« À Istanbul, la pollution de l’air respecte les limites établies par l’Union européenne »

Publié le 3 mars 2021

Lily, Clara, Lisa, Lucil, Naëllie et William, globe-reporters du collège Notre Dame de La Salle à Marmande se demandent comment s’organise la lutte contre la pollution dans une mégalopole de 16 millions d’habitants comme Istanbul. Réponses avec Baysal BADEM, directeur de l’environnement à la mairie de la ville.

Environnement et transition énergétique

Nicolas CHEVIRON, l’envoyé spécial des globe-reporters, commence par prendre contact avec deux responsables du service de presse de la mairie d’Istanbul. Celles-ci lui demandent d’écrire un courriel qui explique tout le projet de reportage, avec les questions que les jeunes Marmandais souhaitent poser, traduites en turc. Elles laissent cependant peu d’espoir sur la possibilité de trouver un responsable de l’environnement qui parle français.

Par précaution, Nicolas appelle aussi son ami Jean-François PEROUSE, un urbaniste qui travaille depuis une vingtaine d’année en Turquie et a publié un livre sur Istanbul, Istanbul-Planète. Jean-François, connaît bien les enjeux environnementaux à Istanbul et se dit partant pour un entretien, au cas où la mairie ne donnerait pas suite à la demande.

Mais après quelques jours d’attente, un message de la mairie annonce que le directeur de l’environnement, Baysal BADEM, est d’accord pour un entretien et invite le journaliste à contacter l’assistante du haut fonctionnaire pour fixer un rendez-vous. Le reste n’est plus qu’une formalité. C’est un beau succès. M. BADEM est quand même responsable de la protection de l’environnement pour une ville de plus de 16 millions d’habitants, soit une fois et demie la Belgique !

La rencontre est prévue dans son bureau, dans le quartier populaire de Kasimpasa, et l’entretien se fera bel et bien en turc. Lors d’un bref appel téléphonique, le directeur prévient par ailleurs qu’il n’est compétent que pour la pollution de l’air et pour le bruit, car la question de l’eau relève d’une régie municipale qui ne dépend pas de ses services. Il faut donc se résoudre à renoncer aux questions sur la pollution de l’eau. Pour ces questions, les globe-reporters de Marmande peuvent jeter un œil sur le reportage (n°37) commandé par ceux du lycée Saint-Benoît, à Istanbul, avec un spécialiste de la biologie marine. 

Un entretien réalisé le 4 février 2021.

Pouvez-vous vous présenter pour des collégiens français ? 

Je m’appelle Baysal BADEM. Je suis le directeur de la protection de l’environnement à la mairie d’Istanbul. J’ai été nommé à cette fonction en 1999 et je l’occupe depuis cette date.

Quel est l’impact de la pollution à Istanbul sur les habitants ? 

Je vais commencer par la pollution sonore et son impact sur la population d’Istanbul. Désormais, 80% de la population mondiale vit dans des villes. Avec l’augmentation de la population urbaine se développent de nouveaux types de problèmes environnementaux, en particulier l’augmentation de la pollution sonore. La population d’Istanbul a très fortement progressé au cours des 25-30 dernières années. En corollaire, le nombre des habitations a beaucoup augmenté, de même que celui des véhicules. Istanbul est devenue une mégapole d’environ 16 millions d’habitants. En raison du trafic routier, surtout, la pollution sonore est devenue un des principaux problèmes environnementaux pour la municipalité d’Istanbul. Le bruit produit des effets aussi bien physiologiques que psychologiques sur les gens. Une exposition longue à des bruits d’un niveau élevé peut conduite à une baisse de la capacité auditive. Elle peut aussi provoquer des migraines, de l’insomnie, du stress, des palpitations cardiaques, des désordres du métabolisme. 

A côté de cela, il y a aussi la pollution de l’air, qui constitue un des principaux problèmes d’Istanbul. Elle a des conséquences très sérieuses pour la santé de nos habitants. La pollution de l’air a commencé à devenir une menace sérieuse pour la santé des gens à Istanbul vers le début des années 1990. Mais, dès 1983, une première loi sur l’environnement a été votée, et en 1986 une directive d’application de la loi a imposé la mise en place de contrôles du niveau de pollution de l’air. Cela a conduit à des restrictions sur l’utilisation du charbon de mauvaise qualité. Puis, en 1992, les émissions de particules dans l’air ont commencé à diminuer grâce à la création de la compagnie municipale de distribution du gaz naturel, IGDAS. Et vraiment, une étape importante a été franchie dans la lutte contre la pollution de l’air. Grâce aux travaux de notre municipalité, avec l’amélioration de la qualité du charbon et la distribution du gaz naturel, les concentrations de dioxyde de soufre ont connu une baisse évidente à partir de 1997. A partir de 2004, ces niveaux sont passés sous le seuil préconisé par l’Union européenne dans ses directives. Désormais, à Istanbul, nous ne contrôlons plus la pollution de l’air, mais la qualité de l’air.

Est-ce que la pollution de l’air a évolué depuis ces 20 dernières années ? 

Comme je l’ai dit, avec la première loi sur l’environnement de 1983 et la directive sur le contrôle de la pollution de l’air de 1986, les restrictions à la vente de charbon de mauvaise qualité et la distribution du gaz de ville, nous sommes arrivés depuis une vingtaine d’années sous les seuils préconisés par l’Union européenne. C’est devenu encore plus net ces derniers temps avec les mesures prises contre la propagation du coronavirus. Depuis un an ou deux, nous sommes très nettement en deçà des seuils européens. Au cours des deux dernières années, sous l’impulsion de notre maire et des engagements pris au C40, nos travaux dans ce domaine ont connu une forte accélération. Le C40, c’est une conférence qui s’est tenue au Danemark, sur la lutte contre le réchauffement climatique. Sous la direction de notre maire Ekrem Imamoglu, nous avons enregistré d’importants progrès dans la lutte contre la pollution de l’air après cette conférence.

Comment les Stambouliotes se protègent-ils de la pollution ? 

Avant tout, je tiens à dire que la mairie métropolitaine d’Istanbul continue de travailler en matière de lutte contre la pollution de l’air pour construire un environnement dans lequel on vit mieux, où la pollution est contenue en-deçà des limites établies par l’Union européenne et où les concentrations de substances polluantes sont au niveau recommandé par l’Organisation mondiale de la santé. On peut dire aujourd’hui, que, si la qualité de l’air ne satisfait pas aux standards européens pour tous les polluants, la pollution de l’air n’atteint pas actuellement un niveau pouvant constituer une menace pour la santé. 

Néanmoins, on peut donner les conseils suivants pour se prémunir contre la pollution. D’abord, la pollution se ressent plus quand on a un ciel nuageux bas. Ensuite, les concentrations de particules polluantes sont plus grandes aux abords des principaux axes routiers, en particulier aux heures où les gens vont au travail ou rentrent du travail. Si vous êtes sensibles aux effets de ces particules, le meilleur moyen de se protéger et de limiter la durée de votre présence dans ces lieux à forte concentration de particules. Vous pouvez par exemple privilégier, quand vous marchez, les petites rues adjacentes aux grands axes. Cela réduira votre exposition à la pollution. Je pense d’ailleurs que les habitants d’Istanbul sont déjà assez sensibilisés à cette question. Sur notre site internet, ils peuvent voir les taux de pollution à Istanbul jour par jour et en direct. Pour contrer les effets de la pollution, on peut aussi consommer davantage de vitamine C, consulter l’application pour téléphone portable de la régie des bus d’Istanbul pour connaître l’heure d’arrivée de son bus et ne pas s’exposer à la pollution en attendant trop longtemps à l’arrêt.

Si vous faites partie d’un groupe à risque, se trouver dans une zone rurale, en particulier en été, aux heures où le soleil tape le plus fort, vous expose de manière excessive à l’ozone. Les pollens peuvent aussi constituer un risque pour les personnes allergiques. 

Quelles mesures avez-vous prises pour lutter contre la pollution dans une ville aussi gigantesque ? Les habitants sont-ils satisfaits ? 

Pour mener un combat efficace contre la pollution de l’air, il faut que toutes les institutions publiques travaillent en partenariat et que le secteur privé prenne lui aussi sa part. Les règlements en application confient la responsabilité du contrôle de la pollution de l’air à Istanbul au ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme. En tant que municipalité métropolitaine d’Istanbul, nous avons le devoir de prendre les mesures de la qualité de l’air, de contribuer à la préparation des plans d’actions pour un air plus propre en cas de dépassement des seuils limites. Cela fait aussi partie des missions de la municipalité de prévoir des mesures pour que les habitants ne soient pas affectés par la pollution. Mais les mesures pour une amélioration de la qualité de l’air ne peuvent atteindre leur pleine efficacité que si toutes les institutions participent à leur mise en œuvre. 

 Une des actions menées par la municipalité pour améliorer la qualité de l’air est la lutte contre la vente clandestine de charbon de mauvaise qualité. Nous effectuons des contrôles très réguliers pour empêcher que ce charbon entre dans la ville et soit utilisé. D’un autre côté nous continuons à faire progresser la consommation du combustible propre que constitue le gaz de ville. 

Concernant la pollution sonore, qui s’est développée ces dernières années notamment en raison des transports, nous recevons les plaintes de nos concitoyens et évaluons la situation en prenant en compte leur sensibilité. Nous effectuons des inspections régulières des lieux de travail bruyants –les endroits où on diffuse de la musique live, les usines, les ateliers. 

Quelles sont les principales sources de pollution de l’air ? 

La pollution de l’air a commencé à devenir un problème sérieux à Istanbul à la fin des années 1980. Les principales sources de cette pollution sont le chauffage domestique, les fumées industrielles, de manière générale la combustion d’énergies fossiles qui produisent des particules primaires, du dioxyde de soufre. En assurant un meilleur contrôle des combustibles fossiles, et en développant le recours au gaz de ville, on est parvenu à réduire la concentration des particules primaires et du dioxyde de soufre. 

Alors que dans les années 1980, on comptait 0,3 million de véhicules enregistrés à Istanbul, leur nombre atteignait en 2019 4,2 millions, selon les données de l’institut de la statistique. Dès lors, la pollution due au trafic routier –particules et dioxyde d’azote- a connu une augmentation. La part des polluants issus des véhicules a aussi progressé dans la pollution générale de l’air à Istanbul. A côté de ça, on peut ajouter les pollutions de l’air occasionnées par le transport maritime et le transport aérien, les pollutions industrielles. A la mairie, nous travaillons à la réduction des émissions de polluants par les transports et nous maintenant notre effort sur les autres pollutions. Je veux d’ailleurs souligner que notre laboratoire municipal de mesure de la qualité de l’air est le seul de son genre à être accrédité en Turquie. Nous fournissons les mêmes services que les laboratoires du ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme et disposons ainsi de nos propres informations. 

Comment mesurez-vous la qualité de l’air ? 

A la mairie d’Istanbul, nous mesurons la qualité de l’air à travers nos stations de mesure. Nous disposons de 28 stations de mesure de la qualité de l’air, 26 stations fixes et deux mobiles. A côté de ce dispositif, le ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme dispose de ses propres stations, au nombre de douze. Les données sont transmises au centre d’évaluation de la qualité de l’air, qui dépend de la direction municipale de la protection de l’environnement et dont le laboratoire est le seul à être accrédité par le ministère de l’Environnement, en dehors de ceux directement gérés par le ministère.

Les paramètres observés sont le taux de dioxyde de soufre, de particules, de dioxyde d’azote, d’oxydes d’azote, de monoxyde de carbone. Les données sont publiées en direct sur notre site internet. Nous informons nos concitoyens qui ont un accès instantané à nos données. 

Pour vous la lutte contre la pollution est-elle un problème municipal, national ou international ? 

Nous sommes conscients, comme tout le monde que la pollution est une problématique internationale. Mais nous intervenons aussi à notre propre niveau, à la mesure de nos moyens et du personnel dont nous disposons, avec la plus grande attention. Ce n’est pas un problème circonscrit à Istanbul ou à la Turquie. C’est un problème mondial. Les gens sont mieux informés sur ces enjeux depuis quelques années. Ils cherchent davantage des informations sur le sujet et sont plus sensibles à cette question. C’est pourquoi je suis convaincu que nous allons progresser dans la lutte contre la pollution. En tout cas, nous nous efforçons de créer une conscience environnementale au sein de notre population. 

Travaillez-vous en coopération avec d’autre pays et d’autres villes européens, partagez-vous des informations pour mieux lutter contre la pollution ? 

Grâce au développement d’internet et des nouvelles technologies de l’information, nous sommes en contact avec d’autres villes européennes. Nous travaillons au partage des informations avec ces villes par différents canaux.

Les grandes forêts situées au nord d’Istanbul ont longtemps été décrites comme le « poumon vert » de la ville, qui purifie et oxygène son air. Pourtant, ces dernières années, d’importants travaux d’infrastructures, comme le troisième pont sur le Bosphore et le troisième aéroport d’Istanbul ont été réalisés dans cette région. Ces travaux ont-ils affectés la qualité de l’air ? 

Je ne veux pas entrer sur des terrains qui ne sont pas les miens. Cette évaluation est du ressort du ministère de l’Environnement et de l’Urbanisme. De manière superficielle, je peux dire que les forêts du nord sont bien le poumon d’Istanbul, elles apportent la vie. Nous devons bien sûr les protéger. C’est de là que vient notre oxygène, c’est par elles que nous pouvons respirer. Elles sont très importantes pour Istanbul. Au-delà de ça, c’est un sujet qui dépasse la compétence de la mairie. C’est une zone pour laquelle les autorités étatiques et municipales doivent travailler main dans la main.

Quel message adressez-vous aux collégiens de Marmande ? 

D’abord, je veux remercier les élèves pour avoir eu l’idée d’organiser un tel reportage. Je comprends ici que la conscience environnementale des jeunes est en train de s’affirmer. Ils sont passés à l’action. Ils manifestent leur sensibilité. Et j’en suis vraiment heureux. Le futur est à eux. Et nous, les adultes, devons faire tous les efforts dès à présent pour leur laisser un environnement propre. J’espère que nous leur laisserons un environnement propre, un monde propre. Je les embrasse tous et les salue avec affection.

Sources photographiques

Pour se rendre depuis le quartier de Besiktas à la direction de l’environnement de la municipalité métropolitaine d’Istanbul (IBB), il faut d’abord prendre le bus pour la place Taksim. © Globe Reporters

Pour se rendre depuis le quartier de Besiktas à la direction de l’environnement de la municipalité métropolitaine d’Istanbul (IBB), il faut d’abord prendre le bus pour la place Taksim. © Globe Reporters

Cœur battant de la rive européenne d’Istanbul, la place Taksim a été le lieu, à l’été 2013, de manifestations géantes antigouvernementales, violemment réprimées. On y voit aujourd’hui la nouvelle mosquée, voulue par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, côtoyer le monument de la Libération, hommage aux combattants de la guerre d’indépendance menée par Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, au lendemain de la Première guerre mondiale. © Globe Reporters
Cœur battant de la rive européenne d’Istanbul, la place Taksim a été le lieu, à l’été 2013, de manifestations géantes antigouvernementales, violemment réprimées. On y voit aujourd’hui la nouvelle mosquée, voulue par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, côtoyer le monument de la Libération, hommage aux combattants de la guerre d’indépendance menée par Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, au lendemain de la Première guerre mondiale. © Globe Reporters
Immédiatement à côté de la place Taksim se trouve le consulat de France, dans les bâtiments d’un ancien monastère. © Globe Reporters
Immédiatement à côté de la place Taksim se trouve le consulat de France, dans les bâtiments d’un ancien monastère. © Globe Reporters
Le consulat donne sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, l’artère commerçante la plus fréquentée de Turquie, qui continuent d’attirer les foules même si les magasins des grandes marques ont peu à peu remplacé les petites échoppes d’autrefois.  © Globe Reporters
Le consulat donne sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, l’artère commerçante la plus fréquentée de Turquie, qui continuent d’attirer les foules même si les magasins des grandes marques ont peu à peu remplacé les petites échoppes d’autrefois. © Globe Reporters
Sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, on retrouve aussi le Lycée de Galatasaray, école francophone fondée au XIXe siècle. © Globe Reporters
Sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, on retrouve aussi le Lycée de Galatasaray, école francophone fondée au XIXe siècle. © Globe Reporters
La direction de la protection de l’environnement est installée dans le quartier de Kasimpasa, un quartier populaire en contrebas de l’avenue Istiklal. Ici, des supporteurs du club local de football, Kasimpasaspor. © Globe Reporters
La direction de la protection de l’environnement est installée dans le quartier de Kasimpasa, un quartier populaire en contrebas de l’avenue Istiklal. Ici, des supporteurs du club local de football, Kasimpasaspor. © Globe Reporters
Pour descendre de l’avenue Istiklal vers les bas-fonds de Kasimpasa, il faut emprunter les ruelles étroites et pentues de Tarlabasi, un vieux quartier grec aujourd’hui surtout peuplé de Kurdes et de Roms. © Globe Reporters
Pour descendre de l’avenue Istiklal vers les bas-fonds de Kasimpasa, il faut emprunter les ruelles étroites et pentues de Tarlabasi, un vieux quartier grec aujourd’hui surtout peuplé de Kurdes et de Roms. © Globe Reporters
La direction municipale de la protection de l’environnement est installée dans une annexe de la mairie, un bâtiment moderne au creux de Kasimpasa. © Globe Reporters

La direction municipale de la protection de l’environnement est installée dans une annexe de la mairie, un bâtiment moderne au creux de Kasimpasa. © Globe Reporters

Les Stambouliotes ont élu en 2019 le social-démocrate Ekrem Imamoglu à la tête de la mairie métropolitaine d’Istanbul, mettant fin à 25 ans d’administration islamo-conservatrice. © Globe Reporters
Les Stambouliotes ont élu en 2019 le social-démocrate Ekrem Imamoglu à la tête de la mairie métropolitaine d’Istanbul, mettant fin à 25 ans d’administration islamo-conservatrice. © Globe Reporters
Baysal BADEM reçoit l’envoyé spécial des globe-reporters dans son bureau. © Globe Reporters
Baysal BADEM reçoit l’envoyé spécial des globe-reporters dans son bureau. © Globe Reporters
Derrère Baysal BADEM, on retrouve, comme dans tous les bâtiments publics, une photographie du fondateur de la République turque, Mustafa Kemal ATATÜRK. © Globe Reporters
Derrère Baysal BADEM, on retrouve, comme dans tous les bâtiments publics, une photographie du fondateur de la République turque, Mustafa Kemal ATATÜRK. © Globe Reporters
Baysal BADEM © Globe Reporters
Baysal BADEM © Globe Reporters
Pour se rendre depuis le quartier de Besiktas à la direction de l’environnement de la municipalité métropolitaine d’Istanbul (IBB), il faut d’abord prendre le bus pour la place Taksim. © Globe Reporters

Cœur battant de la rive européenne d’Istanbul, la place Taksim a été le lieu, à l’été 2013, de manifestations géantes antigouvernementales, violemment réprimées. On y voit aujourd’hui la nouvelle mosquée, voulue par le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan, côtoyer le monument de la Libération, hommage aux combattants de la guerre d’indépendance menée par Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, au lendemain de la Première guerre mondiale. © Globe Reporters
Immédiatement à côté de la place Taksim se trouve le consulat de France, dans les bâtiments d’un ancien monastère. © Globe Reporters
Le consulat donne sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, l’artère commerçante la plus fréquentée de Turquie, qui continuent d’attirer les foules même si les magasins des grandes marques ont peu à peu remplacé les petites échoppes d’autrefois.  © Globe Reporters
Sur l’avenue Istiklal, ou avenue de la Libération, on retrouve aussi le Lycée de Galatasaray, école francophone fondée au XIXe siècle. © Globe Reporters
La direction de la protection de l’environnement est installée dans le quartier de Kasimpasa, un quartier populaire en contrebas de l’avenue Istiklal. Ici, des supporteurs du club local de football, Kasimpasaspor. © Globe Reporters
Pour descendre de l’avenue Istiklal vers les bas-fonds de Kasimpasa, il faut emprunter les ruelles étroites et pentues de Tarlabasi, un vieux quartier grec aujourd’hui surtout peuplé de Kurdes et de Roms. © Globe Reporters
La direction municipale de la protection de l’environnement est installée dans une annexe de la mairie, un bâtiment moderne au creux de Kasimpasa. © Globe Reporters

Les Stambouliotes ont élu en 2019 le social-démocrate Ekrem Imamoglu à la tête de la mairie métropolitaine d’Istanbul, mettant fin à 25 ans d’administration islamo-conservatrice. © Globe Reporters
Baysal BADEM reçoit l’envoyé spécial des globe-reporters dans son bureau. © Globe Reporters
Derrère Baysal BADEM, on retrouve, comme dans tous les bâtiments publics, une photographie du fondateur de la République turque, Mustafa Kemal ATATÜRK. © Globe Reporters
Baysal BADEM © Globe Reporters

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