« Aujourd’hui, le street art, comme le journalisme, doit se questionner », Kashink

Publié le 24 mars 2024

Les globes-reporters et globe-reportrices d’UNIREA, à Brasov en Roumanie, s’intéressent à l’histoire et à la pratique du street art parisien. Un art de rue qui, désormais, fait partie du paysage urbain de la capitale. KASHINK, célèbre street artiste, répond à leurs questions.

Sciences, cultures et patrimoine

À Paris, les tags, les graffitis ou les immenses fresques redessinent les murs de la ville et interrogent, bousculent, manifestent quelque chose ; parfois sans que l’on y prête attention. Et c’est justement cette ambivalence que la rédaction du lycée UNIREA (Roumanie) souhaite interroger : le street art « comme art à part entière ».

Pour répondre à leurs questions, notre journaliste correspondante à Paris, Chloé DUBOIS, recherche un ou une artiste qui pratique le street art à Paris depuis plusieurs années ; à la fois pour parler de son art, mais aussi de l’évolution du « milieu » au fil du temps. Ayant déjà remarqué les immenses peintures colorées de l’artiste engagée KASHINK dans les rues de Paris, Chloé décide de la contacter via Instagram pour lui proposer cette interview. Quelques jours plus tard, KASHINK lui répond favorablement !

Si KASHINK ne vit plus à Paris, l’artiste indique qu’elle sera dans la capitale le mercredi 6 mars. Elle doit participer à une conférence et parler de son travail au Studio de l’Opéra Bastille en fin de journée. Le timing est parfait, mais un peu serré, car elle n’aura pas beaucoup de temps. Néanmoins, un rendez-vous est fixé juste avant sa conférence.

Ce mercredi-là, notre journaliste se présente donc à l’Opéra Bastille, situé, comme l’indique son nom, sur la célèbre Place de la Bastille, à Paris. La conférence qui doit s’y tenir dans un peu plus d’une heure est en réalité un entretien de la street artiste mené par la journaliste Emmanuelle DREYFUS, également autrice de L’art clandestin, Anonymat et invisibilité, Du graffiti aux arts numériques (Alternatives).

Cet événement public et gratuit est organisé dans le cadre de l’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère du numérique », que l’on peut découvrir au Grand Palais Immersif du 12e arrondissement de Paris jusqu’au 21 juillet 2024.

Mais finalement, rien ne se passe comme prévu : notre journaliste ne se présente pas à la bonne entrée - ce qui la retarde - et dans le même temps, KASHINK doit gérer un souci technique de dernière minute lié à la conférence.

La street artiste propose de décaler la rencontre à la semaine du 20 mars, mais à cette date, notre reporter ne sera plus disponible, car en voyage professionnel pour deux mois. Elles conviennent donc toutes les deux de réaliser l’interview la semaine suivante, en visio. C’est moins sympa que de se rencontrer, mais parfois, il n’y a pas d’autres alternatives !

En attendant de mener cet entretien virtuel, notre reporter décide d’aller arpenter l’exposition au Grand Palais Immersif, située à quelques dizaines de mètres de là. On peut y découvrir une partie de l’histoire du Street Art parisien, mais aussi certaines œuvres de KASHINK. Ceci dit, l’horloge tourne : notre journaliste doit finir rapidement l’expo pour rejoindre à l’heure la conférence de l’artiste qui est interviewée sur scène. Pour réécouter cette rencontre, c’est par ici !

Notre journaliste, elle, doit attendre la semaine suivante pour lui poser toutes nos questions. Lorsque le moment arrive, cette fois tout se passe parfaitement bien... sans imprévus !

Un reportage réalisé le 16 mars 2024

Sources photographiques

Lors de l’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère du numérique », on retrouve plusieurs travaux de KASHINK, que l’on voit ici, dans une vidéo, en train de peindre sur un mur © Globe Reporters
Lors de l’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère du numérique », on retrouve plusieurs travaux de KASHINK, que l’on voit ici, dans une vidéo, en train de peindre sur un mur © Globe Reporters
On peut aussi apercevoir l’artiste sur la scène du Studio de l’Opéra Bastille, aux côtés de la journaliste Emmanuelle DREYFUS © Globe Reporters
On peut aussi apercevoir l’artiste sur la scène du Studio de l’Opéra Bastille, aux côtés de la journaliste Emmanuelle DREYFUS © Globe Reporters
Le jour convenu pour l’interview, qui sera finalement reportée, notre journaliste a rendez-vous à l’Opéra Bastille, situé sur la Place de la Bastille, à Paris © Globe Reporters
Le jour convenu pour l’interview, qui sera finalement reportée, notre journaliste a rendez-vous à l’Opéra Bastille, situé sur la Place de la Bastille, à Paris © Globe Reporters
Mais puisque le rendez-vous est manqué, Chloé se rend au Grand Palais Immersif pour voir l’exposition dédiée au street art. Sur l’affiche, devant le bâtiment, c’est encore le travail de KASHINK que l’on peut regarder © Globe Reporters
Mais puisque le rendez-vous est manqué, Chloé se rend au Grand Palais Immersif pour voir l’exposition dédiée au street art. Sur l’affiche, devant le bâtiment, c’est encore le travail de KASHINK que l’on peut regarder © Globe Reporters
L’exposition est très immersive : d’immenses fresques et peintures murales sont projetées dans cette salle immense, où des sons sont aussi diffusés © Globe Reporters
L’exposition est très immersive : d’immenses fresques et peintures murales sont projetées dans cette salle immense, où des sons sont aussi diffusés © Globe Reporters
On peut admirer le travail de nombreux et nombreuses artistes qui opère dans l’espace public, et dont les œuvres sont ici reproduites ou projetées © Globe Reporters
On peut admirer le travail de nombreux et nombreuses artistes qui opère dans l’espace public, et dont les œuvres sont ici reproduites ou projetées © Globe Reporters
Le travail de KASHINK, notamment, y est représenté © Globe Reporters
Le travail de KASHINK, notamment, y est représenté © Globe Reporters
Ainsi que des éléments de définitions - sur le graffiti, le tag, etc. - ou des repères historiques © Globe Reporters-
Ainsi que des éléments de définitions - sur le graffiti, le tag, etc. - ou des repères historiques © Globe Reporters-
Au fil de l’expo, plusieurs vidéos permettent d’en savoir plus sur le parcours de certains artistes, dont ici, celui de KASHINK, dans le cadre d’un entretien rediffusé ici © Globe Reporters
Au fil de l’expo, plusieurs vidéos permettent d’en savoir plus sur le parcours de certains artistes, dont ici, celui de KASHINK, dans le cadre d’un entretien rediffusé ici © Globe Reporters
Cette immense peinture de KASHINK a été produite pour l’exposition, nous dit KASHINK lors son interview © Globe Reporters
Cette immense peinture de KASHINK a été produite pour l’exposition, nous dit KASHINK lors son interview © Globe Reporters
Mais l’on retrouve des murs où tous les messages se confondent © Globe Reporters
Mais l’on retrouve des murs où tous les messages se confondent © Globe Reporters
Mais notre journaliste doit finir son expo pour rejoindre le Studio de l’Opéra Bastille © Globe Reporters
Mais notre journaliste doit finir son expo pour rejoindre le Studio de l’Opéra Bastille © Globe Reporters
C’est bientôt l’heure de la conférence, où notre journaliste peut écouter KASHINK, même si elle n’a pas pu l’interviewer ce jour-là © Globe Reporters
C’est bientôt l’heure de la conférence, où notre journaliste peut écouter KASHINK, même si elle n’a pas pu l’interviewer ce jour-là © Globe Reporters
Une conférence d’environ une heure, qu’il est possible de réécouter en ligne ! © Globe Reporters
Une conférence d’environ une heure, qu’il est possible de réécouter en ligne ! © Globe Reporters
Lors de l’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère du numérique », on retrouve plusieurs travaux de KASHINK, que l’on voit ici, dans une vidéo, en train de peindre sur un mur © Globe Reporters
On peut aussi apercevoir l’artiste sur la scène du Studio de l’Opéra Bastille, aux côtés de la journaliste Emmanuelle DREYFUS © Globe Reporters
Le jour convenu pour l’interview, qui sera finalement reportée, notre journaliste a rendez-vous à l’Opéra Bastille, situé sur la Place de la Bastille, à Paris © Globe Reporters
Mais puisque le rendez-vous est manqué, Chloé se rend au Grand Palais Immersif pour voir l’exposition dédiée au street art. Sur l’affiche, devant le bâtiment, c’est encore le travail de KASHINK que l’on peut regarder © Globe Reporters
L’exposition est très immersive : d’immenses fresques et peintures murales sont projetées dans cette salle immense, où des sons sont aussi diffusés © Globe Reporters
On peut admirer le travail de nombreux et nombreuses artistes qui opère dans l’espace public, et dont les œuvres sont ici reproduites ou projetées © Globe Reporters
Le travail de KASHINK, notamment, y est représenté © Globe Reporters
Ainsi que des éléments de définitions - sur le graffiti, le tag, etc. - ou des repères historiques © Globe Reporters-
Au fil de l’expo, plusieurs vidéos permettent d’en savoir plus sur le parcours de certains artistes, dont ici, celui de KASHINK, dans le cadre d’un entretien rediffusé ici © Globe Reporters
Cette immense peinture de KASHINK a été produite pour l’exposition, nous dit KASHINK lors son interview © Globe Reporters
Mais l’on retrouve des murs où tous les messages se confondent © Globe Reporters
Mais notre journaliste doit finir son expo pour rejoindre le Studio de l’Opéra Bastille © Globe Reporters
C’est bientôt l’heure de la conférence, où notre journaliste peut écouter KASHINK, même si elle n’a pas pu l’interviewer ce jour-là © Globe Reporters
Une conférence d’environ une heure, qu’il est possible de réécouter en ligne ! © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Nous nous rencontrons dans la cadre de l’exposition Loading, l’art urbain à l’ère du numérique. Pouvons-nous dire quelques mots de cette exposition ?

  • Vos œuvres sont très colorées et représentent souvent des personnes à quatre yeux. Pourquoi ?

  • Y a-t-il un message ou une émotion spécifique que vous souhaitez transmettre, et comment y parvenez-vous ?

  • Quelles sont vos sources d’inspirations ?

  • Vous êtes une artiste engagée et militante. Comment cela transparaît-il dans votre travail, le choix de vos sujets ou vos collaborations ?

  • Vous vous dessinez une moustache sur le visage depuis environ 10 ans, pourquoi ?

  • Quelle est l’œuvre de rue la plus risquée ou la plus audacieuse que vous ayez jamais réalisée dans la rue, et quelles ont été les réactions ?

  • Question bonus : Les réseaux sociaux ne permettent-ils pas d’avoir plus de retours sur votre travail dans la rue ?

  • Si vous pouviez collaborer avec un ou une autre artiste de street art, vivant ou décédé, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

  • L’histoire du street art est étroitement liée à celle des mouvements sociaux. À Paris, est-ce aussi le cas ? Et pensez-vous que c’est encore le cas aujourd’hui ?

  • Quels sont les changements que vous avez observés dans la perception du street art à Paris au fil des années ?

  • Selon vous, quel rôle joue le street art dans la formation des identités culturelles des différentes villes ou régions françaises ?

  • Avez-vous un message pour la rédaction d’UNIREA ?

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