La révolution scolaire de la Roumanie

Publié le 16 mars 2019

Raisa VLAD est professeure de français et responsable de la section bilingue francophone à l’École centrale de Bucarest. Elle répond aux questions des globe-reporters Mathieu, Luis, Romain, en seconde au lycée Einstein, à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Education et jeunesses

Pour parler de l’éducation en Roumanie, notre envoyée spéciale choisi d’interviewer Raisa VLAD, une professeure de français. Elle enseigne depuis 3 ans à l’École centrale de Bucarest, un établissement qui est à la fois une école primaire, un collège et un lycée. Au total, il y a 1 600 élèves, dont la moitié au lycée.

L’établissement a une longue histoire : il a été créé au XIXe siècle, pour accueillir les filles de la bonne société bucarestoise, qui venaient notamment y apprendre le français. À l’époque, c’était la langue de la culture, des élites. Aujourd’hui encore, on y apprend le français, de façon renforcée pour la moitié des élèves. Il y a même une section bilingue francophone, dont Raisa VLAD est responsable. À la fin du lycée, les élèves de cette section peuvent passer le bac à mention bilingue francophone.

L’École centrale est donc un établissement d’élite, qui n’est pas forcément représentatif de l’ensemble de l’enseignement en Roumanie, qui souffre de plusieurs problèmes. Le taux d’abandon scolaire précoce est un des plus élevés d’Europe (17,4% en 2013) et le taux de réussite au baccalauréat était de 69,7% en 2018.

Pour compléter l’interview de Raisa VLAD, Élodie sollicite le témoignage de lycéens de Cluj-Napoca, qui étudient au lycée Mihai Eminescu. Ce lycée aussi comporte une section bilingue francophone.

Sources photographiques

Raisa VLAD.
Raisa VLAD.
L’École centrale est située dans le quartier Icoanei, dans le centre de Bucarest. Elle a été construite en 1890, pour accueillir les jeunes filles de l’élite de la capitale. Sur la façade, les noms de grandes personnalités féminines roumaines sont inscrits.
L’École centrale est située dans le quartier Icoanei, dans le centre de Bucarest. Elle a été construite en 1890, pour accueillir les jeunes filles de l’élite de la capitale. Sur la façade, les noms de grandes personnalités féminines roumaines sont inscrits.
L’établissement est à la fois une école primaire, un collège et un lycée. On y apprend le français de façon renforcée. Il figure parmi la vingtaine de lycées du pays où les élèves peuvent passer le bac à mention bilingue francophone.
L’établissement est à la fois une école primaire, un collège et un lycée. On y apprend le français de façon renforcée. Il figure parmi la vingtaine de lycées du pays où les élèves peuvent passer le bac à mention bilingue francophone.
L’École centrale a le label France éducation, un label d’excellence.
L’École centrale a le label France éducation, un label d’excellence.
L’intérieur est décoré de belles boiseries.
L’intérieur est décoré de belles boiseries.
La belle cour intérieure.
La belle cour intérieure.
L’entrée de l’amphithéâtre (photo Cristina, Ingrid et Ioana)
L’entrée de l’amphithéâtre (photo Cristina, Ingrid et Ioana)
Une salle de classe. Ici, des élèves de 9e E.
Une salle de classe. Ici, des élèves de 9e E.
Le catalogue de la classe, où les professeurs inscrivent les absences et les notes.
Le catalogue de la classe, où les professeurs inscrivent les absences et les notes.
La porte du CDI.
La porte du CDI.
Le slogan de l’établissement : « Le passé qui oblige »
Le slogan de l’établissement : « Le passé qui oblige »
De gauche à droite : Céline, Denisa, Alex et Ella.
De gauche à droite : Céline, Denisa, Alex et Ella.
L’entrée du lycée Mihai Eminescu de Cluj.
L’entrée du lycée Mihai Eminescu de Cluj.
Raisa VLAD.
L’École centrale est située dans le quartier Icoanei, dans le centre de Bucarest. Elle a été construite en 1890, pour accueillir les jeunes filles de l’élite de la capitale. Sur la façade, les noms de grandes personnalités féminines roumaines sont inscrits.
L’établissement est à la fois une école primaire, un collège et un lycée. On y apprend le français de façon renforcée. Il figure parmi la vingtaine de lycées du pays où les élèves peuvent passer le bac à mention bilingue francophone.
L’École centrale a le label France éducation, un label d’excellence.
L’intérieur est décoré de belles boiseries.
La belle cour intérieure.
L’entrée de l’amphithéâtre (photo Cristina, Ingrid et Ioana)
Une salle de classe. Ici, des élèves de 9e E.
Le catalogue de la classe, où les professeurs inscrivent les absences et les notes.
La porte du CDI.
Le slogan de l’établissement : « Le passé qui oblige »
De gauche à droite : Céline, Denisa, Alex et Ella.
L’entrée du lycée Mihai Eminescu de Cluj.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quelle est la vision de l’éducation par l’État roumain ? Quelles sont les finalités du lycée ?

  • Est-ce la même vision que celle des familles roumaines ?

  • Quel est le rapport des adultes et des jeunes Roumains à l’échec et à la réussite scolaires ? Y a-t-il de la pression ? Quelle importance est accordée aux diplômes ?

  • Quelle est la relation des jeunes Roumains à l’école ?

  • Quelle importance a la famille dans la suite des études et dans l’entrée dans la vie active ? Y a-t-il de la pression pour intégrer l’entreprise familiale ?

  • Faut-il un capital social pour réussir ?

  • Un dernier mot ?

  • Le témoignage de Céline, Denisa, Ella et Alex, élèves au lycée Mihai EMINESCU, à Cluj.

Téléchargements

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  • Fondation SNCF
  • Institut français de Roumanie