Maxence est un ambassadeur lycéen contre le harcèlement. À l’occasion de la remise des prix du concours 2018 Non au harcèlement, il répond aux questions d’Oumeima, globe-reporters du Lycée Ferhat Hached de Bizerte.

DROITS HUMAINS ET SOLIDARITES

En France, le harcèlement scolaire est en recul grâce à la mobilisation de la communauté éducative, et surtout des jeunes eux-mêmes. Dans les établissements scolaires, il y a par exemple des ambassadeurs contre les harcèlements. C’est ce que notre envoyée spéciale apprend lors de sa rencontre avec Imanne AGHA, qui travaille au ministère de l’Éducation nationale. Grâce à cette première interview, nous en savons déjà plus sur ce problème qui touche encore beaucoup d’élèves.

À la fin de la rencontre, Imanne nous met sur une piste. " Dans quelques jours, à Paris, c’est la remise des prix du concours 2018 Non au harcèlement. Il y aura notamment Maxence qui a 17 ans. Il est ambassadeur lycéen et il participe au jury. Il habite dans le sud de la France, mais si vous voulez le rencontrer lors de sa venue à Paris, je peux vous mettre en contact ". C’est une chance, mais la chance fait partie du travail des journalistes. Nadia s’empresse d’accepter la proposition pour en savoir plus sur cette idée qui reste méconnue en Tunisie.

Imanne AGHA donne rendez-vous le vendredi 6 avril 2018 devant le ministère de l’Éducation nationale, en plein cœur de Paris, jour de la remise des prix. Ce concours Non au harcèlement est organisé chaque année. Les établissements scolaires envoient des affiches ou des vidéos conçues par les élèves du cycle 3 à la classe de terminale et les pédagogues dans le cadre de projets pédagogiques.

C’est un événement de taille qui implique plus de 30 600 élèves en 2018, contre 19 000 en 2016. 1 200 professeurs, CPE, assistants d’éducation, infirmiers sont également mobilisés pour encadrer les élèves. Et selon le site du ministère, 650 clips vidéos ont été produits dans le cadre de ce prix.

Maxence lors de l’interview avec notre envoyée spéciale

Le rendez-vous avec Maxence est fixé après la cérémonie, à 17h15, au café le petit Varenne dans le 7 ème arrondissement. Maxence est enchanté de répondre aux globe-reporters de Tunisie. Il est d’ailleurs intarissable et l’interview dure presque 1h00.

Interrogé sur son choix de devenir un ambassadeur lycéen contre le harcèlement, il explique : " J’ai toujours été quelqu’un d’engagé pour faire de notre monde, un monde meilleur ".

Avant de prendre congé, Maxence tient à saluer le travail des globe-reporters tunisiens et souligne d’importance de leur engagement à devenir des " ambassadeurs d’informations vraies ".

Un entretien réalisé en mars 2018

Sources sonores

• Pouvez-vous présenter et nous dire ce qu’est le harcèlement scolaire ?

• Comment peut-on sensibiliser les gens contre ce phénomène et les rendre plus attentifs ?

• Question bonus : vous parlez d’ambassadeur lycéen. Qu’est-ce que c’est ?

• Quelles sont les différentes formes du harcèlement scolaire ?

• Comment peut-on mieux armer nos enfants et nos adolescents contre le harcèlement scolaire ?

• Comment peut-on prendre conscience de ce grave harcèlement ?

• Quelles en sont les causes de ce phénomène ?

• Quelles en sont les conséquences ?

• Quelles solutions-doit-on préconiser pour limiter les effets physiques et psychologiques ?

• Existe-t-il à l’intérieur des établissements scolaires des spécialistes tels que des psychologues ou des psychomotriciens qui prennent en charge les enfants qui sont victimes du harcèlement scolaire ?

• Y a-t-il des statistiques ou des victimations qui présentent le nombre précis des élèves harcelés ?

• Question bonus : vous avez parlé de référent adulte. De quoi s’agit-il ?

• Question bonus : pourquoi les jeunes doivent s’engager contre le harcèlement ?

• Question bonus : pourquoi êtes-vous engagé dans cette lutte contre le harcèlement ?

• Question bonus : vous sortez d’une remise de prix du concours Non au harcèlement au ministère de l’Éducation nationale. Qu’est-ce qui s’est passé ?

• Question bonus : qui a été lauréat en 2018 ?

• Question bonus : avez-vous un message pour les globe-reporters ?