Oana, Paul, Andreea, Alexandra, Andrei et Davidde s’intéressent aux fêtes en Belgique. Clémence MATHIEU, directrice et conservatrice du musée international du carnaval et du masque leur en dit plus sur ces traditions millénaires et sans frontière.
Oana, Paul, Andreea, Alexandra, Andrei et Davidde, rédacteurs et rédactrices en chef de la rédaction de Timisoara, en Roumanie, souhaitent en savoir plus sur les fêtes et traditions en Belgique. Pour assouvir leur curiosité, notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO, tente d’entrer en contact avec le Service général du patrimoine culturel. Cet organisme est basé à Bruxelles. On trouve facilement des contacts via le site Internet. Des numéros de téléphone et des adresses courriels sont disponibles.
Mais personne ne répond lorsque Alain tente d’appeler. En raison des contraintes imposées par les autorités de Belgique, chacun et chacune doit travailler de chez soi. Seconde solution ; envoyer un message. Mais après quelques jours d’attente et deux relances, toujours pas de nouvelle. Plutôt que s’obstiner, notre correspondant cherche une autre piste. Et pourquoi pas la piste des carnavals puisque le mois de février et son mardi-gras arrivent.
Notre correspondant appelle un ami belge et lui demande de citer le premier nom de carnaval qui lui vient à l’esprit ; c’est forcément le plus connu. L’ami en question cite le carnaval de Binche. Alain part sur Internet à la pêche aux informations. Effectivement, le carnaval de Binche, une petite ville de 30 000 habitants au sud de Bruxelles, est très identifiable sur le net. Il détient même l’honneur très convoité d’être sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Mais comment procéder ? Attendre le carnaval dans quelques semaines ? Non, puisqu’ils ont tous été annulés en ce début d’année 2021. Aller à Binche à la rencontre des habitants ? Une approche qui est souvent peu productive en matière journalistique. En poursuivant ses recherches, Alain découvre l’existence à Binche du musée international du carnaval et du masque. Il tente alors sa chance en écrivant un message via le contact en ligne.
Deux heures plus tard, il reçoit un appel. Il s’agit de Clémence MATHIEU, directrice et conservatrice du musée. Elle est ravie de répondre aux questions. Le musée est ouvert et il est possible de le visiter. Elle propose une rencontre un lundi, jour de fermeture au public. Notre correspondant n’a plus qu’à se renseigner sur la manière de se rendre à Binche.
Gare du midi à Bruxelles. Il faut compter une bonne heure pour se rendre à Binche © Globe Reporters
Notre envoyé spécial arrive à Binche. Il a neigé pendant la nuit et le ciel est très bas © Globe Reporters
Peu de monde à la descente du train. Ce n’est évidemment pas la même chose quand le carnaval bat son plein © Globe Reporters
Avec 30 000 habitants, Binche est une ville modeste par la taille, mais pas par la ferveur pour son carnaval © Globe Reporters
Il faut 10 minutes à pied pour se rendre de la gare au musée. Une ballade qui permet de découvrir le centre-ville © Globe Reporters
Clémence MATHIEU raconte que la ville fut très prospère. Des maisons bourgeoises témoignent de ce passé florissant © Globe Reporters
Nous approchons de notre but © Globe Reporters
Un peu partout dans la ville, on croise de drôles de personnages © Globe Reporters
Même sans carnaval, les masques animent la grande place de Binche © Globe Reporters
Encore un drôle d’énergumène qui se moque de la pluie pour parader © Globe Reporters
Le musée international du carnaval et du masque © Globe Reporters
Jusqu’au début des années 1950, ce lieu était un collège religieux © Globe Reporters
Mieux vaut avoir son billet si on veut rentrer, sinon… © Globe Reporters
Depuis son bureau, Clémence MATHIEU peut observer les remparts de la ville © Globe Reporters
Dans le bureau de la directrice, un masque fait en paraffine et des confettis qui inondent les pavés de la ville les jours de carnaval © Globe Reporters
Le lundi, le musée est fermé aux visiteurs. Notre envoyé spécial a le privilège de visiter le musée en compagnie de Clémence MATHIEU © Globe Reporters
Le Gille, le personnage central du carnaval de Binche © Globe Reporters
La coiffure d’un Gille © Globe Reporters
Costumes, masques, photos, instruments de musique, etc. Le musée du Binche est bien fourni © Globe Reporters
Les Gilles ne sont pas les seuls personnages à animer le carnaval de Binche © Globe Reporters
Deux personnages du carnaval, version adulte et enfant © Globe Reporters
Une visite haute en couleur. Les costumes sont réalisés par les artisans de la ville © Globe Reporters
Des costumes pour les enfants © Globe Reporters
Où est cachée Clémence MATHIEU, la directrice et conservatrice de musée ? © Globe Reporters
Le musée s’intéresse aux carnavals du monde entier. Ici, un costume venu de Corée du Sud © Globe Reporters
Un costume de chèvre qui vient de Moldavie, en Roumanie. On apprend que « grâce à sa danse énergétique, la chèvre dispense bonheur, santé et prospérité à la communauté » © Globe Reporters
Le costume du diable rouge. C’est de là que vient le surnom de l’équipe nationale de football de Belgique ; les diables rouges © Globe Reporters
Des costumes qui rappellent l’origine italienne du personnage principal du carnaval de Binche © Globe Reporters
La visite est finie. Alain reprend le chemin de la gare et croise d’autres personnages et masques aux fenêtres des habitations de Binche © Globe Reporters
La gare de Binche est un bâtiment imposant qui témoigne d’un passé riche en activités © Globe Reporters
La cheminée de la centrale électrique de Drogenbos annonce l’arrivée prochaine à Bruxelles © Globe Reporters
