Dans la petite ville grecque de Koropi, Iannis PROFIS en son pays

Publié le 22 février 2023

Koropi est un village grec devenu ville en quelques décennies. La rédaction du 2e collège de Koropi souhaite en savoir davantage sur l’histoire du lieu. Iannis PROFIS, féru de culture locale et fin connaisseur de la ville et de son histoire, répond aux questions de la rédaction.

Sciences, cultures et patrimoine

Partons ensemble à la découverte de Koropi, petite ville grecque d’environ 20.000 habitants, située à seulement 10 kilomètres de l’aéroport international d’Athènes (Venizélos). C’est là qu’habitent et étudient les élèves du 2e collège de Koropi, qui participent cette année au projet EMICE+. Encouragés par leurs enseignantes, ils souhaitent en apprendre davantage sur l’évolution de leur lieu de vie au cours des dernières décennies.

Pour comprendre comment la ville a ici grignoté la campagne, les élèves ont donc demandé au journaliste Joël BRONNER d’interviewer un habitant particulièrement bien renseigné de Koropi. Il s’agit du peintre et écrivain octogénaire Iannis PROFIS, féru de culture locale et fin connaisseur de la ville et de son histoire. Ses ancêtres habitent Koropi depuis le 18e siècle !

Après un premier contact via les réseaux sociaux (profil Facebook) suivi d’un coup de fil, rendez-vous est pris dans la maison de Iannis PROFIS, au cœur de Koropi. Le jour de l’entretien, patatras, devant la grille fermée, la femme de ménage indique qu’il n’y a personne. Le rendez-vous – il s’en excuse immédiatement – lui est sorti de la tête. Qu’à cela ne tienne, quelques textos plus tard, un nouveau rendez-vous est calé pour la semaine suivante.

Pour rejoindre Koropi depuis la capitale grecque, notre journaliste emprunte alors la ligne bleue du métro, qui relie le centre d’Athènes à l’aéroport en 45 minutes. Koropi est le dernier arrêt avant d’accéder aux avions. Depuis l’arrêt Koropi, il faut ensuite prendre le bus ou marcher 30 minutes pour rejoindre la ville. Le jour de l’interview, c’est marche à pied.

Ravi de la curiosité de la rédaction, Iannis PROFIS prend le temps de répondre à nos questions avec précision, en mêlant les souvenirs et la connaissance historique. À la fin de l’entretien dans son salon, après un café, l’auteur et peintre fait visiter sa maison, l’une des plus anciennes de la ville. C’est donc en sa compagnie que se poursuit maintenant la visite de Koropi, cet ancien village agricole devenu ville de banlieue.

Un entretien réalisé en décembre 2022

L’entretien est réalisé en grec. Une traduction en français est téléchargeable en pied d’article.

Sources photographiques

La station de métro de Koropi © Globe Reporters
La station de métro de Koropi © Globe Reporters
Iannis PROFIS chez lui, une plume géante entre les mains © Globe Reporters
Iannis PROFIS chez lui, une plume géante entre les mains © Globe Reporters
À la sortie de la station de métro de Koropi © Globe Reporters
À la sortie de la station de métro de Koropi © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant le mur en pierre de sa maison, « la plus vieille de Koropi » © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant le mur en pierre de sa maison, « la plus vieille de Koropi » © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant son tableau d’une fête grecque traditionnelle (panigiri) © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant son tableau d’une fête grecque traditionnelle (panigiri) © Globe Reporters
À Koropi, la ville a grignoté la campagne © Globe Reporters
À Koropi, la ville a grignoté la campagne © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant sa bibliothèque © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant sa bibliothèque © Globe Reporters
Iannis PROFIS avec une tasse de café dans son salon © Globe Reporters
Iannis PROFIS avec une tasse de café dans son salon © Globe Reporters
Un verger, le long de la route qui mène à Koropi © Globe Reporters
Un verger, le long de la route qui mène à Koropi © Globe Reporters
La station de métro de Koropi © Globe Reporters
Iannis PROFIS chez lui, une plume géante entre les mains © Globe Reporters
À la sortie de la station de métro de Koropi © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant le mur en pierre de sa maison, « la plus vieille de Koropi » © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant son tableau d’une fête grecque traditionnelle (panigiri) © Globe Reporters
À Koropi, la ville a grignoté la campagne © Globe Reporters
Iannis PROFIS devant sa bibliothèque © Globe Reporters
Iannis PROFIS avec une tasse de café dans son salon © Globe Reporters
Un verger, le long de la route qui mène à Koropi © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • À quoi ressemblait la nature et les bâtiments à Koropi quand vous étiez enfant ?

  • Quels étaient les principaux métiers des habitants à l’époque ?

  • De nombreux habitants ici sont d’origine arvanite. Quelle était l’influence de cette origine dans l’orientation professionnelle ? Est-ce que les Arvanites travaillaient forcément dans l’agriculture ?

  • Quels étaient les principaux produits agricoles de la région ?

  • Est-ce que les métiers se transmettaient à l’époque des parents aux enfants ? Est-ce que c’était la même situation pour les filles et les garçons ?

  • À quel moment la population de Koropi a-t-elle augmenté et est-ce que ça a changé les choix de métiers des habitants ?

  • La nouvelle composition de la population a-t-elle créé des problèmes sociaux ?

  • La transformation du paysage de campagne en paysage de ville est-il la conséquence de ce changement de population ? Combien de temps a duré cette transformation ?

  • Quelle est l’influence du passé agricole de Koropi sur les habitants d’aujourd’hui ?

  • Dans votre travail, vous avez mis en lumière la beauté d’un monde en train de disparaitre, quelle doit être notre attitude envers ce monde ?

  • Comment la nouvelle génération peut-elle bénéficier de cette richesse culturelle ?