Avant de partir, un peu de lecture

Publié le 11 janvier 2019

Elodie Auffray, notre envoyée spéciale connaît bien la Roumanie, où elle a vécu il y a quelques années. Ce n’est pas une raison pour ne pas préparer son voyage, alors pour se mettre dans l’ambiance et aborder aux mieux les reportages, voici ses conseils.

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La lecture, pour le journaliste, c’est un peu comme un échauffement pour un sportif : c’est très important, avant de s’attaquer à un sujet, de se renseigner, de s’imprégner. Donc, avant de partir, j’ai pas mal lu sur la Roumanie : des articles de journaux, des guides touristiques... Et aussi des romans : j’aime beaucoup, parce qu’ils permettent de se plonger dans l’ambiance d’un pays, d’aimer les lieux avant même d’y aller.

Quelques lectures avant le voyage

Le premier s’appelle « Strada Zambila » (ce qui veut dire « Rue des Jacinthes »). Il a été écrit par Fanny Chartres, une française qui a vécu pendant 10 ans en Roumanie. Il est sorti en 2017 et il raconte l’histoire d’une ado dont les parents sont partis travailler à l’étranger, comme c’est le cas de beaucoup d’enfants roumains. Je vous recommande vraiment ce joli roman : il vous promènera dans Bucarest, vous fera découvrir des quartiers, des endroits et des atmosphères emblématiques de la capitale roumaine. L’auteure parle aussi bien du beau marché aux fleurs que des chiens errants, de ce qu’on regarde à la télé comme des difficultés à se soigner correctement.

Le deuxième livre que j’ai lu est plus ancien et très connu en Roumanie : il s’appelle « Qui veut la peau d’Andrei Mladin ? ». C’est un roman policier, écrit par George Arion au début des années 80, sous le régime communiste. C’est l’histoire d’un journaliste, Andrei Mladin, qui se réveille un matin dans son appartement, avec la gueule de bois et un cadavre dans sa bibliothèque. Il essaye alors de remonter le fil des événements, pour découvrir qui lui en veut, au point de lui faire porter le chapeau d’un meurtre. Ce livre, qui est assez drôle, permet de se plonger dans l’époque du communisme.

Elodie, votre envoyée spéciale en Roumanie

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