En Guyane, braconnage ou traditions ?

Publié le 8 février 2020

Guillaume LONGIN est responsable de la biodiversité à l’antenne du Parc amazonien à Maripasoula. Il répond aux questions des globe-reporters Benjamin, Samuel et Thibault du collège de la Marine Vincendo, à Saint-Joseph (La Réunion).

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT

Après une première interview sur le problème du braconnage dans la région de Maripasoula, notre envoyée spéciale, Anne PASTOR, décide d’aller voir un autre interlocuteur. Lors de son premier entretien, Anne pose nos questions à Kupi ALIOKE, un Wayana qui est né et qui a grandi dans cette région. Le point de vue de cette personne autochtone est riche en informations. Nous apprenons notamment que les cris des animaux qu’il entendait lorsqu’il était enfant ont disparu, que la forêt est aujourd’hui beaucoup plus silencieuse ce qui n’est jamais bon signe. Son témoignage est donc celui d’une personne qui voit les changements au sein de l’environnement qu’il connaît.

Mais parler de braconnage nécessite d’avoir aussi un point de vue plus large qui prend en compte ce qui se passe dans d’autres parties du monde. Le mot braconnage évoque dans nos imaginaires immédiatement les tueries à grande échelle en Afrique pour alimenter le commerce de l’ivoire. Qu’en est-il en Guyane. Est-ce le même phénomène ?

Pour le savoir, Anne prend rendez-vous avec Guillaume LONGIN en charge de la biodiversité et des questions juridiques en particulier sur le braconnage à l’antenne du parc de Maripasoula. Guillaume, de par sa formation et ses connaissances du braconnage à l’échelle mondiale apporte un éclairage complémentaire à ce que nous dit Kupi.

Guillaume profite de la rencontre avec notre envoyée spéciale pour nous faire parvenir des documents sur la faune de Guyane. Ils sont à télécharger.

Une interview réalisée en janvier 2020

Sources photographiques

Guillaume LONGIN lors de l’interview.
Guillaume LONGIN lors de l’interview.
Guillaume LONGIN, en charge des questions juridiques sur le braconnage au Parc amazonien de Guyane.
Guillaume LONGIN, en charge des questions juridiques sur le braconnage au Parc amazonien de Guyane.
Ara bleu - crédit Parc amazonien G FEUILLET
Ara bleu - crédit Parc amazonien G FEUILLET
Colibri topaze - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Colibri topaze - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Coq de roche - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Coq de roche - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Sapajou - crédit Parc amazonien G FEUILLET
Sapajou - crédit Parc amazonien G FEUILLET
Guillaume LONGIN lors de l’interview.
Guillaume LONGIN, en charge des questions juridiques sur le braconnage au Parc amazonien de Guyane.
Ara bleu - crédit Parc amazonien G FEUILLET
Colibri topaze - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Coq de roche - crédit Parc amazonien M FERNANDEZ
Sapajou - crédit Parc amazonien G FEUILLET

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Y a-t-il beaucoup de braconnage dans la région ?

  • Qui pratique généralement le braconnage ? Quelles espèces les braconniers chassent-ils ou capturent-ils ?

  • Pour quelles raisons les braconniers chassent-ils ces animaux en particulier ?

  • Quelles sont les conséquences du braconnage sur la biodiversité ?

  • Quelles sont les peines encourues par les braconniers ? Sont-elles appliquées ?

  • Y a-t-il des moyens particuliers mis en place ? Si oui lesquels ?

  • Connaissez-vous les circuits de ce commerce illégal ? Pouvez-vous nous les décrire ?

  • Peut-on chiffrer le braconnage ? Nombre d’animaux concernés, richesse générée, etc.

  • Comment évolue le braconnage ? Est-il en baisse ou en hausse ? Pourquoi ?

  • Questions bonus : Quelle est la politique du Parc amazonien sur cette question ?

  • Questions bonus : Quel est le fléau que vous devez combattre au quotidien ?

  • Question bonus : À vous écouter, la situation est très différente de ce qui se passe en Afrique.