Étudier baleines et bélugas, c’est trippant dit-on au GREMM

Publié le 16 décembre 2019

Marie-Ève MULLER est la responsable des communications du GREMM, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins. Elle répond aux questions des globe-reporters de la classe média du collège Jean-François OEBEN à Paris, et de la classe de l’école Léon BOURGEOIS à Colombes.

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT

Deux rédactions de globe-reporters veulent rencontrer le GREMM, une sur les activités de l’organisme et l’autre sur les bélugas. Notre envoyée spéciale sur place prend contact et demande s’il est possible d’avoir deux personnes différentes pour chaque classe. Marie-Ève MULLER responsable des communications, lui conseille de mutualiser les deux interviews, car l’équipe est petite et elle est la seule à être disponible pour y répondre. De plus, le Centre d’Interprétation des mammifères marins de Tadoussac est fermé pour travaux jusqu’à l’été 2020.

Passionnée par les baleines, Marie-Ève a une formation en journalisme et s’occupe aussi du site Baleines en direct, rattaché au GREMM. Elle est donc heureuse de répondre aux globe-reporters qui souhaitent en savoir plus sur la manière dont se fabrique l’information.

Il est de plus en plus fréquent que des journalistes changent de profession en raison de la crise que connaît ce métier. Certains deviennent communicants au service d’une entreprise, d’une institution ou d’une association comme Marie-Ève MULLER. Attention, informer et communiquer ne sont pas le même métier. Le travail est très différent. Le journaliste raconte des faits et des histoires. Il reste le plus indépendant possible, décrypte l’actualité et rencontre des acteurs aux positions divergentes. Le communicant lui, porte la voix et les intérêts d’un organisme ou d’une entreprise. Un métier qui peut être tout aussi passionnant, surtout s’il s’agit d’une cause qui nous tient à cœur, comme c’est ici le cas pour Marie-Ève.

La rencontre de notre reporter avec Marie-Ève MULLER se déroule dans les bureaux du GREMM à Québec, dans un bâtiment qui regroupe plusieurs associations de défense de l’environnement. Un moyen de travailler et de communiquer ensemble sur les mêmes dossiers. Pour s’y rendre, il suffit à Marine de marcher dix minutes de son lieu d’hébergement, car le GREMM est proche du quartier Saint-Jean-Baptiste.

Une interview réalisée en décembre 2019

Sources photographiques

La bâtisse qui accueille les bureaux du GREMM à Québec.
La bâtisse qui accueille les bureaux du GREMM à Québec.
Entrée des bureaux du GREMM.
Entrée des bureaux du GREMM.
Marie-Ève MÜLLER.
Marie-Ève MÜLLER.
Un dépliant sur les bélugas.
Un dépliant sur les bélugas.
Affiche de la campagne Adoptez un béluga.
Affiche de la campagne Adoptez un béluga.
Le bureau de Marie-Ève MÜLLER.
Le bureau de Marie-Ève MÜLLER.
Le bureau du président du GREMM, Robert Michaud, qui est à Barcelone ce jour-là. Un béluga en peluche décore l’étagère. Il a été fait pas des enfants d’école primaire.
Le bureau du président du GREMM, Robert Michaud, qui est à Barcelone ce jour-là. Un béluga en peluche décore l’étagère. Il a été fait pas des enfants d’école primaire.
Le Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.
Le Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.
L’intérieur du Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.
L’intérieur du Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.
La bâtisse qui accueille les bureaux du GREMM à Québec.
Entrée des bureaux du GREMM.
Marie-Ève MÜLLER.
Un dépliant sur les bélugas.
Affiche de la campagne Adoptez un béluga.
Le bureau de Marie-Ève MÜLLER.
Le bureau du président du GREMM, Robert Michaud, qui est à Barcelone ce jour-là. Un béluga en peluche décore l’étagère. Il a été fait pas des enfants d’école primaire.
Le Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.
L’intérieur du Centre d’Interprétation de Tadoussac. La photo a été envoyée par Marie-Ève MÜLLER.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Qui a fondé l’association ? En quelle année et quelles étaient les motivations au départ ?

  • Quelles sont les différentes activités de l’association ? Diriez-vous qu’elles ont beaucoup évolué au fil du temps et pourquoi ?

  • D’après vos recherches, qu’est-ce qui menaçait les mammifères marins à l’époque et qu’est-ce qui les menace le plus aujourd’hui ?

  • Diriez-vous que certaines espèces de mammifères marins sont plus en danger que d’autres ? Si oui, pourquoi ?

  • De nombreux bateaux prennent la mer pour permettre aux visiteurs de voir des mammifères marins de très près. En tant que scientifique quel est votre avis sur ces « attractions touristiques » ? Seriez-vous pour les interdire ? Ou les organiser différemment ?

  • Existe-t-il de nombreuses réserves marines au Québec et au Canada en général ? Qui les gère et comment ? Votre association met-elle en place des programmes de recherches dans ces zones ? Lesquels ?

  • Travaillez-vous avec un public scolaire ? Travaillez-vous avec d’autres associations de sauvegarde de l’environnement par exemple ? Si ou lesquelles ? Et sur quelles actions concrètes ?

  • Observez-vous déjà des impacts du réchauffement climatique sur les populations de mammifères marins ? Quels risques à venir ?

  • Comment peut-on préserver les bélugas ?

  • Quel est le mode de communication des bélugas ?

  • Ont-ils des rituels ? si oui lesquels ?

  • Comment les bélugas se reproduisent-ils ? Se sentent-ils en confiance avec les humains ?

  • Les bélugas sont-ils touchés par les problèmes de plastiques qui envahissent la nature ?

  • Qu’est-ce qui vous a motivé à exercer ce métier ? Dans le cadre de vos activités au GREMM quel évènement (ou expérience personnelle) vous a le plus touché ?

  • Avez-vous un message pour les globe-reporters ?