Le Québec, un bon endroit où se créer sa chance

Publié le 19 novembre 2019

Capucine, Inès, Kheira, Albane et Nesrine, globe-reporters du collège Georges Pompidou à Montgeron (91), veulent rencontrer une ou un Français.e expatrié.e au Québec. Yvain JEANMART leur répond.

EDUCATION ET JEUNESSE

L’idée de départ des globe-reporters du collège Pompidou à Montgeron (91) est d’interviewer une Youtubeuse française, Denyzee, qui a fait ses marques au Québec. Malheureusement, son agent annonce qu’elle n’est pas disponible pour rencontrer notre envoyée spéciale, Marine LEDUC. Comme le questionnaire porte sur la vie de Français installés au Québec, notre envoyée spéciale décide de contacter un Français qu’elle connaît, installé depuis mars 2018 à Montréal, Yvain JEANMART.

Yvain avec son chat, Rubio, dans son appartement de Montréal

Yvain a 30 ans et arrive au Québec fin 2017. Il est vient grâce au PVT, le Permis Vacances Travail, qui permet d’avoir un visa de travail temporaire au Canada pendant 2 ans. Le PVT est système connu par les jeunes Français qui veulent voyager et travailler à l’étranger. Marine a plusieurs amis et membres de sa famille qui sont partis en PVT au Canada, mais aussi en Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Mexique, Argentine, Corée du Sud, etc.

Le plus populaire chez les Français est sans aucun doute le PVT Canada car on peut travailler dans ce pays sans forcément savoir parler anglais, espagnol ou une autre langue (si on s’installe au Québec). De plus, le PVT Canada est valable 2 ans et peut être sollicité jusqu’à 35 ans, alors que les autres sont valables 1 an jusqu’à l’âge de 30 ans. Le revers de la médaille est qu’il est aussi le plus difficile à obtenir.

Yvain (en vert) sur son premier tournage québécois. Il s’agit d’une bande-annonce pour le Kino Kabaret, qui soutient la production de courts-métrages.

Yvain accueille Marine chez lui, dans son appartement sur la rue Fullum. Il vit en colocation avec deux Québécois, un Français et deux chats. Il nous raconte comment se passe sa vie au Québec et s’il a adopté des expressions québécoises. Yvain précise à Marine que « Oh non ! je n’ai pas pris l’accent québécois », mais à l’écouter il a déjà vraiment pris une façon de parler à la québécoise. Marine a remarqué que les Français installés au Québec ne s’en rendent plus compte qu’ils ne parlent plus vraiment le français de France.

Interview réalisée en novembre 2019

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Préférez-vous vivre en France ou au Québec ? Pourquoi ?

  • Comment avez-vous fait pour venir au Québec ?

  • Pourquoi être parti de France ?

  • Est-ce que vous avez pris l’accent québécois ?

  • Est-ce qu’il y a des moments de quiproquo liés à des expressions mal comprises ?

  • Quel métier faites-vous ?

  • Quels conseils donneriez-vous à des jeunes qui souhaiteraient venir s’installer au Québec ?