Les SMS prouvent que la langue française est vivante, mais posent aussi beaucoup de questions

Publié le 12 avril 2018

Grégory PAUL, inspecteur dans l’Éducation nationale en Lettres modernes, répond aux questions des globe-reporters Chayma et Améni du Lycée Mahmoud Messaadi de Sousse.

CULTURE ET FRANCOPHONIE

Qui n’a pas déjà envoyé un texto dans sa vie, plus connu sous le nom SMS ce qui signifie Short Message Service ? Ou comment un sujet d’enquête qui semble anodin à première vue peut déboucher sur une interview très intéressante. Mais aussi comment parfois, le simple fait de regarder autour de soi au lieu d’avoir le regard rivé sur son smartphone et d’adresser la parole aux gens plutôt que d’envoyer des milliers de messages qui s’oublient aussi vite qu’ils ont été écrits permet de répondre à une requête des globe-reporters. N’oublions pas que la première qualité d’un journaliste est d’être curieux et la seconde à l’écoute du monde qui l’entoure.

C’est donc un dimanche matin du mois d’avril 2018 que notre envoyée spéciale est partie à la recherche d’un interlocuteur pour répondre à nos questions. Si certains Marseillais font la grasse matinée, au vieux port de Marseille, Nadia croise les lève-tôt qui partent faire des courses ou sortent des boulangeries avec des croissants tout chauds.

Les pas de notre envoyée spéciale la conduisent sur la place Castellane. C’est un des symboles de Marseille. C’est un carrefour stratégique et un quartier aux allures de village. Elle décide de faire une pause devant un café et un pain brioché. A quelques tables, un homme prend aussi prend son café. Après quelques minutes la discussion s’engage et cet inconnu raconte être un inspecteur de l’éducation nationale en lettres modernes. Ça tombe trop bien. Nadia saisit l’occasion pour lui parler de Globe Reporters.

Grégory PAUL, une rencontre bienvenue à Marseille

Il accepte volontiers de répondre. Une demi-heure plus tard, l’ancien enseignant prend congé en recommandant à notre envoyée spéciale de visiter la ville : " Marseille est une belle ville et les Marseillais ne méritent pas parce qu’on en dise du mal ". Et force est de constater après cette balade matinale et cette rencontre magique que les clichés sur l’insécurité ou le trafic de drogue ne sont en rien la réalité de cette ville où les gens ont un sens de l’hospitalité sans faille.

La ballade est aussi l’occasion pour notre envoyée spéciale d’aller à la rencontre de jeunes Marseillaises. Cyrine est la première à accepter de répondre. Puis Lucia, qui vient d’Italie et qui raconte une drôle d’anecdote… mdr !

Sources sonores

  • Est-ce que tous les jeunes utilisent ce langage ou seulement ceux qui ont des difficultés d’expression ?

  • Que pensent les professeurs français du langage SMS ?

  • Peut-on partir d’un message SMS pour étudier cette forme de communication dans un cours de langue de français ?

  • Si cette forme de communication est répandue, ne faut-il pas y initier les étudiants de français langue étrangère ?

  • Est-ce que les adultes ont recours à ce code langagier ?

  • Qu’en pensent les jeunes ?

  • Qu’en pensent les parents ?

  • Faut-il regretter les formes plus élaborées comme la lettre ?

  • Pour ceux qui pensent que cela menace l’avenir du code plus ou moins élaboré, quelles solutions préconisent-ils ?

  • Question bonus : voulez-vous ajouter quelque chose ?

  • Question bonus : avez-vous un message pour les globe-reporters ?

  • Deux jeunes partagent leur point de vue.

  • Ce qu’en pense Cyrine...

  • Témoignage de Lucia, une jeune Italienne en volontariat à Marseille

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  • Mairie de Paris