La fondatrice de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes veut restaurer l’image du Cameroun

Publié le 9 février 2024

Les élèves de la classe 210 du Lycée Léonard de Vinci de Montaigu souhaitent interviewer une militante de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF). Bille SIKE, l’une de ses fondatrices, répond à leurs questions.

Droits humains et solidarité

Les globe-reporters de la classe 210 du Lycée Léonard de Vinci de Montaigu s’intéressent au rapport entre les femmes et les traditions au Cameroun. Ils et elles demandent à notre envoyé spécial, le journaliste Raphaël KRAFFT, de rencontrer des militantes de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF). 

Quand il est arrivé au Cameroun, Raphaël a fait la connaissance d’Éloïse qui travaille à l’Institut Français du Cameroun (IFC) de Douala. Son travail consiste à organiser des événements culturels mais également à valoriser les militants des droits humains. Pour cela, elle possède un important carnet d’adresses et c’est tout naturellement que Raphaël se tourne régulièrement vers elle pour obtenir des contacts. 

L’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) possède plusieurs antennes réparties dans différentes villes du Cameroun et celle de Douala vient tout juste de se créer. Bille SIKE, Suzette MOUKOKO et Rachel EPEE MENDENGUE auraient bien aimé recevoir Raphaël dans leurs locaux mais ils ne sont pas encore fonctionnels. C’est donc à l’Institut Français du Cameroun qu’ils se rencontrent pour profiter de la tranquillité de ses locaux.

Bille SIKE, Suzette MOUKOKO et Rachel EPEE MENDENGUE, membres de l’Association de Lutte contre les Violences faites aux Femmes (ALVF) devant les locaux de l’Institut Français du Cameroun à Douala © Globe Reporters

L’envoyé spécial commence par poser les questions des globe-reporters à l’une des fondatrices de l’association, Bille SIKE. Mais la militante a 71 ans et au bout d’une quinzaine de minutes, elle dit à Raphaël qu’elle se sent fatiguée. Il lui pose alors quelques dernières questions avant d’arrêter l’interview. Pour ne pas laisser les globe-reporters sur leur faim, il demande à deux autres militantes de répondre à leur tour au questionnaire des jeunes journalistes. 

Un entretien réalisé le 5 février 2024

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quel est le statut de la femme au Cameroun ?

  • Est-ce que les femmes et les hommes sont égaux au Cameroun ?

  • Est-ce que les femmes peuvent rencontrer des difficultés dans l’accès à l’éducation ?

  • Quel est leur rôle au sein de leur famille ?

  • Qu’en est-il de l’avortement au Cameroun ?

  • Comment se passe un mariage traditionnel au Cameroun ?

  • Est-ce tout le monde suit cette tradition ?

  • Quel est l’âge moyen du mariage au Cameroun ?

  • Quelle est la part des mariages voulus ? Des mariages forcés ?

  • La proportion de mariages forcés change-elle en fonction des différents peuples ?

  • Quelles sont les autres traditions qui ont des conséquences négatives sur le quotidien des femmes ?

  • Ces dernières années, les traditions ont-elles évolué dans le même sens que la société ?

  • Question bonus : Avez-vous un message à adresser aux globe-reporters ?

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