Gilets jaunes : « Marcheurs, mais pas en marche ! »

Publié le 8 avril 2019

Belinda BEAULIEU et Falris RAMDANI sont « gilets jaunes » depuis la première heure. Le samedi 9 mars 2019, ils prennent la route de Méricourt dans le Pas-de-Calais pour rejoindre Paris en une semaine. A leur retour dans le bassin minier, ils répondent aux questions des globe-reporters du lycée Diderot à Carvin.

Droits humains et solidarités

Le 4 mars dernier, la Voix du Nord publie un article « Gilets jaunes : De Méricourt, ils veulent rallier Paris à pied pour l’acte XVIII ». C’est en faisant des recherches sur les gilets jaunes, que les élèves du lycée Diderot lisent cette information. 

Deux cent kilomètres à parcourir en une semaine. L’article précise que ces « marcheurs » sont de Méricourt, Sallaumines, Avion, Hénin ou Douai, et qu’ils s’apprêtent à prendre la route. L’initiative est suffisamment singulière et locale, pour être une piste de sujet intéressante. 

Sidonie HADOUX et les élèves tentent une première prise de contact via leur groupe facebook. Et le petit groupe de gilets jaunes répond dans la journée. Ils sont d’accord pour une interview dés leur retour. 

Quelques jours plus tard, Belinda donne rendez-vous à Sidonie au rond-point d’Éleu-dit-Leauwette, près d’Avion. Elle est venue avec son ami Falris.

Reportage réalisé en avril 2019

Sources photographiques

Belinda BEAULIEU et Falris RAMDANI sont gilets jaunes depuis le premier acte.
Belinda BEAULIEU et Falris RAMDANI sont gilets jaunes depuis le premier acte.
Le 9 mars 2019, ils sont partis de Méricourt à pied pour participer à l’Acte XVIII à Paris.
Le 9 mars 2019, ils sont partis de Méricourt à pied pour participer à l’Acte XVIII à Paris.
Falris arbore fièrement son chapeau décoré.
Falris arbore fièrement son chapeau décoré.
Belinda a son gilet dédicacé par les gilets jaunes et supporters rencontrés le long du chemin jusque Paris.
Belinda a son gilet dédicacé par les gilets jaunes et supporters rencontrés le long du chemin jusque Paris.
« Papi », comme il veut être surnommé, est un gilet jaune de la première heure à Éleu-dit-Leauwette.
« Papi », comme il veut être surnommé, est un gilet jaune de la première heure à Éleu-dit-Leauwette.
Une semaine de marche, à raison d’une trentaine de kilomètres par jour. Les marcheurs ont dormi chez des familles de gilets jaunes rencontrés sur le chemin.
Une semaine de marche, à raison d’une trentaine de kilomètres par jour. Les marcheurs ont dormi chez des familles de gilets jaunes rencontrés sur le chemin.
Belinda BEAULIEU et Falris RAMDANI sont gilets jaunes depuis le premier acte.
Le 9 mars 2019, ils sont partis de Méricourt à pied pour participer à l’Acte XVIII à Paris.
Falris arbore fièrement son chapeau décoré.
Belinda a son gilet dédicacé par les gilets jaunes et supporters rencontrés le long du chemin jusque Paris.
« Papi », comme il veut être surnommé, est un gilet jaune de la première heure à Éleu-dit-Leauwette.
Une semaine de marche, à raison d’une trentaine de kilomètres par jour. Les marcheurs ont dormi chez des familles de gilets jaunes rencontrés sur le chemin.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Qu’est-ce qui vous a motivé à rentrer dans le mouvement ?

  • Pensez-vous que Jacqueline LEROUX a eu raison de lancer ce mouvement ?

  • A l’origine, la revendication, c’était le carburant. Aujourd’hui, qu’est-ce que c’est ?

  • Pensez-vous que le gouvernement a bien réagi ?

  • Combien de manifestations avez-vous fait ?

  • En termes de violences policières, qu’avez-vous constaté, à Paris notamment ?

  • Pouvez-vous expliquer le projet de marche jusqu’à Paris ?

  • Faut-il interdire les manifestations à cause des casseurs ?

  • Au niveau du bassin minier, comment cela se passe ? Y-a-t-il beaucoup de gilets jaunes ?

  • Comment voyez-vous les prochains mois ?