« Balayer, mais balayer pour mettre où ? C’est ça la grande question » Fatoumata CHÉRIF

Publié le 17 janvier 2019

Fatoumata CHÉRIF est la responsable de l’ONG Femmes, pouvoir et développement. Elle répond aux globe-reporters Mathis, Jonas, Raphaël, Arthur du Collège Paul Verlaine à Paris ainsi que Noa, Allan et Xavier du Collège La Marine à l’île de la Réunion qui s’intéressent à la gestion des déchets en Guinée, et tout particulièrement à Conakry.

Développement durable et environnement

Avec la pauvreté, la saleté est un des aspects de la ville qui frappe le plus le voyageur (et le reporter) lorsqu’il débarque à Conakry. Sans système de ramassage des ordures, Conakry croule sous les déchets et notamment ces petits sachets d’eau en plastique qui jonchent le sol partout dans la ville.

Notre envoyé spécial nous a déjà envoyé la photo d’une plage polluée de Conakry au début de son séjour. Lors de cette ballade sur la plage, Raphaël KRAFFT rencontre par hasard un homme qui lui dit faire partie d’une ONG de lutte contre l’insalubrité. Rendez-vous est pris avec les membres de cette ONG, sur le bord de cette même plage.

Mais en discutant, notre reporter qui n’en n’est pas à son premier reportage se rend compte que c’est son apparition qui a incité les gens à fonder cette ONG dans l’espoir qu’un coup de projecteur médiatique leur permette de lever des fonds. Ses interlocuteurs n’en connaissent même pas le nom. Ils sont prêts à raconter n’importe quoi, si cela peut leur rapporter de l’argent. Il est assez commun en Afrique qu’une personne un peu éduquée fonde une ONG, le plus souvent dans le but d’augmenter de maigres revenus. Notre envoyé spécial met donc un terme à cette interview, jugeant que les informations récoltées ne sont pas fiables.

La bonne piste se dévoile quelques jours plus tard. C’est Moussa YEROBA, défenseure du droit des femmes, rencontrée à la demande des globe-reporters du lycée Saint-Exupéry et l’école Nicolas Boileau qui propose à notre envoyé spécial de rencontrer Fatoumata CHÉRIF.

Sources photographiques

Sur la corniche de Conakry, des recycleurs fouillent une décharge pour récupérer du métal ou du plastique pour le revendre.
Sur la corniche de Conakry, des recycleurs fouillent une décharge pour récupérer du métal ou du plastique pour le revendre.
Fatoumata CHERIF devant les locaux de son ONG Femmes, pouvoir et développement
Fatoumata CHERIF devant les locaux de son ONG Femmes, pouvoir et développement
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
Sur la corniche de Conakry, des recycleurs fouillent une décharge pour récupérer du métal ou du plastique pour le revendre.
Fatoumata CHERIF devant les locaux de son ONG Femmes, pouvoir et développement
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.
La plage de Boulbinet à l’extrémité de la presqu’île de Conakry.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Y a-t-il un service de ramassage d’ordures ?

  • Trie-t-on ses déchets en Guinée quotidiennement ?

  • Trouve-t-on des décharges près de Conakry ?

  • Y a-t-il des déchetteries publiques à Conakry ?

  • Fait-on du recyclage ?

  • Est-ce que vous faites du compostage ?

  • Utilise-t-on des sacs plastiques dans les magasins ?

  • Quels sont les moyens mis en place pour permettre une meilleure gestion des déchets ?

  • Quelles sont les principales difficultés face au tri des déchets ?

  • Êtes-vous plutôt optimiste ou pessimiste pour l’avenir ?

  • Question bonus : Dans un pays comme la Guinée où les indices de développement sont au plus bas, où la corruption est généralisée, est-ce que la question des déchets n’est pas secondaire ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?