« L’activisme est un marathon, mais tout le monde peut se lancer », Adélaïde CHARLIER

Publié le 2 mars 2021

Dans la série Portraits de jeunes exceptionnels, Camille, Chiara, Charlotte S, Charlotte P et Lisa du collège Notre-Dame de la Salle de Marmande, mais aussi Ayşenur, Öykü, Zeynep, Can, Alvin et Selin du lycée Saint-Benoit d’Istanbul, et une rédaction de Notre-Dame des Champs à Bruxelles souhaitent questionner Adélaïde CHARLIER et Anuna DE WEVER, 2 militantes belges de Youth for the climate. Notre correspondant à Bruxelles rencontre Adélaïde sur le campus de son université.

Environnement et transition énergétique

Aller à la rencontre des Greta THUNBERG de Belgique ; telle est la commande envoyée par 3 rédactions à notre correspondant à Bruxelles, le journaliste Alain DEVALPO. De qui s’agit-il ? Quelques clics sur le web permettent d’en savoir plus. En Wallonie, dans la partie francophone de Belgique, il s’agit d’Adélaïde CHARLIER. Dans la partie flamande, sa compagne de lutte est Anuna DE WEVER. Sur le web, on les retrouve un peu partout ; aux côtés de Greta, à la tête de manifestations, participant à des débats, sur les plateaux de télévision, etc.

Décrocher un rendez-vous avec des personnes publiques est toujours un défi, car leurs agendas sont souvent bien garnis. Alain commence ses recherches sur Facebook. Le 8 janvier, il envoie un premier message pour présenter notre projet et notre demande d’interview. Quelques jours passent sans réponse. La seconde tentative se fait via Twitter. Mais le résultat est le même. Idem en passant par plateforme Youth for the climate.

Pas question de se décourager pour autant. Le travail au quotidien des journalistes est de faire preuve de persévérance. Une bonne interview, une bonne information ne tombent jamais comme un fruit mûr. Il faut monter dans l’arbre pour aller les dénicher.

Alain change de tactique. Dans son carnet d’adresses, notre correspondant a le contact d’un membre des JAC, les Jeunes ambassadeurs pour le climat. En France, cette association « regroupe des jeunes qui appartiennent à la « génération climat », prêt.e.s à s’engager pour défendre leurs droits et ceux des générations futures. Notre objectif : comprendre le monde, pour passer à l’action ! »

Au sein des JAC, certains membres sont Belges et connaissent Adélaïde. C’est ainsi que notre correspondant obtient l’adresse courriel d’Adélaïde. Nous sommes le 15 janvier et un message part à destination d’Adélaïde. Le 17 une réponse tombe.

Bonjour Mr Devalpo,
Merci de votre email et de votre proposition de participer à une interview pour Globe Repor-ters.
Je suis occupée jusque fin janvier mais si cela peut se faire en février, ok.
Merci de votre retour.
Adélaïde Charlier
Co-organisatrice du mouvement Youth For Climate

Nous voici maintenant le 31 janvier. Alain recontacte Adélaïde qui propose un premier rendez-vous téléphone le 2 février. Lors de cette discussion, notre correspondant explique à nouveau notre démarche et Adélaïde, très intéressée, donne son accord. Il ne reste plus qu’à trouver une date. Après un premier report, la rencontre se réalise finalement le 26 février, sur le campus de la VUB, l’université où Adélaïde suit un cursus de Sciences politiques et sociales.

Une interview réalisée le 26 février 2021

Sources photographiques

Le rendez-vous avec Adélaïde est à la VUB, l’université de Bruxelles où elle étudie © Globe Reporters
Le rendez-vous avec Adélaïde est à la VUB, l’université de Bruxelles où elle étudie © Globe Reporters
À la VUB, les cours sont en néerlandais. Il y a aussi des cours en anglais © Globe Reporters
À la VUB, les cours sont en néerlandais. Il y a aussi des cours en anglais © Globe Reporters
Le campus de la VUB n’est pas très éloigné de celui de l’autre grande université de Bruxelles, l’ULB, l’Université libre de Bruxelles qui est francophone © Globe Reporters
Le campus de la VUB n’est pas très éloigné de celui de l’autre grande université de Bruxelles, l’ULB, l’Université libre de Bruxelles qui est francophone © Globe Reporters
Pas évident de se retrouver au sein du campus. C’est grâce à Whatsapp que notre correspondant retrouve Adélaïde © Globe Reporters
Pas évident de se retrouver au sein du campus. C’est grâce à Whatsapp que notre correspondant retrouve Adélaïde © Globe Reporters
Un petit coin avec bancs. C’est à cet endroit que se déroule l’interview © Globe Reporters
Un petit coin avec bancs. C’est à cet endroit que se déroule l’interview © Globe Reporters
Adélaïde interrompt l’interview pendant quelques minutes, car elle doit s’inscrire à un cours et les places sont limitées © Globe Reporters
Adélaïde interrompt l’interview pendant quelques minutes, car elle doit s’inscrire à un cours et les places sont limitées © Globe Reporters
Pour la séquence portrait, notre correspondant propose à Adélaïde de faire quelques pas pour obtenir un cadre bucolique en phase avec l’interview © Globe Reporters
Pour la séquence portrait, notre correspondant propose à Adélaïde de faire quelques pas pour obtenir un cadre bucolique en phase avec l’interview © Globe Reporters
Adélaïde CHARLIER à la fin de l’interview, avant qu’elle ne reparte en cours © Globe Reporters
Adélaïde CHARLIER à la fin de l’interview, avant qu’elle ne reparte en cours © Globe Reporters
Le rendez-vous avec Adélaïde est à la VUB, l’université de Bruxelles où elle étudie © Globe Reporters
À la VUB, les cours sont en néerlandais. Il y a aussi des cours en anglais © Globe Reporters
Le campus de la VUB n’est pas très éloigné de celui de l’autre grande université de Bruxelles, l’ULB, l’Université libre de Bruxelles qui est francophone © Globe Reporters
Pas évident de se retrouver au sein du campus. C’est grâce à Whatsapp que notre correspondant retrouve Adélaïde © Globe Reporters
Un petit coin avec bancs. C’est à cet endroit que se déroule l’interview © Globe Reporters
Adélaïde interrompt l’interview pendant quelques minutes, car elle doit s’inscrire à un cours et les places sont limitées © Globe Reporters
Pour la séquence portrait, notre correspondant propose à Adélaïde de faire quelques pas pour obtenir un cadre bucolique en phase avec l’interview © Globe Reporters
Adélaïde CHARLIER à la fin de l’interview, avant qu’elle ne reparte en cours © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

  • Depuis quand luttez-vous contre le réchauffement climatique, depuis quel âge vous êtes une activiste ? Avez-vous des sources d’inspiration ?

  • Quelles sont les raisons qui vous ont poussées à défendre cette cause ? Nous avons lu que vous aviez pris conscience de l’urgence climatique lors de votre séjour au Vietnam. Pouvez-vous nous en dire plus ?

  • Par rapport aux autres activistes, vous êtes très jeune. Comment les autres vous regardent-ils ?

  • Est-ce que vos opposants vous posent beaucoup de difficultés ?

  • Question bonus : avez-vous des exemples ?

  • Certains vous appellent la Greta THUNBERG belge ? Comment réagissez-vous ? Quels sont vos rapports avec Greta ? Avez-vous fait des choses ensemble ?

  • Est-ce que vos parents vous soutiennent dans votre démarche ? Est-ce que votre engagement a un impact sur vos études ? Comment faites-vous pour financer vos déplacements ?

  • Pensez-vous que notre génération se montre davantage concernée par l’environnement que celles de nos parents et grands-parents ?

  • Pensez-vous qu’il y a de l’espoir pour le futur sur le réchauffement climatique ? Pensez-vous vraiment qu’il est encore temps de réagir ?

  • Au quotidien, quelles sont vos habitudes écologiques ?

  • Qu’est-ce que votre combat a changé dans votre vie ?

  • Quels sont vos plans pour le futur, voulez-vous toujours continuer dans ce domaine ?

  • Pensez-vous que n’importe qui peut devenir activiste ? Quelles sont les qualités d’un bon activiste ? Avez-vous des conseils à donner à des jeunes européens pour sauver la planète ?

Téléchargements

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