"Il y a énormément de choses à améliorer pour assurer la sécurité des gardiens", Nicolas BIHAN

Publié le 8 mai 2019

Les élèves du collège Léonard DE VINCI à Carvin travaillent sur la problématique carcérale. Nicolas BIHAN, surveillant de prison et délégué interrégional au syndicat des Surveillants (S.P.S) répond à leurs questions.

Droits humains et solidarités

Nicolas BIHAN est surveillant de prison au centre de détention de Val de Reuil en Normandie. Il est délégué interrégional au syndicat des Surveillants (S.P.S).

L’administration pénitentiaire n’est pas l’institution la plus facile à contacter quand on est journaliste. Sidonie essaye d’abord de passer par des contacts personnels, amis d’amis qui travaillent en prison. Cette première piste conduit à la réponse la plus courante : "Il faut écrire à la DSPIP du Pas-de-Calais par lettre manuscrite". La DSPIP ? La Direction des services pénitentiaires d’insertion et de probation. C’est effectivement la procédure habituelle. Faute de temps, Sidonie décide de procéder autrement : les syndicats.

Sur le site du Syndicat Pénitentiaire des Surveillants, les coordonnées des secrétaires régionaux sont indiqués. Pour le Nord, C’est Nicolas Bihan. Elle l’apelle. Il répond et accepte l’interview des élèves.

Nicolas BIHAN est surveillant de prison au centre de détention de Val de Reuil en Normandie, l’un des plus grands centres européens avec 800 détenus incarcérés pour des peines longues. Pour ce syndicaliste, : « Il y a énormément de choses à améliorer pour assurer la sécurité des gardiens de prison et attirer le personnel. Souvent les jeunes se demandent ce qu’ils sont venus faire là. »

Une interview réalisée en avril 2019

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Quel a été votre parcours ?

  • Dans quelle prison travaillez-vous ?

  • Quelle est la spécificité de la région pénitentiaire du Nord ?

  • Quel type de détenus séjournent dans votre centre de détention ?

  • Combien de détenus séjournent dans votre prison ?

  • Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier ?

  • Qu’avez-vous rencontré comme difficultés personnellement ?

  • Quel est votre rapport avec les détenus ?

  • Est-ce qu’il y a beaucoup de femmes dans la profession ?

  • Est-ce plus difficile pour une femme d’exercer cette profession ?

  • Quand vous avez à faire à un prisonnier condamné à perpétuité, est-ce que vous avez peur ?

  • Est-ce que vous avez déjà rencontré d’anciens détenus en dehors de la prison ?

  • Est-ce compliqué de s’occuper d’un meurtrier ?

  • Est-ce que vous vous occupez aussi de la réinsertion ?

  • Qu’est-ce qu’on doit améliorer aujourd’hui dans le système pénitentiaire ?