"J’ai découvert une grande variété d’espèces et appris comment conserver les semences"

Publié le 25 janvier 2021

Les globe-reporters du lycée professionnel Guichard à Guérande s’intéressent à l’agroécologie. Ils ont découvert l’existence de la ferme-école Buzuruna Juzuruna à Saadnayel, dans la Bekaa. Ils ont préparé des questions pour un.e employé.e de la ferme.

Environnement et transition énergétique

Sidonie HADOUX se rend à SAADNAYEL, dans la vallée de la BEKAA, pour rencontrer l’équipe de la ferme-école Buzuruna Juzuruna (qui veut dire : "nos graines sont nos racines"). Cette association, fondée par un groupe d’ami.e.s, cultive des légumes selon les principes de l’agroécologie.

Leur mission va au-delà de la simple production : il s’agit de trouver, produire et échanger des semences paysannes, afin de renouer avec des plantes plus adaptées au climat et aux sols de la BEKAA, cette plaine fertile du Liban. Les précieuses semences sont collectées dans une pièce réservée à leur conservation appelée "la bibliothèque des graines". Depuis un an, Fayka KHLEIF est responsable de cette maison des sémences.

Fayka KHLEIF est Syrienne. Elle a fui Alep et les bombardements. Elle n’est pas la seule Syrienne dans l’association. Walid, l’un des fondateurs, vivait aussi en Syrie. Il a emménagé sur l’exploitation avec sa femme et ses enfants. La BEKAA accueille de nombreux réfugiés syriens, qu’ils.elles soient dans des camps ou dans des maisons individuelles. Et la ferme-école vise aussi à les intégrer dans la redécouverte de ce savoir ancestral. 

Un article publié le 25 janvier 2021

Sources photographiques

Portrait de Fayka KHLEIF, dans la maison des semences © Globe Reporters
Portrait de Fayka KHLEIF, dans la maison des semences © Globe Reporters
La ferme-école Buzuruna Juzuruna a été créée en 2005 © Globe Reporters
La ferme-école Buzuruna Juzuruna a été créée en 2005 © Globe Reporters
Aujourd’hui, elle compte 8 salarié.e.s, et des dizaines de bénévoles © Globe Reporters
Aujourd’hui, elle compte 8 salarié.e.s, et des dizaines de bénévoles © Globe Reporters
La ferme se situe en plein cœur du village de Saadnayel, dans la Bekaa, à quelques minutes en voiture de la ville de Chtaura © Globe Reporters
La ferme se situe en plein cœur du village de Saadnayel, dans la Bekaa, à quelques minutes en voiture de la ville de Chtaura © Globe Reporters
Le chien de la ferme a la vie dure … © Globe Reporters
Le chien de la ferme a la vie dure … © Globe Reporters
La ferme se compose de plusieurs parties : ici, la zone réservée au compost  © Globe Reporters
La ferme se compose de plusieurs parties : ici, la zone réservée au compost © Globe Reporters
« On n’arrivera jamais à se débarrasser des déchets plastiques », déplore Serge en apercevant les intrus sur le tas de compost. © Globe Reporters
« On n’arrivera jamais à se débarrasser des déchets plastiques », déplore Serge en apercevant les intrus sur le tas de compost. © Globe Reporters
Une vieille cuisinière sert aujourd’hui pour fabriquer du savon ! © Globe Reporters
Une vieille cuisinière sert aujourd’hui pour fabriquer du savon ! © Globe Reporters
Le lieu est avant tout une ferme-école. Malheureusement la crise du COVID-19 a mis à l’arrêt les formations depuis plusieurs mois © Globe Reporters
Le lieu est avant tout une ferme-école. Malheureusement la crise du COVID-19 a mis à l’arrêt les formations depuis plusieurs mois © Globe Reporters
En traversant la salle, Sidonie remarque ces étranges  légumes. « Une sorte de courge ancienne, endémique, appelée gourde », précise Serge © Globe Reporters
En traversant la salle, Sidonie remarque ces étranges légumes. « Une sorte de courge ancienne, endémique, appelée gourde », précise Serge © Globe Reporters
Des blettes arc-en-ciel dans le jardin. L’association vend sa production localement, ainsi que sous la forme de paniers de légumes à Beyrouth © Globe Reporters
Des blettes arc-en-ciel dans le jardin. L’association vend sa production localement, ainsi que sous la forme de paniers de légumes à Beyrouth © Globe Reporters
La philosophie de la ferme : tester différentes semences pour faire revivre les cultures anciennes et locales. On est très loin de la monoculture ! © Globe Reporters
La philosophie de la ferme : tester différentes semences pour faire revivre les cultures anciennes et locales. On est très loin de la monoculture ! © Globe Reporters
Portrait de Fayka KHLEIF, dans la maison des semences © Globe Reporters
La ferme-école Buzuruna Juzuruna a été créée en 2005 © Globe Reporters
Aujourd’hui, elle compte 8 salarié.e.s, et des dizaines de bénévoles © Globe Reporters
La ferme se situe en plein cœur du village de Saadnayel, dans la Bekaa, à quelques minutes en voiture de la ville de Chtaura © Globe Reporters
Le chien de la ferme a la vie dure … © Globe Reporters
La ferme se compose de plusieurs parties : ici, la zone réservée au compost  © Globe Reporters
« On n’arrivera jamais à se débarrasser des déchets plastiques », déplore Serge en apercevant les intrus sur le tas de compost. © Globe Reporters
Une vieille cuisinière sert aujourd’hui pour fabriquer du savon ! © Globe Reporters
Le lieu est avant tout une ferme-école. Malheureusement la crise du COVID-19 a mis à l’arrêt les formations depuis plusieurs mois © Globe Reporters
En traversant la salle, Sidonie remarque ces étranges  légumes. « Une sorte de courge ancienne, endémique, appelée gourde », précise Serge © Globe Reporters
Des blettes arc-en-ciel dans le jardin. L’association vend sa production localement, ainsi que sous la forme de paniers de légumes à Beyrouth © Globe Reporters
La philosophie de la ferme : tester différentes semences pour faire revivre les cultures anciennes et locales. On est très loin de la monoculture ! © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre rôle dans cette ferme ?

  • Quand êtes-vous arrivée ici ?

  • Quel métier exerciez-vous avant d’arriver au Liban ?

  • Pourquoi êtes-vous venue au Liban

  • Comment avez-vous connu l’association ?

  • Qu’avez-vous appris depuis votre arrivée ?

  • Aviez-vous un terrain à cultiver en Syrie ?

  • De quelle manière l’agriculture est-elle différente telle que vous la connaissez en Syrie ?

  • Cette agriculture dont vous parlez s’est-elle maintenue malgré la guerre ?

  • Où vivez-vous actuellement ?

  • Consommez-vous des produits de la ferme ?

  • Est-ce que cela vous a permis de créer des liens avec d’autres personnes ?

  • Avez-vous l’impression de mieux vous nourrir grâce à l’association ?

  • Comment vous sentez-vous au Liban aujourd’hui ?

Téléchargements

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