Dans les campagnes roumaines, le frigidaire c’est le jardin

Publié le 9 mars 2019

Anamaria IUGA est ethnologue au Musée du paysan roumain. Elle répond aux questions des globe-reporters de CP-CE1 de l’école de l’Ourcq, à Paris.

Economie, histoire et politique

Pour réaliser ce reportage, notre envoyée spéciale Élodie contacte Anamaria IUGA pour parler des œufs peints. Elle est ethnologue au Musée du paysan roumain, un musée qui se trouve à Bucarest et qui présente les traditions de la campagne. Son métier consiste à observer et décrire les façons de vivre dans la campagne roumaine. Lors de l’interview sur les œufs, Anamaria IUGA apprend à l’envoyée spéciale qu’elle travaille en ce moment sur l’agriculture traditionnelle. Élodie en profite donc pour lui poser aussi les questions des globe-reporters sur ce sujet !

Pour compléter l’interview de cette spécialiste, l’envoyée spéciale se rend aussi dans une petite ferme de montagne, pour montrer aux globe-reporters un exemple de cette agriculture traditionnelle, encore très présente en Roumanie : le pays compte plus de 3 millions de fermes ! La plupart sont toutes petites : un jardin pour les légumes, des arbres pour les fruits et quelques lopins de terre, pour le foin et les cultures. On y trouve souvent toutes sortes d’animaux, en petit nombre : quelques vaches, un ou deux cochons, des moutons, des poules, des lapins... De quoi se nourrir et nourrir la famille partie vivre en ville.

Anamaria IUGA transmet sur une clé USB à Élodie quelques photos prises lors de ses recherches, dans le Maramures, une région rurale tout au nord du pays. On y voit la fabrication du foin et les différents outils utilisés : fourche, motoculteur, cheval ou tracteur !

Sources photographiques

Anamaria LUGA, ethnologue au Musée national du paysan roumain.
Anamaria LUGA, ethnologue au Musée national du paysan roumain.
Dans le jardin du musée, il y a une église en bois qui vient de la campagne roumaine. Elle a été démontée et remontée pièce par pièce.
Dans le jardin du musée, il y a une église en bois qui vient de la campagne roumaine. Elle a été démontée et remontée pièce par pièce.
Des paysans en train de charger une charrette de foin, tirée par un cheval. crédits Anamaria Luga
Des paysans en train de charger une charrette de foin, tirée par un cheval. crédits Anamaria Luga
Les agriculteurs qui le peuvent utilisent aussi des tracteurs. crédits Anamaria Luga
Les agriculteurs qui le peuvent utilisent aussi des tracteurs. crédits Anamaria Luga
Ou bien des motoculteurs ! crédits Anamaria Luga
Ou bien des motoculteurs ! crédits Anamaria Luga
Les outils traditionnels en bois sont encore utilisés, comme ici des fourches pour ramasser le foin. crédits Anamaria Luga
Les outils traditionnels en bois sont encore utilisés, comme ici des fourches pour ramasser le foin. crédits Anamaria Luga
Ramassage du foin avec des râteaux. Puis les paysans le mettent à sécher sur des barrières en bois. crédits Anamaria Luga
Ramassage du foin avec des râteaux. Puis les paysans le mettent à sécher sur des barrières en bois. crédits Anamaria Luga
Réalisation des bottes de foin. Dans les petites fermes, il n’y a pas de machine pour les faire automatiquement : elles sont faites à la main. crédits Anamaria Luga
Réalisation des bottes de foin. Dans les petites fermes, il n’y a pas de machine pour les faire automatiquement : elles sont faites à la main. crédits Anamaria Luga
Du foin pour l’hiver. crédits Anamaria Luga
Du foin pour l’hiver. crédits Anamaria Luga
Retour à la maison après la journée de travail. crédits Anamaria Luga
Retour à la maison après la journée de travail. crédits Anamaria Luga
D’étranges silouettes sur le bord des chemins. crédits Anamaria Luga
D’étranges silouettes sur le bord des chemins. crédits Anamaria Luga
La campagne du Maramures en hiver. crédits Anamaria Luga
La campagne du Maramures en hiver. crédits Anamaria Luga
Anamaria LUGA, ethnologue au Musée national du paysan roumain.
Dans le jardin du musée, il y a une église en bois qui vient de la campagne roumaine. Elle a été démontée et remontée pièce par pièce.
Des paysans en train de charger une charrette de foin, tirée par un cheval. crédits Anamaria Luga
Les agriculteurs qui le peuvent utilisent aussi des tracteurs. crédits Anamaria Luga
Ou bien des motoculteurs ! crédits Anamaria Luga
Les outils traditionnels en bois sont encore utilisés, comme ici des fourches pour ramasser le foin. crédits Anamaria Luga
Ramassage du foin avec des râteaux. Puis les paysans le mettent à sécher sur des barrières en bois. crédits Anamaria Luga
Réalisation des bottes de foin. Dans les petites fermes, il n’y a pas de machine pour les faire automatiquement : elles sont faites à la main. crédits Anamaria Luga
Du foin pour l’hiver. crédits Anamaria Luga
Retour à la maison après la journée de travail. crédits Anamaria Luga
D’étranges silouettes sur le bord des chemins. crédits Anamaria Luga
La campagne du Maramures en hiver. crédits Anamaria Luga

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Qu’est-ce que l’on fait pousser en Roumanie ?

  • Pourquoi les chevaux tirent des râteaux ?

  • Pourquoi n’y-a-t-il pas de tracteur ?

  • Est-ce que ceux qui font pousser des fruits et des légumes les vendent après ?

  • Est-ce que ceux qui font pousser des fruits et des légumes les donnent à des enfants pauvres ?

  • Est-ce que l’on fait pousser des fleurs en Roumanie ?

  • Est-ce que l’on fait pousser des choses qu’il n’y a pas en France ?

  • Question bonus : un dernier mot à ajouter ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 04 CLEMI
  • Fondation SNCF
  • Institut français de Roumanie