Heureux comme un entrepreneur français en Turquie

Publié le 22 janvier 2022

Victor PHILIP a crée l’Atelier du français en 2014. Cette école propose des cours de français aux Turcs, jeunes ou déjà actifs dans le monde du travail. Parti de rien, il est désormais à la tête d’une équipe de quinze professeurs et retrace son parcours pour les globe-reporters du collège Notre-Dame de la Salle.

Economie, histoire et politique

Quand notre correspondante en Turquie, Cerise SUDRY—LE DÛ apprend qu’elle doit rencontrer un chef d’entreprise à Istanbul, le nom de Victor PHILIP s’impose vite : ici, presque toute la communauté francophone a entendu parler de son école, L’Atelier du français. Une amie transmet ses coordonnées à notre journaliste. Si le joindre prend du temps (à cause des vacances de Noël notamment), il est immédiatement volontaire pour répondre aux questions des globe-reporters. Il est habitué à l’exercice ; sur la chaîne Youtube qu’il anime pour l’atelier, il publie de nombreuses vidéos sur la langue française à destination de ses élèves. 

L’Atelier du français propose des cours de français tous niveaux à des particuliers, en présentiel, dans des salles de cours, ou en ligne. Il y a près de 15 professeurs ! S’il est désormais à la tête d’une entreprise prospère, quand Victor PHILIP s’est installé dans le pays, pour suivre sa femme, il raconte lors de l’interview qu’il est arrivé sans rien, et a été successivement responsable d’un magasin de meubles à Gebze (à 150km d’Istanbul) ou vendeur de chemises. C’est comme ça qu’il a appris le turc. Car Victor est parfaitement turcophone : le slogan de son entreprise veut littéralement dire « Ne restez pas Français avec le français ! ». En turc, « rester Français » veut dire…Vous le saurez en écoutant l’interview. En tout cas Victor est ravi de sa vie ici : « Je ne pourrai jamais retourner vivre en France ! » , dit-il en riant. 

L’école de Victor se situe à Galata, dans le centre européen de la ville, où beaucoup d’expatriés sont installés. Mais il nous donne rendez-vous à Çengelköy, côté asiatique. C’est un quartier qui longe le Bosphore, très beau et réputé pour ses jolies terrasses de café au bord de l’eau. Problème : presque tous ont de la musique et sont bondés ! Pas idéal pour enregistrer du son.

Cerise SUDRY—LE DÛ arrive en avance ; le trajet pour arriver à Çengelköy est assez long et elle a peur de prendre trop de temps. Résultat : elle arrive en avance ! Elle finit par trouver un endroit moins bruyant que les autres pour poser les questions des globe-reporters.

Comme Çengelköy est situé après le premier pont qui enjambe le Bosphore, le quartier n’est fréquenté quasi exclusivement que par des locaux : les touristes ne poussent généralement pas la visite jusqu’à ses rives. En prime de l’interview, les globe-reporters ont droit à une petite visite découverte !

Un entretien réalisé en janvier 2022

Sources photographiques

Victor PHILIP nous donne rendez-vous dans un café de Çengelköy sur les rives du Bosphore © Globe Reporters

Victor PHILIP nous donne rendez-vous dans un café de Çengelköy sur les rives du Bosphore © Globe Reporters

Victor PHILIP est arrivé en Turquie en 2009, pour suivre son épouse qui souhaitait retourner vivre en Turquie après ses études en France © Globe Reporters
Victor PHILIP est arrivé en Turquie en 2009, pour suivre son épouse qui souhaitait retourner vivre en Turquie après ses études en France © Globe Reporters
La rue principale de Çengelköy : seulement une voie de chaque côté : de sacrés embouteillages en fin de journée ! © Globe Reporters
La rue principale de Çengelköy : seulement une voie de chaque côté : de sacrés embouteillages en fin de journée ! © Globe Reporters
Une des seules plages restantes au bord du Bosphore est à Çengelköy ! Bon, avec le courant et la pollution, il n’est pas vraiment recommandé de se baigner © Globe Reporters
Une des seules plages restantes au bord du Bosphore est à Çengelköy ! Bon, avec le courant et la pollution, il n’est pas vraiment recommandé de se baigner © Globe Reporters
Les Turcs aiment se retrouver et partager un thé ou un café avec une vue splendide sur le Bosphore et le premier pont © Globe Reporters
Les Turcs aiment se retrouver et partager un thé ou un café avec une vue splendide sur le Bosphore et le premier pont © Globe Reporters
Çengelköy abrite aussi une boulangerie très réputée : elle ne paie pas de mine, mais produit, selon les Stambouliotes, les meilleurs simits de la ville (des petits pains ronds au sésame) © Globe Reporters
Çengelköy abrite aussi une boulangerie très réputée : elle ne paie pas de mine, mais produit, selon les Stambouliotes, les meilleurs simits de la ville (des petits pains ronds au sésame) © Globe Reporters
En attendant Victor, un simit et un café pour se réveiller ! © Globe Reporters
En attendant Victor, un simit et un café pour se réveiller ! © Globe Reporters
Plusieurs pêcheurs “garent” leur bateau ici © Globe Reporters
Plusieurs pêcheurs “garent” leur bateau ici © Globe Reporters
Victor a créée l’atelier du Français en 2014, il dirige cette école avec sa femme © Globe Reporters
Victor a créée l’atelier du Français en 2014, il dirige cette école avec sa femme © Globe Reporters
Victor PHILIP nous donne rendez-vous dans un café de Çengelköy sur les rives du Bosphore © Globe Reporters

Victor PHILIP est arrivé en Turquie en 2009, pour suivre son épouse qui souhaitait retourner vivre en Turquie après ses études en France © Globe Reporters
La rue principale de Çengelköy : seulement une voie de chaque côté : de sacrés embouteillages en fin de journée ! © Globe Reporters
Une des seules plages restantes au bord du Bosphore est à Çengelköy ! Bon, avec le courant et la pollution, il n’est pas vraiment recommandé de se baigner © Globe Reporters
Les Turcs aiment se retrouver et partager un thé ou un café avec une vue splendide sur le Bosphore et le premier pont © Globe Reporters
Çengelköy abrite aussi une boulangerie très réputée : elle ne paie pas de mine, mais produit, selon les Stambouliotes, les meilleurs simits de la ville (des petits pains ronds au sésame) © Globe Reporters
En attendant Victor, un simit et un café pour se réveiller ! © Globe Reporters
Plusieurs pêcheurs “garent” leur bateau ici © Globe Reporters
Victor a créée l’atelier du Français en 2014, il dirige cette école avec sa femme © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter pour les globe-reporters EMICE + ?

  • Pourquoi avoir choisi Istanbul et pas une autre ville ?

  • Aviez-vous des stéréotypes avant d’arriver ici ? Si oui, pouvez-vous préciser s’ils étaient justifiés ?

  • Qu’est-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à Istanbul ?

  • Avez-vous des regrets par rapport à votre choix ?

  • Quels problèmes avez-vous rencontrés pour créer votre entreprise ici ?

  • Quels sont les avantages de créer une entreprise à Istanbul plutôt qu’en France ?

  • Qu’est-ce qui vous manque le plus de France ?

  • Retirez-vous une plus-value de cette expérience d’expatrié français en Turquie ?

  • Question bonus : Aujourd’hui que représente l’Atelier du français ?

  • Pouvez-vous expliquez aux globe-reporters ce qui vous plaît dans le fait d’avoir créée une entreprise ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters EMICE + ?

Sources vidéo

Victor PHILIP conseille les globe-reporters

Téléchargements

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