Au-devant de la lutte contre le braconnage au Burkina Faso

Publié le 24 mars 2023

Les globe-reporters et globe-reportrices de 1ère ST2S du Lycée Saint Vincent de Paul à Algrange (27), ainsi que les collégiens UEP2A du collège Henri WALLON à Ivry-sur-Seine (94) souhaitent en savoir plus sur le braconnage et la protection des animaux au Burkina Faso. L’envoyée spéciale Tatiana MIRALLES tend le micro à Benjamin BASSONO, de l’ONG les Anges Gardiens de la Nature (AGN).

Développement durable et environnement

Quelles sont les zones géographiques les plus touchées par le fléau du braconnage ? De quel matériel disposez-vous pour lutter contre le braconnage ? Quels sont les animaux principalement ciblés par les braconniers ? Des questions précises préparées par les globe-reporters pour une ONG burkinabé appelée Anges Gardiens de la Nature (AGN), qui lutte contre le braconnage et la chasse illégale des grands animaux sauvages, dont des espèces protégées. La plupart du temps, les braconniers veulent capturer ces animaux pour leur peau ou leurs cornes, ou pour servir d’attractions pour les touristes.

Suivant les recherches des globe-reporters de Saint Vincent de Paul, l’envoyée spéciale Tatiana MIRALLES a contacté l’AGN et obtient tout de suite un rendez-vous avec Benjamin BASSONO, directeur exécutif de l’organisation. L’homme, qui est aussi entrepreneur dans le transport routier, a choisi de lutter pour la cause animale et y investit beaucoup de temps. C’est aussi une des raisons pour laquelle il accepte tout de suite de rencontrer Tatiana MIRALLES pour répondre aux questions des globe-reporters et globe-reportrices.

Cette interview, d’abord été préparée par les globe-reporters du Lycée St Vincent de Paul, répond aussi à quelques questions posées par les globe-reporters et reportrices du collège Henri WALLON, à Ivry-Sur-Seine, sur les espèces animales. En effet, Tatiana MIRALLES n’a pas réussi à obtenir un entretien avec l’organisation Naturama, demandé par les élèves d’Ivry. 

Selon Benjamin BASSONO, la lutte contre le braconnage passe avant tout par le soutien aux locaux et habitants des villages et communautés qui vivent autour des parcs et des réserves naturelles, afin qu’ils aident aussi dans la lutte contre la chasse illégale des ces animaux, que ce soit des lions, éléphants, panthères etc.

L’organisation AGN agit dans deux zones du Burkina Faso : les réserves naturelles et les parcs nationaux à la frontière avec le Bénin et le Niger, puis celle partagée avec le Ghana. Ce sont des territoires où il y aujourd’hui des groupes armés et qui ne sont pas accessibles. Ainsi, ils ne peuvent pas obtenir d’information sur la situation des animaux dans ces régions.

Le rendez-vous avec Benjamin BASSONO est fixé un vendredi matin, dans le quartier de Somgandé, pas très loin des barrages d’eaux et du parc Bangr Weogo, les deux poumons écologiques de la capitale burkinabé. Le siège de l’organisation est situé dans un grand terrain qui appartient à l’entreprise de Benjamin BASSONO, où on peut voir quelques camions. Benjamin reçoit Tatiana dans les bureaux climatisées, alors que la température extérieure atteint les 42 degrés.

Une fois l’entretien terminé, Benjamin doit se préparer pour aller à l’aéroport. Il doit en effet voyager, mais il reste disponible pour plus des questions, si c’est nécessaire. Son dernier message : il faut lutter contre le braconnage, pour défendre la biodiversité de notre planète.

Un entretien réalisé en mars 2023

Sources photographiques

Benjamin BASSONO après l’interview avec Globe Reporters dans le jardin du siège de l’organisation Anges Gardiens de la Nature, AGN © Globe Reporters
Benjamin BASSONO après l’interview avec Globe Reporters dans le jardin du siège de l’organisation Anges Gardiens de la Nature, AGN © Globe Reporters
Portrait de Benjamin BASSONO © Globe Reporters
Portrait de Benjamin BASSONO © Globe Reporters
Le siège d’AGN est dans une petite maison située au même endroit qu’une entreprise de transport routier. Les membres d’AGN sont dans les parcs nationaux et réserves naturelles © Globe Reporters
Le siège d’AGN est dans une petite maison située au même endroit qu’une entreprise de transport routier. Les membres d’AGN sont dans les parcs nationaux et réserves naturelles © Globe Reporters
Sur la moto en chemin pour la rencontre avec AGN, Tatiana et Madi, l’équipe de Globe Reporters, croisent des gens comme ce jeune à vélo qui vend des unités pour charger des téléphones portables © Globe Reporters
Sur la moto en chemin pour la rencontre avec AGN, Tatiana et Madi, l’équipe de Globe Reporters, croisent des gens comme ce jeune à vélo qui vend des unités pour charger des téléphones portables © Globe Reporters
Photo instantanée prise à moto sur la route pour aller vers les locaux de l’ONG AGN © Globe Reporters
Photo instantanée prise à moto sur la route pour aller vers les locaux de l’ONG AGN © Globe Reporters
Benjamin BASSONO après l’interview avec Globe Reporters dans le jardin du siège de l’organisation Anges Gardiens de la Nature, AGN © Globe Reporters
Portrait de Benjamin BASSONO © Globe Reporters
Le siège d’AGN est dans une petite maison située au même endroit qu’une entreprise de transport routier. Les membres d’AGN sont dans les parcs nationaux et réserves naturelles © Globe Reporters
Sur la moto en chemin pour la rencontre avec AGN, Tatiana et Madi, l’équipe de Globe Reporters, croisent des gens comme ce jeune à vélo qui vend des unités pour charger des téléphones portables © Globe Reporters
Photo instantanée prise à moto sur la route pour aller vers les locaux de l’ONG AGN © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous dire quelle est votre fonction dans l’ONG Les Anges Gardiens de la Nature ?

  • Depuis quand en êtes-vous membre ?

  • Pouvez-vous présenter votre ONG, ses missions essentielles et vos modes d’action ?

  • Question bonus : Comment équipez-vous les personnes qui luttent contre le braconnage ?

  • Qu’est-ce qu’un « éco-garde » ?

  • À partir de quel âge et avec quelle formation devient-on éco-garde ?

  • Quelle est la formation qu’ils reçoivent ? Combien de temps cette formation dure-t-elle ?

  • Question bonus : Qui donne cette formation ?

  • Combien y a-t-il d’éco-gardes ? Travaillez-vous avec d’autres gardes ou rangers ?

  • De quel matériel disposez-vous pour lutter contre le braconnage ? Avez-vous des aides pour le financement ?

  • Comment se déroule la lutte anti-braconnage ?

  • Comment s’organise concrètement votre coopération avec la direction des Eaux et Forêts ou d’autres structures officielles pour la protection de la faune ? Qui fait quoi ?

  • Quels sont les animaux principalement ciblés par les braconniers ? Pour quelles raisons ?

  • Quelle est votre zone d’action ? Quelles sont les zones géographiques les plus touchées par le fléau du braconnage ?

  • Le braconnage a-t-il diminué cette dernière décennie ?

  • Question bonus : Comment les groupes terroristes présentes aux frontières influencent l’augmentation du braconnage aujourd’hui ?

  • Quel est votre plus belle victoire ou votre plus beau souvenir ?

  • Pensez-vous qu’il y a encore une chance de sauver la faune du Burkina Faso ?

  • Bonus : Le message de Benjamin BASSONO aux globe-reporters.

Téléchargements

Les partenaires de la campagne

  • 04 CLEMI
  • Rectorat de Paris
  • 01 Ministère de la Culture et de la Communication