En Guinée, on ne commémore pas une défaite comme l’esclavage

Publié le 25 novembre 2018

Les globe-reporters Madeleine, Louise, Sophie, Gabriel, Camille, Margot du collège Notre Dame de Sion, à Paris 6e, s’intéressent à la question de la traite négrière en Guinée. Notre envoyé spécial se rend dans la région de Guinée où elle a été la plus importante pour trouver des réponses à leurs questions auprès de Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké.

Economie, histoire et politique

Le musée du fortin de Boké n’a pas plus de conservateur depuis le départ à la retraite de Mamadou Bailo TRAORÉ. Il est donc seul avec son fils à tenter de le maintenir en vie et surtout ouvert à la visite.

C’est Carol Valade, le correspondant de RFI à Conakry qui a donné ce contact à notre envoyé spécial. Il arrive en début d’après-midi, tandis que Mamadou Bailo TRAORÉ est en train de palabrer sous le grand manguier au centre de la cour. Ce dernier fait patienter Raphaël un peu, le temps de le jauger avant de l’inviter à prendre le chemin de son atelier de sculpture (c’est son premier métier) pour commencer l’interview.

Sources photographiques

Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké au micro des globe-reporters.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké au micro des globe-reporters.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké avec un de ses nombreux petits-enfants.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké avec un de ses nombreux petits-enfants.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké au micro des globe-reporters.
Mamadou Bailo TRAORÉ, conservateur à la retraite du musée du fortin de Boké avec un de ses nombreux petits-enfants.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Dans cette région phare de la traite négrière, le souvenir de l’esclavage est-il plus présent qu’ailleurs dans le pays ?

  • Question bonus : Est-ce que le souvenir de la traite négrière est encore présent dans la tête des gens d’aujourd’hui ?

  • Quels objets dans vos collections reflètent la traite négrière ?

  • Pensez-vous que cette région soit inhabitée à cause de son passé négrier ?

  • Y a-t-il des habitudes de commémoration de la traite négrière à Boké ou en Guinée ?

  • Existe-t-il des tensions entre les populations qui ont pratiqué la traite négrière et celles qui l’ont subit ? Cela a-t-il joué un rôle dans l’indépendance de la Guinée ?

  • Est-il facile de parler de la traite négrière en Guinée ? Y a-t-il un lien entre la domination de certaines ethnies et l’esclavage ?

  • L’esclavage est-il enseigné à l’école dans les cours d’histoire ?

  • Les personnalités publiques guinéennes prennent-elles des mesures pour la commémoration de l’esclavage ?

  • Pensez-vous que l’esclavage a été aboli trop tard en Guinée ?

  • Est-ce que l’abolition de l’esclavage et l’indépendance de la Guinée ont un lien ?

  • La séparation des populations guinéennes a-t-elle un lien avec l’esclavage ?

  • À titre personnel, pensez-vous avoir un devoir de commémoration de la traite négrière ?

  • Avez-vous quelque chose à ajouter ?