Au menu de notre discussion avec le chef Baptiste PEUPION : cuisine, voyage, goût, conscience, CETA, etc.

Publié le 26 décembre 2019

La classe média du collège Jean-François OEBEN à Paris s’intéresse au CETA à travers le point de vue d’un chef cuisinier. Notre envoyée spéciale rencontre Baptiste PEUPION, chef au restaurant de l’hôtel de luxe Fairmont Reine Elizabeth, à Montréal.

ECONOMIE, HISTOIRE ET POLITIQUE

Les globe-reporters demandent à leur envoyée spéciale, la journaliste Marine LEDUC, d’aller interviewer les chefs du restaurant Le Bremner, Chuck HUGHES et Danny SMILES. Après un appel au restaurant, Marine obtient leurs courriels. Elle les relance plusieurs fois, mais ses messages restent sans réponse.

Notre envoyée spéciale se tourne alors vers le restaurant gastronomique Le Toqué, dont le chef est Normand LAPRISE. Le Toqué est une suggestion d’une autre rédaction de globe-reporters. Cette fois, elle arrive à joindre le restaurant, mais la personne au bout du fil lui conseille de trouver quelqu’un, car le chef est très occupé en ces périodes de fêtes.

Marine doit trouver une autre piste pour satisfaire la curiosité de ses rédacteurs en chef. Pour obtenir des contacts, les journalistes demandent souvent en fin d’interview à la personne rencontrée de les aider dans leurs recherches. C’est ainsi que Marine pose la question au chef Jean SOULARD, qu’elle interviewe à Québec. Ce dernier lui donne le numéro de téléphone de Baptiste PEUPION, chef du restaurant Rosélys à l’hôtel Fairmont Reine Elizabeth de Montréal. Baptiste PEUPION est français et est arrivé au Québec en 2012. Au Château Frontenac, à Québec, il a précédé Jean SOULARD. C’est une bonne piste puisque Baptiste PEUPION accepte de répondre à nos questions.

Pour aller à sa rencontre, notre reporter s’arrête au métro Bonaventure puis marche quelques minutes pour arriver à l’hôtel de luxe, 900 boulevard René Lévesque Ouest. L’interview est réalisée dans son bureau, une pièce fermée située en plein milieu de la cuisine.

Sources photographiques

Baptiste PEUPION, dans la cuisine de l’hôtel Fairmont Reine Elizabeth de Montréal.
Baptiste PEUPION, dans la cuisine de l’hôtel Fairmont Reine Elizabeth de Montréal.
Le bureau du chef Baptiste PEUPION.
Le bureau du chef Baptiste PEUPION.
Un cuisinier en pleine préparation. Il coupe un pâté à la viande, une recette typiquement québécoise.
Un cuisinier en pleine préparation. Il coupe un pâté à la viande, une recette typiquement québécoise.
Un plat en préparation.
Un plat en préparation.
Des cuisiniers s’affairent dans la cuisine.
Des cuisiniers s’affairent dans la cuisine.
Des gâteaux au chou-fleur prêts à être cuits.
Des gâteaux au chou-fleur prêts à être cuits.
La salle de restauration du Rosélys, restaurant de l’hôtel.
La salle de restauration du Rosélys, restaurant de l’hôtel.
Le marché des artisans de l’hôtel.
Le marché des artisans de l’hôtel.
Une immense maison de pain d’épice dans le hall de l’hôtel.
Une immense maison de pain d’épice dans le hall de l’hôtel.
Baptiste PEUPION, dans la cuisine de l’hôtel Fairmont Reine Elizabeth de Montréal.
Le bureau du chef Baptiste PEUPION.
Un cuisinier en pleine préparation. Il coupe un pâté à la viande, une recette typiquement québécoise.
Un plat en préparation.
Des cuisiniers s’affairent dans la cuisine.
Des gâteaux au chou-fleur prêts à être cuits.
La salle de restauration du Rosélys, restaurant de l’hôtel.
Le marché des artisans de l’hôtel.
Une immense maison de pain d’épice dans le hall de l’hôtel.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Depuis quel âge cuisinez-vous ? Avec qui avez-vous été formé au métier de chef cuisinier ?

  • Vous inspirez-vous des recettes traditionnelles québécoises ?

  • Quelles autres cuisines du monde intégrez-vous dans votre carte ?

  • Quels ingrédients trouvez-vous les plus intéressants à utiliser et pourquoi ?

  • Êtes-vous attentifs à n’utiliser que des fruits et légumes locaux de saison ou est-ce que vous vous fournissez partout ?

  • En tant que restaurateur, serez-vous impacté directement ou indirectement par le CETA ? Positivement ou négativement ? Donnez-nous des exemples.

  • Que cultivent et élèvent principalement les agriculteurs québécois ? Certains de ces agriculteurs vous ont-ils alerté sur les conséquences négatives que le CETA pourrait avoir sur leur production (volume, prix etc.) ?

  • Savez-vous, concernant les producteurs canadiens d’autres provinces, ce qu’il en est ? Les problématiques liées au CETA sont-elles les mêmes ?

  • Avez-vous l’équivalent d’un centre d’approvisionnement ou un marché d’intérêt national comme Rungis au Québec ou au Canada ? Comment est-ce qu’il fonctionne ?

  • Diriez-vous que le CETA est dans le fond un bon accord ?

  • Question bonus : Le Canada renégocie d’autres traités commerciaux, notamment avec les États-Unis. Que faut-il en penser ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?