Avoir une autonomie financière, c’est la clé de la liberté pour les femmes

Publié le 28 avril 2018

Carole KERUZORE, directrice de l’association Libres Terres des Femmes (LTDF) répond aux globe-reporters de l’école préparatoire Makthar.

DROITS HUMAINS ET SOLIDARITES

Depuis 2006, l’association LTDF accompagne et accueille des femmes victimes de violences conjugales. C’est via un moteur de recherche sur Internet que notre envoyée spéciale découvre Libres Terres des Femmes dont le slogan est " liberté solidarité et justice ".

Nadia appelle, se présente et parle de Globe Reporters. De l’autre côté du fil, l’accueil est très cordial. La directrice de l’association lui dit de passer le lendemain entre 14h00 et 20h00.

Le siège de l’association LTDF est Boulevard McDonald, dans le nord-est de la capitale française. Nadia prend les lignes de métro 4 et 5, puis marche environ 20 minutes. Carole KERUZORE l’invite dans son bureau pour ne pas déranger les femmes qui viennent chercher de l’aide à l’association. Un bref coup d’œil permet de voir qu’elles sont de plusieurs nationalités différentes.

Une fois l’entretien terminé, notre envoyée spéciale demande s’il est possible de prendre des photos. On lui répond que c’est possible, mais avec à condition ne pas photographier les personnes présentes. Ce qui est tout à fait normal. C’est ce qu’on appelle la déontologie qui est apprise en classe de journalisme, même si elle n’est pas toujours respectée. 

Encore une fois, notre envoyée spéciale ressort de l’interview contente d’avoir appris plein de choses. Nous savons désormais, par exemple, qu’en France, en moyenne, une femme décède tous les 3 jours sous les coups de son conjoint.

Sources photographiques

Le siège l’association est situé dans cet immeuble.
Le siège l’association est situé dans cet immeuble.
Pour entrer, il suffit de sonner.
Pour entrer, il suffit de sonner.
Une affiche de sensibilisation qui informe sur le site gouvernemental qui document ce problème.
Une affiche de sensibilisation qui informe sur le site gouvernemental qui document ce problème.
Les affiches sont nombreuses sur les murs de l’association.
Les affiches sont nombreuses sur les murs de l’association.
Un discours positif pour mieux souligner le décalage avec la réalité des violences conjugales.
Un discours positif pour mieux souligner le décalage avec la réalité des violences conjugales.
En cas de besoin, une permanence juridique gratuite.
En cas de besoin, une permanence juridique gratuite.
Carole, la directrice de l’association dans son bureau.
Carole, la directrice de l’association dans son bureau.
Le siège l’association est situé dans cet immeuble.
Pour entrer, il suffit de sonner.
Une affiche de sensibilisation qui informe sur le site gouvernemental qui document ce problème.
Les affiches sont nombreuses sur les murs de l’association.
Un discours positif pour mieux souligner le décalage avec la réalité des violences conjugales.
En cas de besoin, une permanence juridique gratuite.
Carole, la directrice de l’association dans son bureau.

Sources sonores

  • Quelles sont les formes de violence que subissent les femmes ?

  • Quand une femme vient vous voir, quels sont ses premiers mots ?

  • Combien de femmes avez-vous déjà accompagnées dans le cadre de l’association ?

  • Ces femmes qui brisent la loi du silence, arrivent-elles à surmonter l’impact psychologique ?

  • Est-ce que les campagnes de sensibilisation ont un impact sur les violences faites aux femmes ?

  • Quelles sont les formes de violence les plus répandues parmi les femmes que vous accueillez ?

  • A votre niveau, les textes juridiques sont-ils suffisants pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes ?

  • Que faut-il faire pour qu’un vrai changement se produise ?

  • Est-ce que vous recevez des femmes tunisiennes ?

  • Avez un message à adresser aux globe-reporters ?