Épreuves des Jeux olympiques dans la Seine, un pari bientôt réussi ?

Publié le 31 mars 2024

Les globes-reporters et globe-reportrices du collège Henri DUNANT d’Aumale, (Normandie) et du collège de Koropi (Grèce) s’intéressent à la dépollution de la Seine dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Charles XARDEL et Laura GOMES, du service régional de la communication interministérielle à la Préfecture de région Île-de-France - Préfecture de Paris leurs répondent.

Environnement et transition énergétique

La baignade dans la Seine est proscrite à Paris depuis 1923 ! Un siècle d’interdiction justifié par la qualité des eaux, bien trop polluées pour permettre d’y plonger sans risques pour la santé. Mais pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024, il pourrait bien en être autrement.

Les rédactions de Normandie et Grèce s’intéressent à la promesse de cet exploit. Elles se demandent si la dépollution de la Seine sera bien effective, et si les épreuves aquatiques en eaux libres pourront bien être réalisées dans le lit du célèbre fleuve qui coupe la ville de Paris en deux ! Pour permettre aux jeunes apprentis journalistes d’obtenir les réponses les plus complètes, notre correspondante à Paris, la journaliste Chloé DUBOIS, mixe les questions et sollicite différents intervenants.

Pour répondre à une première série de questions concernant les épreuves sportives étroitement liées aux projets d’assainissement de la Seine, notre journaliste multiplie les sollicitations. Elle toque à la porte de la Mairie de Paris, du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques ou encore du Service public pour l’assainissement francilien - autrement dit le SIAAP, un organisme public en charge d’une grande partie des travaux qui devraient permettre la dépollution de la Seine.

Partout les interlocuteurs potentiels répondent la même chose : à quelques mois de l’ouverture des Jeux, ils sont sursollicités par la presse internationale et ne peuvent répondre favorablement à notre demande d’interview. Seule la Préfecture de région Île-de-France - Préfecture de Paris, qui pilote les différents projets visant à assainir la Seine accepte de nous répondre.

Pour être très précis, Chloé sollicite le sous-préfet Antoine MARMIER, chargé des Jeux olympiques et paralympiques pour Paris en demandant au service presse s’il était possible de le rencontrer. Après plusieurs semaines d’attentes, celui-ci nous fait savoir qu’il ne pourra pas répondre aux questions des globes-reporters et globe-reportrices, mais propose de réaliser l’entretien avec deux personnes du service communication-presse de la préfecture : Charles XARDEL, adjoint à la cheffe du Service régional de la communication interministérielle (SRCI) chef du pôle presse et Laura GOMES MARTINS, attachée presse du (SRCI). Notre journaliste accepte et un rendez-vous est rapidement fixé.

Le sous-préfet nous fait néanmoins parvenir ce verbatim, accompagné d’une photo :

« Le plan Baignade véritable reconquête écologique de la Seine et de la Marne est un programme d’investissement massif de 1,4 Mds d’euros qui a pour objectif d’améliorer considérablement la qualité de l’eau. Cette reconquête est un défi tenu par l’État pour les JOP 2024 mais également en héritage à destination des Parisiens et Franciliens par la pérennisation de la baignabilité de la Seine. »

Le jour de la rencontre, Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL se répartissent la parole lors de l’interview qui se déroule dans une salle de réunion de la Préfecture de région Île-de-France, dans le 15e arrondissement de Paris. Tous les deux se disent très optimistes et confiants sur la tenue des épreuves olympiques en eaux libres dans la Seine.

À la fin de l’entretien, Laura et Charles proposent à notre journaliste de se rendre à quelques dizaines de mètres de la Préfecture, face à la Seine, pour réaliser quelques photos, et lui montrer le barrage flottant installé sous un pilier du pont Garigliano. Plusieurs « piège » de la sorte sont installés à différents endroits sur la Seine pour capter et ramasser les déchets qui y flottent.

Un reportage réalisé le 7 mars 2024

Sources photographiques

Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL devant la Seine, à quelques pas de la préfecture de région © Globe Reporters
Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL devant la Seine, à quelques pas de la préfecture de région © Globe Reporters
Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL dans une salle de conférence, au sein des bureaux de la préfecture © Globe Reporters
Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL dans une salle de conférence, au sein des bureaux de la préfecture © Globe Reporters
Portrait du sous-préfet, Antoine MARMIER chargé des Jeux olympiques et paralympiques pour Paris 2024 © Globe Reporters
Portrait du sous-préfet, Antoine MARMIER chargé des Jeux olympiques et paralympiques pour Paris 2024 © Globe Reporters
Pour se rendre à la Préfecture, notre journaliste traverse Paris de part en part © Globe Reporters
Pour se rendre à la Préfecture, notre journaliste traverse Paris de part en part © Globe Reporters
Après 1h00 de métro, Chloé traverse deux parcs, dont le célèbre parc André Citroën © Globe Reporters
Après 1h00 de métro, Chloé traverse deux parcs, dont le célèbre parc André Citroën © Globe Reporters
La Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris se trouve dans un ensemble assez impressionnant de bâtiments où sont domiciliés plusieurs grands organismes, comme le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives © Globe Reporters
La Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris se trouve dans un ensemble assez impressionnant de bâtiments où sont domiciliés plusieurs grands organismes, comme le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives © Globe Reporters
Entrée principale de la Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris © Globe Reporters
Entrée principale de la Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris © Globe Reporters
Face à la Seine, le bâtiment de la préfecture s’affiche aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques © Globe Reporters
Face à la Seine, le bâtiment de la préfecture s’affiche aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques © Globe Reporters
Laura Gomes MARTINS et Charles XARDEL proposent à notre journaliste d’aller jusque devant la Seine, à quelques mètres de la préfecture © Globe Reporters
Laura Gomes MARTINS et Charles XARDEL proposent à notre journaliste d’aller jusque devant la Seine, à quelques mètres de la préfecture © Globe Reporters
Le « barrage flottant » sous le Pont Garigliano que l’on ne voit malheureusement pas très bien sur la photo. En cherchant bien, on peut l’apercevoir juste derrière le ponton, du côté droit, en arrière plan. Il s’agit de l’un des pièges à déchets installés sur la Seine, qui permet de capter et ramasser les déchets jetés ou échoués dans le lit du fleuve © Globe Reporters
Le « barrage flottant » sous le Pont Garigliano que l’on ne voit malheureusement pas très bien sur la photo. En cherchant bien, on peut l’apercevoir juste derrière le ponton, du côté droit, en arrière plan. Il s’agit de l’un des pièges à déchets installés sur la Seine, qui permet de capter et ramasser les déchets jetés ou échoués dans le lit du fleuve © Globe Reporters
Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL devant la Seine, à quelques pas de la préfecture de région © Globe Reporters
Laura GOMES MARTINS et Charles XARDEL dans une salle de conférence, au sein des bureaux de la préfecture © Globe Reporters
Portrait du sous-préfet, Antoine MARMIER chargé des Jeux olympiques et paralympiques pour Paris 2024 © Globe Reporters
Pour se rendre à la Préfecture, notre journaliste traverse Paris de part en part © Globe Reporters
Après 1h00 de métro, Chloé traverse deux parcs, dont le célèbre parc André Citroën © Globe Reporters
La Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris se trouve dans un ensemble assez impressionnant de bâtiments où sont domiciliés plusieurs grands organismes, comme le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives © Globe Reporters
Entrée principale de la Préfecture de région Île-de-France et Préfecture de Paris © Globe Reporters
Face à la Seine, le bâtiment de la préfecture s’affiche aux couleurs des Jeux olympiques et paralympiques © Globe Reporters
Laura Gomes MARTINS et Charles XARDEL proposent à notre journaliste d’aller jusque devant la Seine, à quelques mètres de la préfecture © Globe Reporters
Le « barrage flottant » sous le Pont Garigliano que l’on ne voit malheureusement pas très bien sur la photo. En cherchant bien, on peut l’apercevoir juste derrière le ponton, du côté droit, en arrière plan. Il s’agit de l’un des pièges à déchets installés sur la Seine, qui permet de capter et ramasser les déchets jetés ou échoués dans le lit du fleuve © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous expliquer pourquoi c’est vous qui nous répondez aujourd’hui ?

  • En quoi consistent les missions de la préfecture de région dans l’organisation des épreuves des Jeux olympiques et paralympiques qui vont se dérouler dans la Seine ?

  • Quelles sont les épreuves exactes qui vont se dérouler dans la Seine ? À quels emplacements ?

  • Pourquoi ces épreuves nécessitent une organisation particulière ?

  • Quels types de pollution touche la Seine qui peut rendre compliqué l’organisation d’épreuves sportives ?

  • Les bactéries peuvent être éliminées ?

  • Comment la dépollution de la Seine s’organise pour que tout soit prêt pour les Jeux - en amont, et en aval des sites des épreuves ? Comment se compose l’équipe qui gère la dépollution de la Seine ?

  • Depuis quand les travaux ont-ils commencé ? Combien de temps ça prend ? Quand seront-ils terminés ?

  • Après les JO sera-t-il toujours possible de se baigner dans la Seine ?

  • Qui finance ce projet de dépollution ?

  • Comment la qualité de l’eau est testée ? Si les résultats attendus ne conviennent pas le jour des épreuves, quelles sont les autres alternatives pour la tenue des épreuves ?

  • Par le passé, y a-t-il déjà eu des épreuves sportives dans la Seine ? Ont-elles pu avoir lieu, ou certaines ont-elles été annulées à cause de la pollution ?

  • La préfecture est-elle optimiste sur le fait que les épreuves puissent se tenir ?

  • Est-ce que ça va coûter trop cher de permettre la baignade après les JO de Paris 2024 ?

  • Avez-vous un message à adresser aux rédactions ?

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