Comprendre les enjeux des migrations climatiques avec l’ONG Care France

Publié le 5 février 2023

Anook, Anahit, Amélia, globe-reportrices du lycée Saint Exupéry à Créteil veulent comprendre les défis auxquels font et devront faire face les réfugiés climatiques. Pour cela, leur envoyée spéciale Chloé DUBOIS, interroge Marie LEROY, responsable projet en Amérique Latine et en Asie, mais aussi référente Climat et Environnement pour l’ONG Care France.

L’Anthropocène : état des lieux

Sécheresses, inondations, montée des eaux, etc. Les catastrophes environnementales liées au changement climatique affectent tout autant les territoires que les populations, poussées sur les chemins de l’exil.

En 2021, la Banque Mondiale alertait : « le changement climatique constitue un facteur de migration de plus en plus puissant qui pourrait contraindre, d’ici à 2050, quelque 216 millions de personnes dans le monde en développement à migrer à l’intérieur de leur pays. » 

Des déplacements majoritairement localisés sur le continent africain, en Asie du sud, en Asie centrale, en Amérique du Sud, mais aussi, dans une moindre mesure, à l’est du continent européen.

Ces régions du monde, qui sont, et seront encore, les plus affectés par les catastrophes environnementales sont pourtant les moins contributrices d’émission carbone, et donc les moins responsables du changement climatique.

Pour comprendre les enjeux qui se nouent autour de ces déplacements forcés, les globes-reportrices souhaitent interroger une organisation humanitaire internationale travaillant auprès de ces populations.

Pour répondre à leurs questions, notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé DUBOIS, se tournee vers l’ONG Care Internationale, et plus particulièrement vers Marie LEROY, responsable projet en Amérique Latine et en Asie mais aussi référente Climat et Environnement.

Pour ce faire, Chloé contacte d’abord le service presse. Il s’agit d’un service dédié à la communication et aux relations presse qui permet aux journalistes d’adresser leurs demandes d’interview. Après quelques échanges de mail avec la chargée de relations presse, Camille NOZIERES, un rendez-vous avec Marie LEROY est convenu tout début février, au siège de l’organisation, à Paris.

Le jour du rendez-vous, notre journaliste pose toutes nos questions à la responsable projet. Néanmoins, précisons ici que Care International n’est pas une organisation qui se positionne sur la question juridique de la création d’un statut de « réfugié climatique ».

Si ce point intéresse la rédaction, des recherches complémentaires - en lien avec le débat sur un élargissement de la protection internationale encadrée par la Convention de Genève - seront peut-être nécessaires. Marie LEROY revient tout de même sur les principaux enjeux liés à ces déplacements, notamment sur la question de justice climatique et nous en dit plus sur les actions de terrains qui peuvent être mises en place.

Un entretien réalisé en février 2023

Sources photographiques

Portrait Marie LEROY © Globe Reporters
Portrait Marie LEROY © Globe Reporters
Puisque le temps est clément en ce début février, note journaliste décide de se rendre au siège de Care en vélo © Globe Reporters
Puisque le temps est clément en ce début février, note journaliste décide de se rendre au siège de Care en vélo © Globe Reporters
Un peu moins de trente minutes, dont une petite partie à pédaler le long du canal de l’Ourq, situé dans le nord de Paris © Globe Reporters
Un peu moins de trente minutes, dont une petite partie à pédaler le long du canal de l’Ourq, situé dans le nord de Paris © Globe Reporters
Chloé dépose son vélo non loin de l’arrêt de métro Crimée, où elle va ensuite rejoindre le siège français de l’organisation internationale à pied © Globe Reporters
Chloé dépose son vélo non loin de l’arrêt de métro Crimée, où elle va ensuite rejoindre le siège français de l’organisation internationale à pied © Globe Reporters
L’immense bâtiment abrite plusieurs associations et organisations sociales ou humanitaires © Globe Reporters
L’immense bâtiment abrite plusieurs associations et organisations sociales ou humanitaires © Globe Reporters
Notre journaliste est accueillie dans les locaux de Care et emmenée par Marie LEROY dans une salle de réunion, où se déroule l’interview © Globe Reporters
Notre journaliste est accueillie dans les locaux de Care et emmenée par Marie LEROY dans une salle de réunion, où se déroule l’interview © Globe Reporters
Portrait de Marie LEROY © Globe Reporters
Portrait de Marie LEROY © Globe Reporters
Portrait Marie LEROY © Globe Reporters
Puisque le temps est clément en ce début février, note journaliste décide de se rendre au siège de Care en vélo © Globe Reporters
Un peu moins de trente minutes, dont une petite partie à pédaler le long du canal de l’Ourq, situé dans le nord de Paris © Globe Reporters
Chloé dépose son vélo non loin de l’arrêt de métro Crimée, où elle va ensuite rejoindre le siège français de l’organisation internationale à pied © Globe Reporters
L’immense bâtiment abrite plusieurs associations et organisations sociales ou humanitaires © Globe Reporters
Notre journaliste est accueillie dans les locaux de Care et emmenée par Marie LEROY dans une salle de réunion, où se déroule l’interview © Globe Reporters
Portrait de Marie LEROY © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous nous présenter l’organisation Care ? Quelles sont ces principales missions ?

  • En quoi consiste votre travail de chargée de projet ?

  • L’organisation travaille également à réduire son empreinte carbone ?

  • De quoi parle-t-on quand on parle de migration climatique ? Existe-t-il des chiffres pour connaître l’ampleur de ces migrations ?

  • Ces dernières années, les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient. Constatez-vous une augmentation des personnes obligés de quitter leurs lieux de vie ?

  • Question bonus : Qui sont les populations les plus exposées et comment sont-elles impactées par les changements climatiques ?

  • Question bonus : Pourquoi dit-on que les femmes sont plus exposées encore ?

  • Selon votre expérience et les études sur le sujet, où vont les personnes migrantes pour des raisons environnementales (migration à l’intérieur du pays, à l’étranger, en Europe ?) ?

  • Le terme « réfugié climatique » est-il en cours d’élaboration en France et plus généralement en Europe ? Et quel est votre plaidoyer en la matière ?

  • Quels sont les enjeux autour de la création de ce statut ? Pensez-vous que le statut de « réfugié climatique » pose problème car les États n’ont pas envie d’accueillir plus de réfugiés ?

  • Savez-vous comment la France se positionne (sachant qu’une personne originaire de Bangladesh a obtenu un titre de réfugié dans l’hexagone pour des raisons liées à sa santé et à l’environnement) ?

  • Question bonus : Pourquoi Care a choisi de ne pas faire de plaidoyer juridique spécifique sur cette question ?

  • Question bonus : En quoi consiste les projets de l’organisation Care sur le terrain liés aux questions climat ? Quels projets/actions ?

  • Selon vous, que faut-il faire pour gérer ou limiter les déplacements de population ?

  • Avez-vous un message à adresser aux jeunes globes-reporter·ices ?

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication