Beaucoup trop d’enfants travaillent en Guinée nous dit l’UNICEF

Publié le 1er décembre 2018

Julie DUBOIS, spécialiste de la protection de l’enfant, travaille pour l’UNICEF en Guinée depuis 2014. Elle répond aux questions des globe-reporters Iris, Elika, Théodora, Maël, Fleur, Lila du collège Roland Dorgelès à Paris 18e, ainsi que celles de Jérôme, Florent et Kévin du collège La Marine, à Saint-Joseph à l’île de la Réunion.

Droits humains et solidarité

Interviewer un ou une responsable d’organisation internationale comme l’UNICEF requiert de la patience de la part des journalistes. Il faut d’abord formuler une demande officielle au siège à Paris, avant d’être mis en relation avec une personne responsable de la communication en Guinée.

Pour obtenir un rendez-vous pour cette interview, notre envoyé spécial rencontre, dans un premier temps, ce responsable de la communication pour répéter oralement tout ce qui a été expliqué par écrit dans la demande envoyée par courrier électronique.

Ceci fait, il attend d’être convoqué pour poser les questions des rédactions de globe-reporters. Et là ! Patatras ! Alors qu’il est en route pour le siège de l’UNICEF à Conakry, le cardan de la voiture d’Alpha Oumar, son chauffeur, se brise ce qui provoque un léger accident avec une moto taxi, heureusement sans gravité ni pour le chauffeur, ni pour le passager et la moto. Pour arriver à l’heure, notre envoyé spécial doit donc sauter sur une moto-taxi.

Julie DUBOIS, à son bureau de l’UNICEF à Conakry

Il faut comprendre que les journalistes sont de plus en plus confrontés à des services de communication quand ils veulent interviewer des personnes qui travaillent pour une ONG, une entreprise, un ministère, etc. Et c’est là qu’on comprend la différence entre " information " et " communication ". Les journalistes recherchent des informations, mais les spécialistes de la communication souhaitent surtout communiquer, c’est-à-dire diffuser une image positive de leur employeur. Ces derniers veulent donc contrôler au maximum leur image auprès des médias. La conséquence, c’est beaucoup de temps perdu pour nous les journalistes et une parole de plus en plus lisse ou formatée.

L’interview de Julie DUBOIS demeure très intéressante et ça valait le coup de patienter, car c’est une des rares spécialistes de l’enfance en Guinée.

Sources sonores

  • Pourquoi avez-vous choisi de travailler en Guinée ? Quelles sont vos missions pour l’Unicef ?

  • Y a-t-il une obligation de scolarité pour les enfants en Guinée ?

  • Existe-t-il en Guinée des statistiques sur le travail des enfants ? Quels travaux font les enfants ?

  • Le travail des enfants est-il plus important en milieu rural ou urbain ? Quelles sont les activités principales des enfants ?

  • Les filles et les garçons sont-ils concernés de la même façon par ce problème ?

  • À partir de quel âge les enfants commencent-ils à travailler ?

  • Quand les enfants sont malades, vont-ils quand même travailler ?

  • À quels dangers les enfants sont-ils exposés dans les mines d’or/de bauxite ?

  • Le nombre d’enfants qui travaillent est-il en régression ou en augmentation ?

  • Le gouvernement tente-t-il de lutter contre le travail des enfants ?

  • Quelles sont les actions mises en place par l’Unicef pour lutter contre le travail des enfants ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?