Le sous-sol du bassin minier : un labyrinthe de galeries, de puits, de gaz et d’eau !

Publié le 12 avril 2019

Le Bassin Minier fut le plus grand bassin houiller de France. Quels impacts sur l’environnement a laissé cette exploitation ? Sandrine Lemal est Directrice de l’Unité Térritoriale Après-Mine Nord (UTAM). Elle répond aux questions des globe-reporters du collège Léonard de Vinci à Carvin.

Histoire et passé industriel

Sandrine Lemal est Directrice de l’Unité Térritoriale Après-Mine Nord (UTAM).

La fin de l’activité minière sur le territoire entraîne des travaux de mise en sécurité et de réhabilitation des sites industriels. Cet ensemble de missions est confié à au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) qui se dote d’un département dédié exclusivement à l’après-mine : le Département Prévention et Sécurité Minière (DPSM). 

Dans le bassin minier du Pas-de-Calais, l’arrêt de l’exploitation du charbon n’a pas effacé les différents ouvrages industiels, puits, fosses, chevalets, terrils, ainsi que les kilomètres de galleries creusées dans le sol. Il est nécessaire de surveiller ces éléments afin d’assurer l’équilibre du territoire. L’eau et le gaz présents en sous-sol sont également très surveillés.

Les conséquences sur l’environnement sont nombreuses et nécessitent un travail de surveillance très pointu, c’est ce qu’explique Sandrine LEMAL, Directrice de l’UTAM à Billy-Montigny. Sidonie HADOUX a pris contact avec l’UTAM par mail. La réponse ne s’est pas fait attendre tant "le public a besoin d’être informé de ce qu’il a en-dessous de ces pieds", explique Sandrine LEMAL. Un besoin d’autant plus grand que de nombreux ouvrages de mise en sécurité et de surveillance sont régulièrement vandalisés sur le terrain, mettant en danger les populations avoisinantes et les individus vandales eux-mêmes. 

Un ouvrage de surveillance vandalisé.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Comment s’est mis en place l’Unité Térritoriale Après-Mine Nord et quelles sont ses missions ?

  • On dit souvent que le sol par ici est un gruyère. Qu’en est-il et y a-t-il vraiment des risques d’affaissement ?

  • Pour descendre, avez-vous besoin de combinaisons ?

  • Combien de personnes travaillent ici ?

  • Que fait-on des aménagements qui sont encore présents en surface ?

  • En termes de pollution, a-t-on un territoire qui est encore très pollué ?

  • Dans le bassin minier, peut-t-on boire l’eau du robinet ?

  • Qu’est ce que le risque inondation, combien ça coûte et combien de personnes travaillent dessus ?

  • Quels sont les conséquences concrètes pour les habitants ?

  • Peut-on donner une nouvelle vie à ces mines, de façon touristique ou productive ?