma, Elena, Zia et Angelina font le point sur l’état de la biodiversité de l’île de La Réunion. Gaël POTIN, directeur du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion, répond à leurs questions.

La biodiversité dans tous ses états

Le sujet proposé par Clara, Lucile, Fanny, Sakya, Capucine, Nadjma, Elena, Zia et Angelina ne fait pas l’unanimité au sein de la rédaction. Pour les uns, la disparation des animaux de La Réunion est un sujet maintes fois traité. Pour les autres, il est d’une importance capitale, d’autant plus dans un contexte de disparition de la biodiversité à l’échelle mondiale. Un vote à main levée est organisé et le sujet finalement maintenu.

Qui interroger, désormais ? Une rédactrice en chef se souvient qu’une structure organise des expositions sur les animaux disparus. Il s’agit du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion. Notre correspondante sur place, Gaëlle GUILLOU consulte Facebook pour y trouver les coordonnées et envoie un mail. Quelques jours plus tard, elle se permet une relance, par téléphone cette fois-ci. Son interlocutrice lui donne une autre adresse mail, à laquelle elle renvoie sa demande d’interview. À peine une heure plus tard, le Directeur du Muséum d’histoire naturelle en personne appelle la journaliste pour convenir d’une date de rencontre. Ça y est, le rendez-vous est pris !

Celui-ci est fixé un lundi matin, car ce jour-là, le muséum est fermé. La raison ? Il se trouve au cœur du Jardin de l’État, un ancien jardin d’acclimatation des plantes lorsqu’elles étaient introduites dans l’île. Le Jardin de l’État, tout comme le Muséum d’Histoire naturelle, sont gérés par le Conseil Départemental de La Réunion.

L’entretien a lieu dans le bureau du directeur. Derrière lui trônent de belles illustrations d’oiseaux endémiques de l’île. Après l’enregistrement, M. POTIN invite notre journaliste à rencontrer une partie de son équipe, dont Grégory CAZANOVE, spécialiste des araignées, des insectes et des collections du muséum ou Salim ISAAC, le taxidermiste des lieux. Le directeur prend également le temps de montrer à la Gaëlle les différentes parties qui composent l’établissement, avec l’exposition temporaire, l’espace dédié à La Réunion, aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), à la volcanologie, etc.

Conscient que les rédacteurs en herbe auraient apprécié pouvoir être présents ce jour-là, Gaël POTIN indique que tous les élèves de l’île bénéficient d’une intervention en classe du Muséum d’Histoire naturelle. Un médiateur va à la rencontre des scolaires, équipé de matériel scientifique. Avis aux classes intéressées !

Un entretien réalisé en janvier 2023

Sources photographiques

En route vers Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, là où a lieu le reportage. La saison des pluies a commencé © Globe Reporters
En route vers Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, là où a lieu le reportage. La saison des pluies a commencé © Globe Reporters
Le Muséum d’histoire naturelle se trouve au cœur du Jardin de l’État, fermé au public le lundi. Il reçoit environ 30 000 visiteurs par an © Globe Reporters
Le Muséum d’histoire naturelle se trouve au cœur du Jardin de l’État, fermé au public le lundi. Il reçoit environ 30 000 visiteurs par an © Globe Reporters
Gaël POTIN, directeur du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion © Globe Reporters
Gaël POTIN, directeur du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion © Globe Reporters
L’interview audio de Gaël POTIN a lieu dans son bureau © Globe Reporters
L’interview audio de Gaël POTIN a lieu dans son bureau © Globe Reporters
Le directeur offre à la journaliste une visite des lieux. Rencontre, ici, avec Grégory CAZANOVE, aranéologue, entomologiste et référent des collections © Globe Reporters
Le directeur offre à la journaliste une visite des lieux. Rencontre, ici, avec Grégory CAZANOVE, aranéologue, entomologiste et référent des collections © Globe Reporters
Un papillon qui fait partie de la collection du Muséum © Globe Reporters
Un papillon qui fait partie de la collection du Muséum © Globe Reporters
Tel un musée « classique » qui exposerait des collections de tableaux, un muséum d’histoire naturelle présente des collections d’espèces © Globe Reporters
Tel un musée « classique » qui exposerait des collections de tableaux, un muséum d’histoire naturelle présente des collections d’espèces © Globe Reporters
Vue éclatée d’un insecte © Globe Reporters
Vue éclatée d’un insecte © Globe Reporters
Linogravure réalisée par des élèves © Globe Reporters
Linogravure réalisée par des élèves © Globe Reporters
La tortue terrestre de Bourbon (Cylindraspis borbonica) a complètement disparu, victime de la chasse après l’arrivée de l’Homme dans l’île en 1663 © Globe Reporters
La tortue terrestre de Bourbon (Cylindraspis borbonica) a complètement disparu, victime de la chasse après l’arrivée de l’Homme dans l’île en 1663 © Globe Reporters
Le directeur du Muséum explique qu’en l’absence de prédateurs, les espèces arrivées par leurs propres moyens (indigènes) ont ensuite été concurrencées par les espèces introduites (exotiques) © Globe Reporters
Le directeur du Muséum explique qu’en l’absence de prédateurs, les espèces arrivées par leurs propres moyens (indigènes) ont ensuite été concurrencées par les espèces introduites (exotiques) © Globe Reporters
Différentes espèces d’oiseaux endémiques, uniques au monde, et les menaces qui pèsent sur elles © Globe Reporters
Différentes espèces d’oiseaux endémiques, uniques au monde, et les menaces qui pèsent sur elles © Globe Reporters
Dans le bureau de Salim ISAAC, le taxidermiste du muséum, qui travaille sur des espèces invasives © Globe Reporters
Dans le bureau de Salim ISAAC, le taxidermiste du muséum, qui travaille sur des espèces invasives © Globe Reporters
Le métier du taxidermiste devient de plus en plus rare et consiste à préparer des animaux morts en conservant l’apparence du vivant © Globe Reporters
Le métier du taxidermiste devient de plus en plus rare et consiste à préparer des animaux morts en conservant l’apparence du vivant © Globe Reporters
La biodiversité réunionnaise inspire les jeunes artistes en herbe comme ici, des élèves de maternelle © Globe Reporters
La biodiversité réunionnaise inspire les jeunes artistes en herbe comme ici, des élèves de maternelle © Globe Reporters
Les espèces ne sont pas figées et continuent d’évoluer. Le cas du Zoizo blanc (Zosterops borbonicus) avec ses 4 apparences différentes l’illustre bien © Globe Reporters
Les espèces ne sont pas figées et continuent d’évoluer. Le cas du Zoizo blanc (Zosterops borbonicus) avec ses 4 apparences différentes l’illustre bien © Globe Reporters
En route vers Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, là où a lieu le reportage. La saison des pluies a commencé © Globe Reporters
Le Muséum d’histoire naturelle se trouve au cœur du Jardin de l’État, fermé au public le lundi. Il reçoit environ 30 000 visiteurs par an © Globe Reporters
Gaël POTIN, directeur du Muséum d’histoire naturelle de La Réunion © Globe Reporters
L’interview audio de Gaël POTIN a lieu dans son bureau © Globe Reporters
Le directeur offre à la journaliste une visite des lieux. Rencontre, ici, avec Grégory CAZANOVE, aranéologue, entomologiste et référent des collections © Globe Reporters
Un papillon qui fait partie de la collection du Muséum © Globe Reporters
Tel un musée « classique » qui exposerait des collections de tableaux, un muséum d’histoire naturelle présente des collections d’espèces © Globe Reporters
Vue éclatée d’un insecte © Globe Reporters
Linogravure réalisée par des élèves © Globe Reporters
La tortue terrestre de Bourbon (Cylindraspis borbonica) a complètement disparu, victime de la chasse après l’arrivée de l’Homme dans l’île en 1663 © Globe Reporters
Le directeur du Muséum explique qu’en l’absence de prédateurs, les espèces arrivées par leurs propres moyens (indigènes) ont ensuite été concurrencées par les espèces introduites (exotiques) © Globe Reporters
Différentes espèces d’oiseaux endémiques, uniques au monde, et les menaces qui pèsent sur elles © Globe Reporters
Dans le bureau de Salim ISAAC, le taxidermiste du muséum, qui travaille sur des espèces invasives © Globe Reporters
Le métier du taxidermiste devient de plus en plus rare et consiste à préparer des animaux morts en conservant l’apparence du vivant © Globe Reporters
La biodiversité réunionnaise inspire les jeunes artistes en herbe comme ici, des élèves de maternelle © Globe Reporters
Les espèces ne sont pas figées et continuent d’évoluer. Le cas du Zoizo blanc (Zosterops borbonicus) avec ses 4 apparences différentes l’illustre bien © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous parler du Muséum ?

  • Quels sont les animaux menacés d’extinction à La Réunion ?

  • Quelles sont les menaces qui pourraient causer leur disparition ?

  • Est-ce que la pollution joue un rôle capital dans ce phénomène ?

  • Quelles activités humaines causent le plus de dégâts sur la faune réunionnaise ?

  • Combien d’animaux de La Réunion ont déjà disparu ?

  • Quels moyens sont mis en place pour protéger les animaux de l’île ?

  • Ces actions donnent-elles des résultats positifs ?

  • Est-ce que vous avez des exemples d’actions qui ont permis de sauver des espèces qui avaient quasiment disparu ?

  • Comment chacun peut agir à son échelle pour contribuer à leur protection ?

  • Question bonus : Pourquoi la biodiversité de La Réunion est si particulière et pourquoi est-ce si important de la préserver ?

  • Question bonus : Quel message souhaitez-vous adresser aux globes-reporters ?